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Gestion poste client
Taux de recouvrement
Gestion des impayés
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Publié le :
1/8/25

Comment calculer, interpréter et améliorer son taux de recouvrement ?

Une vente est une victoire… à condition que la facture correspondante soit encaissée. Malheureusement, il est bien souvent nécessaire de relancer les clients qui ne respectent pas leurs échéances de paiement. Le taux de recouvrement est un indicateur qui mesure la part des impayés qui ont été encaissés sur une période donnée. En d’autres termes, il évalue la capacité d’une entreprise à recouvrer ses créances. Dans cet article, découvrez comment le calculer, l’interpréter et l’améliorer afin de protéger ou de renforcer la santé financière de votre entreprise.

Ugo Torre
Co-fondateur @Trezo
Taux de recouvrement
Table des matières
heading 2

Qu’est ce que le taux de recouvrement ?

En France, on estime à 60 milliards d’euros les pertes annuelles liées aux créances irrécouvrables.
Etude de Recovereo

Malheureusement, la livraison d’un produit ou la réalisation d’un service n’aboutit pas toujours à un encaissement en temps et en heure. En France, une entreprise sur deux respecte ses échéances de paiement (selon Altares), il faut donc être prêt à faire preuve de proactivité pour récupérer une somme dûe par un client.

Dans ce contexte, le taux de recouvrement mesure la capacité d’une entreprise à encaisser ses impayés sur une période donnée. Concrètement, il s’agit du rapport entre les sommes effectivement encaissées et le montant total des créances échues, c’est-à-dire les factures dont la date d’échéance est dépassée. 

Le taux de recouvrement aide à évaluer l’efficacité d’un processus de relance et, plus globalement, la performance de votre gestion du poste client.

Remarque
On parle de “taux d’impayés” pour faire référence à la part des créances échues qui n’ont pas été recouvrées. C’est en quelque sorte un “indicateur miroir” du taux de recouvrement. Plus le taux d’impayés est élevé, plus le taux de recouvrement est bas.

Suivre et améliorer le taux de recouvrement est important puisque chaque facture en attente de règlement pèse sur votre trésorerie nette, votre cash-flow et, par extension, sur votre capacité à investir, à recruter ou à payer vos fournisseurs.

Optimiser la gestion du recouvrement offre des avantages non négligeables. Cela permet de :

  1. Renforcer la santé financière de l’entreprise : meilleur BFR, meilleure visibilité sur la trésorerie disponible,
  2. Préserver la relation client en instaurant des règles du jeu claires qui évitent les malentendus,
  3. Valoriser l’image de l’entreprise auprès des acteurs de son marché et de ses partenaires financiers,
  4. Réduire les coûts associés au recouvrement : moins de relances, moins de temps passé à traiter les factures en souffrance.

Cela dit, améliorer la gestion des impayés est parfois plus facile à dire qu’à faire. C’est pourquoi s’appuyer sur l'expérience et l’expertise d’une agence spécialisée est souvent une solution rentable. Chez Trezo, nous accompagnons nos clients au niveau stratégique et opérationnel afin de générer des résultats rapides et durables pour votre activité.

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Calcul du taux de recouvrement

Taux de recouvrement = (Montant encaissé / Montant des impayés) x 100

Cela revient à mesurer, sur une période donnée, la part des créances clients en situation d’impayés qui ont effectivement été réglées.

Le montant encaissé correspond à toutes les sommes versées par les clients, qu’il s'agisse de paiements partiels ou totaux.

Le montant des impayés correspond à la somme de toutes les créances échues (pénalités de retards incluses), que le dossier soit en cours de traitement ou non. Toutefois, cela exclue :

  • les avoirs émis sur ces factures,
  • les créances qui font l’objet d’une contestation litige (non recouvrables tant que le litige client n’est pas résolu).
Remarque
En complément du taux de recouvrement, il peut être intéressant de calculer le taux d’activation car il s'intéresse à la part des factures qui ont fait l’objet d’une action de de recouvrement (relance téléphonique, mail, courrier…) par rapport à l’ensemble des factures impayées à relancer.

Pour qu’il soit représentatif de la réalité, évitez de calculer le taux de recouvrement sur une période courte. Privilégiez un calcul mensuel ou trimestriel afin de mettre en évidence une tendance.

Par ailleurs, le taux de recouvrement donne une bonne vision de l’efficacité d’un processus de recouvrement s’il est calculé sur un portefeuille de clients (au moins 10). Les caractéristiques d’un seul client peuvent biaiser cet indicateur de performance.

 Exemple : Supposons qu’une entreprise ait 110 000 € de factures impayées au 31 mars, dont :

  • 10 000 € font l’objet d’un litige en cours,
  • 100 000 € sont donc considérées comme recouvrables.

Au 30 avril, soit un mois plus tard, l’entreprise a recouvré 75 000 € de créances échues. Le taux de recouvrement sur le mois de mars est donc de (75 000 € / 100 000 €) x 100 = 75 %

Remarque
Si votre activité est soumise à des pics d’activité, analysez ce taux sur une base glissante, par exemple en cumul sur les trois ou six derniers mois. Cela permet de lisser les effets saisonniers.

Interprétation du taux de recouvrement

Viser un taux de recouvrement élevé est un bon objectif à condition que les actions de recouvrement préservent la relation commerciale. Des conditions de paiement trop rigides ou des relances trop agressives peuvent nuire à l’activité.

Par ailleurs, plusieurs raisons peuvent expliquer un taux de recouvrement bas :

  1. Une mauvaise gestion de la facturation (envoi tardif, erreur de destinataire),
  2. Un processus de relance inefficace,
  3. Des clients insolvables ou mauvais payeurs.

Plus une facture impayée est ancienne, plus il est difficile de la recouvrer. Il peut donc être pertinent de segmenter vos impayés afin de calculer le taux de recouvrement des créances en fonction du temps qui les sépare de leur date d’échéance (moins de 2 mois, entre 2 et 6 mois, plus de 6 mois etc…). 

Cette approche permet notamment de comparer l’efficacité du processus de recouvrement à son coût et de savoir quand il devient plus rentable d’externaliser le recouvrement des impayés.

Remarque
En général, il est 3 fois plus facile de recouvrer un impayé de moins de 2 mois qu’un impayé de 10 mois (ou plus).

Optimiser votre taux de recouvrement

En fonction de la situation, il est possible d’améliorer le taux de recouvrement :

  • en clarifiant les conditions de paiement,
  • en prenant en compte la solvabilité d’un client,
  • en améliorant la procédure de relance,
  • en déléguant à Trezo le recouvrement des impayés.

Clarifiez vos conditions de paiement

En matière de recouvrement, anticiper c’est gouverner. Dès la signature d’un devis, il est important de veiller à ce que le client soit familier avec vos conditions de paiement. 

Un cadre clair, formalisé et compris par le client réduit les malentendus et facilite le recouvrement.

A la commande, le client doit pouvoir lire noir sur blanc :

  • le délai de paiement convenu,
  • les modalités de paiement (comptant, échéancier…),
  • les pénalités applicables en cas de retard.

Gardez à l’esprit qu’en cas de recouvrement judiciaire, un juge examinera d’abord ce qui avait été convenu entre les parties. Des CGV floues ou absentes peuvent créer un boulevard pour les impayés et les créances irrécouvrables.

Remarque
Par acquis de conscience, vous pouvez également envoyer un avis d’échéance quelques jours avant la date butoir. Cela peut éviter un oubli et montrer à votre client que vous suivez de près vos créances.

Enfin, il est utile d’envoyer rapidement une facture après la livraison d’un produit ou la réalisation d’un service. Plus le délai est court, plus le client est enclin à régler sa facture. En revanche, une facture envoyée tard laisse le champ libre à l’oubli ou à la contestation.

Prenez en compte la solvabilité d’un client dès la signature d’un devis

Adapter les conditions de paiement au risque client peut éviter des problèmes à l’heure de la facturation. Le recouvrement d’une facture est bien plus compliqué lorsque le client fait face à des problèmes de trésorerie.

C’est pourquoi il peut être intéressant d’associer chaque client à un score de solvabilité qui prend en compte :

  • Des critères économiques : secteur d’activité, taille de l’entreprise, part de marché…
  • Des indicateurs financiers : niveau d’endettement, fonds propres, free cash flow…
  • Des éléments comportementaux : historique de paiement, ancienneté de la relation commerciale…

En fonction du score obtenu, vous pouvez poser une limite de crédit, exiger des garanties (caution, assurance) ou un acompte à la commande. A terme, ces mesures de sécurité peuvent avoir un impact positif sur le taux de recouvrement.

Remarque
Pour encourager tous vos clients à honorer leur engagement, vous pouvez également offrir des avantages (ex : remise sur la prochaine commande) en cas de paiement anticipé.

Améliorez votre procédure de relance

Une gestion réactive et méthodique des factures impayées est la meilleure manière d’optimiser le taux de recouvrement. 

Tout d’abord, dès le dépassement d’une date d’échéance, un calendrier de relances doit s’activer. Par exemple, une première relance peut être envoyée à J+5, puis une deuxième à J+15 puis une troisième à J+30 (toutefois, le calendrier peut être ajusté en fonction du score de solvabilité du client).

La forme d’une relance impacte également ses chances de succès et le taux de recouvrement. Une bonne procédure de relance doit : 

  1. être adressée au bon interlocuteur,
  2. être (un minimum) personnalisée en fonction du contexte,
  3. s'appuyer sur différents canaux de communication : relance téléphonique, mail, courrier etc… 

Enfin, une bonne gestion du recouvrement s’appuie sur des outils adaptés. Par exemple, un bon logiciel de facturation permet de centraliser les données client et d’automatiser certaines tâches répétitives.

En complément, il est indispensable de réaliser et de tenir à jour une balance âgée. Ce document classe les impayés en cours en fonction de leur ancienneté (moins de 30 jours, 30-60 jours, plus de 90 jours etc.). Cela permet de mettre en place une stratégie de recouvrement adaptée à vos objectifs financiers.

Confiez à Trezo la gestion du recouvrement

Externaliser la facturation et/ou la gestion du recouvrement peut s’avérer rentable, en particulier si vous faites face à des impayés de plus de deux mois ou des clients qui font preuve d’une mauvaise foi manifeste.

En faisant appel à Trezo, nous prenons en charge le recouvrement de vos créances, en veillant à ce que nos actions respectent l’image et les valeurs de votre entreprise. A chaque étape du processus, nous veillons aussi à adopter une approche humaine et à personnaliser nos actions en fonction du contexte de chaque facture et du profil de chaque client.

Une fois le recouvrement des factures effectué, Trezo peut vous aider à optimiser votre processus de facturation grâce à une méthodologie et des techniques qui permettent d’en finir avec les impayés !

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"Trezo a été d’une aide précieuse pour la gestion du recouvrement pendant la forte croissance de bricks. Les rapports & dashboards personnalisés nous ont permis de suivre de près les performances de notre poste client et de prendre des décisions informées."
Victor Leboda - Fondateur Bricks collective

Les autres indicateurs à suivre pour piloter le recouvrement

Le taux de recouvrement ne suffit pas pour mesurer la performance globale du recouvrement de créances. Il est préférable d'analyser plusieurs indicateurs afin d’obtenir une vue plus fiable. 

Voici les principaux indicateurs qui permettent de piloter efficacement votre poste client et d'optimiser le recouvrement amiable des factures impayées.

1. Le taux d’activation

Le taux d’activation, aussi nommé taux de payeurs, mesure le nombre de factures impayées en cours de traitement qui a abouti à un paiement (partiel ou total) pendant la période.

‍Formule : (Nombre de dossiers avec paiement / Total des impayés en cours de traitement) × 100

Cet indicateur prend en compte la gestion réelle des impayés par vos équipes. Un taux faible indique que les relances sont inefficaces.

2. Le DSO (Days Sales Outstanding) – Délai moyen de paiement

Le DSO mesure en nombre de jours le délai moyen entre l’émission d’une facture et sa réception effective par l’entreprise.‍

Formule : (Encours client TTC d’une période / Chiffre d’affaires TTC de la même période) × nombre de jours de la période

Calculer le DSO vous aide à évaluer la performance de votre processus de facturation et de recouvrement, ainsi que son impact sur le besoin en fonds de roulement de votre activité.

3. Le coût à l’euro recouvré

Cet indicateur évalue la rentabilité de votre stratégie de recouvrement en comparant ce que vous dépensez par rapport à la somme que vous recouvrez.‍

Formule : Coût total du recouvrement ÷ Montant recouvré

Si le ratio est supérieur à 1, cela signifie que le recouvrement coûte plus cher que ce qu’il vous rapporte. Idéalement, ce coût doit rester nettement inférieur à 1.

4. Le taux de créances irrécouvrables

Le taux de créances irrécouvrables correspond à la proportion de créances abandonnées après toutes les tentatives de recouvrement.‍

Formule : (Montant des créances irrécouvrables ÷ Total des créances émises) × 100.

Un taux trop élevé est le symptôme d’une politique de crédit mal calibrée ou d’un processus de recouvrement inefficace.

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Comprendre et optimiser le processus Order-to-Cash

Définition et importance du processus order to cash

Le processus order to cash (O2C), que l’on traduit en français par “de la commande à l’encaissement”, désigne l’ensemble des étapes permettant de transformer une commande client en revenu pour l’entreprise. 

Concrètement, il s'agit de tout ce qui se passe entre le moment où un client passe une commande et celui où l'argent correspondant arrive sur le compte bancaire de l’entreprise. Essentiel à une bonne gestion du poste client, le processus O2C englobe la prise de commande, la facturation, le suivi des paiements et, en cas de besoin, le recouvrement amiable ou contentieux des créances.

Remarque
Le processus quote to cash inclut également les étapes liées à l’élaboration d’un devis.

Le cycle O2C est important car il impacte directement la trésorerie de votre entreprise et la satisfaction de vos clients. Plus le processus est fluide, plus rapidement votre entreprise encaisse et moins elle rencontre de litiges ou de retards de paiement. À l’inverse, un O2C mal maîtrisé peut entraîner des erreurs coûteuses, qui peuvent mener à des délais de paiement plus longs et/ou à une détérioration de la relation client.

Pour évaluer l’efficacité globale d’un processus O2C, il faut prendre en compte :

  1. Le délai d’encaissement : un cycle de paiement rapide permet à votre entreprise financer sa trésorerie et la croissance dans son activité.
  2. Le coût du processus O2C : chaque étape du processus, de la saisie de commande à la gestion des impayés, a un coût : ressources humaines, outils logiciels, frais financiers etc...
  3. La qualité du processus : moins il y a de problème qui retarde l’O2C, mieux c’est. Une commande mal saisie, une facture incomplète ou une relance mal adressée peuvent non seulement retarder le paiement mais aussi nuire à l'image de l'entreprise.

En faisant appel à Trezo, vous bénéficiez d’un accompagnement stratégique et opérationnel afin de renforcer votre processus order to cash. Prenez rendez-vous avec notre équipe pour en savoir plus sur notre méthodologie !

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"L'équipe de Trezo est hyper disponible pour répondre à nos questions et pousser les choses plus loin si besoin. Important pour nous également, ils prennent le temps de s'adapter à chacun de nos clients pour ne pas affecter leur expérience avec notre agence. Et ça fait la différence, il y a vraiment eu un avant et un après depuis qu'on bosse avec eux. Petit bonus : quel kiff de ne plus gérer les relances clients et de recevoir leurs updates sympas. On recommande sans hésiter Trezo à tous ceux qui veulent booster leur gestion financière en douceur 😉"
David VOGE - Fondateur @Petit Hack

Les étapes du du cycle O2C

Le processus order to cash se décline en plusieurs étapes qui s’enchaînent de manière chronologique :

  1. Réception et traitement d’une commande
  2. Analyse de la solvabilité client et négociation du prix
  3. Exécution et livraison de la commande
  4. Facturation
  5. Encaissement et gestion des impayés
  6. Analyse et reporting

1. Réception et traitement d’une commande

Le processus Order-to-Cash commence dès que vous recevez une commande, que ce soit via votre site web, par téléphone ou en boutique. À ce stade, il faut enregistrer les informations clés de la commande dans votre CRM (produits commandés, quantités, prix, coordonnées du client, adresse de facturation et de livraison). Une saisie rigoureuse permet d'éviter les litiges et d'accélérer l'ensemble du processus.

L'intégration des données dans un ERP est également importante. Elle permet par exemple de vérifier rapidement la disponibilité des stocks et d’ajuster les délais de livraison en conséquence. Un ERP connecté optimise le flux d'informations et limite les risques d’erreurs humaines.

Remarque
L'usage d’outil comme l’EDI (Échange de Données Informatisé) permet d’enregistrer directement dans votre système (ou d’envoyer à vos fournisseurs) les détails des commandes sans intervention manuelle. Cela réduit le risque d’erreur et le temps de traitement.

Enfin, la traçabilité et la transparence sont également importantes : informer vos clients en temps réel de l’avancement de leur commande renforce leur confiance et réduit les sollicitations inutiles.

2. Analyse de la solvabilité client et négociation du prix

Avant de valider une commande, il est judicieux d’évaluer la solvabilité du client, en effectuant des recherches ou en analysant son historique de paiements afin de déterminer un plafond de crédit adapté. Par exemple, utiliser un système de scoring de solvabilité permet d'anticiper les risques d'impayés et de prendre des décisions éclairées rapidement.

Si le client présente un risque faible, vous pouvez proposer des avantages commerciaux, comme des remises ou des conditions de paiement plus flexibles. Cependant, une remise doit être précisément calculée afin de ne pas compromettre la rentabilité de la commande. Là encore, des outils digitaux permettent de simuler rapidement plusieurs scénarios, de proposer des tarifs cohérents et d'éviter les erreurs manuelles.

Remarque
En disposant d’informations sur la solvabilité du client et son historique de paiement, vous êtes mieux armé pour négocier un prix ou des conditions de paiement adaptés à la situation.

3. Exécution et livraison de la commande

Une fois la commande validée, il faut maintenant l’exécuter rapidement et efficacement. Cela commence par l’émission d’un bon de commande détaillant les produits ou services commandés, les quantités, les prix et les délais de livraison.

Conseil
Informer immédiatement le client du statut de sa commande permet de limiter les appels au service client tout en renforçant sa confiance et sa satisfaction.

La phase logistique est l'étape suivante : sélection des articles en stock, emballage et étiquetage. Dans certains cas, il faut également préparer l’installation ou la configuration des produits livrés. Une bonne communication entre les différentes équipes prenant part à l’O2C est donc déterminante.

Enfin, en assurant un bon suivi de la livraison, vous pouvez informer vos clients de l'avancement de leur commande et anticiper les éventuels retards.

4. Facturation

Une fois la commande livrée, l'étape suivante du processus order to cash consiste à émettre rapidement une facture en bonne et due forme. Plus vite cette étape est réalisée, mieux c’est car en général, le délai de paiement commence à courir à la date de réception de la facture. C'est pourquoi il est essentiel de l’envoyer rapidement et de s’assurer qu’elle a bien été reçue par le client. Une facturation tardive peut allonger inutilement le cycle O2C et impacter négativement votre trésorerie

Pour être conforme, une facture doit inclure a minima : 

  1. les coordonnées du client, 
  2. le détail des produits ou services fournis, 
  3. les prix unitaires, 
  4. les taxes applicables,
  5. les conditions de paiement. 

L'utilisation d'un logiciel de facturation permet d’automatiser l’émission et l’envoi des factures mais aussi de gagner un temps précieux en éliminant les tâches répétitives. Par exemple, un logiciel bien configuré peut générer une facture au format PDF avec un lien de paiement intégré, facilitant ainsi le règlement par voie électronique pour le client.

Automatiser l'envoi des factures permet également d'améliorer le suivi des paiements. Grâce à des alertes, vous pouvez informer vos clients de l'échéance à venir ou d'un éventuel retard de paiement. Cette proactivité limite les risques d’impayés et améliore le taux de recouvrement.

5. Encaissement et gestion des impayés

Idéalement, le règlement d’une facture est effectué dans les délais, par virement ou par carte bancaire, via un lien sécurisé.

Un suivi rigoureux des paiements est essentiel pour détecter immédiatement les retards. Centraliser les informations et mettre à jour un CRM ou un ERP permet d'identifier les créances échues et de mettre à jour la comptabilité en temps réel. Automatiser le lettrage des factures payées facilite également la gestion des comptes clients.

En cas de retard de paiement, il faut agir vite et enclencher une procédure de relance efficace et personnalisée. Cela peut se traduire par une relance téléphonique ou l’envoi d’une lettre de rappel de paiement, selon le profil du client et le montant dû. Un premier rappel courtois, suivi d'une relance plus ferme en cas d'absence de réponse, permet souvent de gérer les impayés rapidement, sans recourir à des procédures contentieuses.

Si le client rencontre des difficultés financières, envisagez des facilités de paiement comme un échéancier de paiement. En règle générale, adopter une démarche bienveillante pour relancer une facture permet de préserver la relation commerciale tout en augmentant vos chances de recouvrer les sommes dues.

Remarque
Centraliser les créances en attente dans un outil dédié, comme une balance âgée, permet d'avoir une vue d'ensemble des factures impayées et de prioriser les actions de recouvrement. Cet outil vous aide à identifier rapidement les factures les plus anciennes et les montants les plus élevés, afin de concentrer vos efforts de recouvrement là où ils sont le plus nécessaires.

6. Analyse et reporting

L’analyse et le reporting sont les dernières étapes du processus Order-to-Cash, mais elles sont tout aussi importantes que les précédentes. Analyser le déroulement de chaque étape permet d’identifier les points forts de l’O2C et les axes d'amélioration.

Pour ce faire, voici quelques exemples d’indicateurs clés (KPI) qui reflètent la santé du cycle O2C :

  • Le DSO (Days Sales Outstanding) : il mesure le délai moyen entre la facturation et le paiement. Un DSO élevé est souvent synonyme de BFR (Besoin en Fonds de Roulement) élevé.
  • Le Cash conversion cycle : il mesure le temps dont une entreprise a besoin pour convertir ses stock en vente puis en argent.
  • Le taux de recouvrement : proportion des créances récupérées par rapport aux factures émises.
  • Le taux de litige : proportion de factures contestées par les clients. Un taux élevé peut signaler un manque de rigueur dans la facturation (par exemple).

Par ailleurs, l’utilisation d’outils de datavisualisation et de BI (Business Intelligence), comme Power BI ou Tableau, permettent de créer des tableaux de bord financiers dynamiques et collaboratifs facilitant le suivi de ces indicateurs. De bons outils de reporting offrent une vue d’ensemble claire à toutes les parties prenantes à l’O2C et les aident à décider de manière éclairée.

Remarque
L’analyse proactive des données permet aussi d’anticiper les problèmes et de corriger le tir rapidement. Par exemple, si votre taux de recouvrement diminue, il est peut-être temps de renforcer les procédures de relance ou d’envisager des actions de recouvrement plus fermes.

Grâce à une analyse de vos données, des conseils adaptés et une intervention au niveau opérationnel, Trezo vous accompagne dans l’amélioration de votre cycle order to cash, de A à Z. Confiez-nous la gestion de votre poste client afin d’améliorer les performances de votre entreprise tout en gagnant du temps et de l’énergie !

De la commande au paiement : optimisez chaque étape avec Trezo
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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Pourquoi optimiser le processus order to cash

Un bon process O2C permet d’entretenir de bonnes relations client

Un processus order to cash fluide assure une expérience client sans accroc, de la commande au paiement. Par exemple, des commandes traitées rapidement, des livraisons effectuées dans les délais et des factures claires montrent votre professionnalisme et renforcent la confiance et la fidélisation des clients.

L’un des leviers pour améliorer l’expérience client est de miser sur la transparence et la communication. Informer vos clients de l'avancement de leur commande, des délais de livraison et des modalités de paiement contribue à réduire les inquiétudes et les sollicitations inutiles du service client. Les systèmes CRM connectés aux ERP facilitent cette transparence en centralisant les informations et en permettant de les partager facilement avec vos clients.

La personnalisation des relances en cas de retard de paiement est aussi un atout. Une relance courtoise et adaptée au profil du client aura plus d’effet qu’une relance standardisée. Le cas échéant, proposer un paiement échelonné montre que vous comprenez les difficultés du client tout en maintenant la fermeté nécessaire au recouvrement.

Remarque
Le scoring client, basé sur l’analyse de l’historique des paiements et des comportements d'achat, permet d’anticiper les risques et d'adapter les conditions de paiement en conséquence. En identifiant rapidement les clients potentiellement à risque, vous pouvez ajuster vos actions (comme exiger un acompte) tout en maintenant une relation commerciale saine.

Par ailleurs, l’adoption de solutions digitales comme la signature électronique simplifie également le parcours client. Plutôt que de demander à votre client d’imprimer, de signer, de scanner et de renvoyer un devis, un processus 100 % digital permet de valider une commande en quelques clics seulement. Ce gain de temps est apprécié par les clients et permet d'accélérer significativement le cycle O2C… et si vous gagnez du temps, vous gagnez de l’argent !

Un bon process O2C permet de  gagner du temps…et de l’argent

Le processus order to cash implique l’intervention de plusieurs acteurs appartenant à des services différents au sein d’une entreprise. En automatisant les tâches répétitives et manuelles comme la saisie des commandes ou l'émission des factures, vous limitez les risques d’erreurs tout en libérant du temps pour vos équipes. 

Ce gain de temps permet à vos collaborateurs de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée, comme le suivi personnalisé des clients ou le développement commercial.

L’automatisation du processus O2C présente également l'avantage de réduire les délais d’encaissement. Par exemple, en automatisant l'envoi des factures dès la livraison, vous augmentez significativement vos chances d'être réglé plus vite. Les entreprises ayant automatisé leur facturation constatent généralement une diminution de leur DSO, ce qui se traduit directement par une augmentation du cash-flow.

Remarque
Pour les grandes entreprises, réduire le DSO de quelques jours peut se traduire par des dizaines de milliers d’euros de trésorerie disponible chaque mois.

Par ailleurs, élaborer un tableau de bord financier permet de surveiller en temps réel les indicateurs clés de l’O2C afin de détecter rapidement les anomalies et de prendre les décisions nécessaires. Par exemple, si vous constatez une hausse du taux de litige, il est peut-être temps d’améliorer la communication avec les clients lors de la validation de la commande ou d’évaluer la clarté de vos factures.

Cependant, tout automatiser n'est pas forcément judicieux. Si l'automatisation de la facturation est pertinente, le recouvrement des impayés nécessite souvent une intervention humaine pour être efficace. Des relances personnalisées et des échanges directs avec le client s’avèrent souvent plus productifs que des courriels standardisés et automatisés.

La centralisation des données dans un CRM et un ERP permet également de gagner du temps et d’améliorer la coordination entre les équipes commerciales, financières et logistiques. Avoir accès à des informations clients à jour et accessibles en un clic évite les allers-retours incessants. Cela facilite la prise de décision et la collaboration entre les équipes prenant part à l’O2C. 

En résumé, un processus O2C optimisé permet non seulement de réduire les coûts et d'accélérer les paiements, mais aussi d'améliorer la productivité et la trésorerie de votre entreprise.

Automatisez, sécurisez et encaissez plus vite avec Trezo.
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Victor Leboda - Fondateur Bricks collective

Comment améliorer l’efficacité de votre processus order to cash ?

Améliorer le processus Order-to-Cash repose sur l'automatisation des tâches répétitives, l'utilisation d'outils digitaux adaptés et le suivi rigoureux des indicateurs de performance. L'objectif est de raccourcir le cycle entre la commande et l'encaissement tout en minimisant les risques d'erreurs et d'impayés.

Utiliser des outils numériques pour automatiser le traitement des commandes

L'automatisation est l'un des piliers d'un processus O2C optimisé. En utilisant des solutions digitales comme Esker, vous pouvez fluidifier le traitement des commandes et éliminer les tâches manuelles répétitives. Par exemple, des commandes reçues par email peuvent être automatiquement saisies et enregistrées dans votre ERP sans intervention humaine.

L'EDI (Échange de Données Informatisé) est également un levier puissant. Il permet de transmettre automatiquement les commandes, factures et avis d’expédition entre votre entreprise et vos partenaires commerciaux. Cela garantit des échanges plus rapides et plus fiables, limitant les risques d'erreurs et les délais inutiles.

Un bon logiciel de facturation permet également d’émettre et d’envoyer automatiquement une facture dès la livraison du produit ou du service. Calculez votre DSO et vous verrez que cette fonctionnalité peut réduire significativement le délai moyen de paiement de vos créances clients.

Centraliser les données clients pour une gestion simplifiée

La centralisation des données clients dans un CRM aide à garantir la cohérence et l’efficacité du processus O2C. Un CRM permet de regrouper toutes les informations clés : historique des commandes, comportement de paiement, conditions tarifaires négociées, etc. Cela facilite non seulement le traitement des commandes, mais aussi la gestion des relances et le suivi des paiements.

Un CRM connecté à votre ERP permet d'éviter les doublons et les erreurs de saisie. Par exemple, dès qu'une commande est passée, toutes les informations peuvent automatiquement être mises à jour dans l’ERP : disponibilité des stocks, préparation logistique, émission de la facture. Sans outil adapté, ces tâches incombent aux employés (qui peuvent faire des erreurs ou prendre du retard).

Enfin, la visibilité sur les données en temps réel permet également d'identifier rapidement les clients à risque et d'adapter les conditions de paiement en conséquence. Par exemple, une centralisation des données clients permet d’identifier rapidement un mauvais payeur et de lui proposer le versement d’un acompte à la commande afin de limiter les risques d'impayés.

Utiliser des outils collaboratifs pour fluidifier la communication entre services

Le processus O2C implique plusieurs services : commercial, logistique, finance, recouvrement etc... Utiliser des outils collaboratifs comme Slack ou Microsoft Teams permet d'améliorer la communication et la productivité des équipes. Par exemple, un canal dédié sur Teams peut permettre à l'équipe commerciale d'informer en temps réel les équipes logistiques d'une commande urgente.

Les outils de gestion de projet comme Trello ou Asana facilitent aussi le suivi de projet et le respect des échéances. Chaque équipe peut visualiser l'avancement du traitement des commandes, des expéditions et des encaissements.

Dématérialiser les documents et favoriser les paiements électroniques

La dématérialisation des documents (devis, factures, bons de commande) permet d'accélérer le processus O2C en supprimant les délais liés au papier. Un logiciel de facturation électronique comme Esker ou Zeendoc permet d’émettre des factures conformes et de les transmettre par email dès que cela est possible.

Les paiements électroniques sont également un levier d'amélioration important. En proposant des solutions de paiement en ligne sécurisées, vous simplifiez le règlement pour vos clients et réduisez les délais d’encaissement.

Suivre les indicateurs financiers avec des tableaux de bord dédiés

Le suivi des indicateurs financiers est indispensable pour piloter efficacement le processus O2C. Rappel des KPIs clés à surveiller en priorité :

  • Le DSO
  • Le Cash conversion cycle
  • Le taux de recouvrement
  • Le taux de litige

L'utilisation d'outils de Business Intelligence comme Power BI, Tableau software ou Looker Studio permet de créer des tableaux de bord dynamiques et intuitifs. Ces outils offrent une vue d'ensemble précise et aident à détecter rapidement les anomalies pour ajuster le processus O2C en conséquence.

Faire appel à Trezo pour un accompagnement personnalisé

Optimiser le processus O2C demande du temps et des compétences spécifiques. Faire appel à Trezo vous permet de bénéficier d'un accompagnement sur-mesure, comprenant :

  • L’analyse des performances actuelles du processus O2C.
  • La mise en place d’outils adaptés pour automatiser les tâches répétitives (comme la facturation).
  • L’intervention d’une équipe opérationnelle chargée du recouvrement des impayés.
  • La formation de vos équipes pour garantir l’adhésion et la maîtrise de chaque étape du processus order to cash.

Nous proposons également des audits réguliers pour identifier les axes d’amélioration et ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus. Cet accompagnement personnalisé permet d’optimiser durablement le processus order to cash tout en vous permettant de rester concentré sur votre cœur de métier.

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Marie Taquet - CEO @Iconoclass
échéancier de paiement
Gestion des impayés

Conseils et bonnes pratiques pour recouvrer une créance grâce à un paiement échelonné

Qu’est-ce qu’un échéancier de paiement ?

“En France, seule une petite moitié des entreprises paie ses fournisseurs sans retard”
Banque de France

Un échéancier de paiement est un accord amiable permettant à un débiteur de régler sa dette en plusieurs versements, sur une période convenue avec son créancier. Cette solution peut être mise en place aussi bien pour une entreprise que pour un particulier.

L’échelonnement d’une dette permet ainsi à une entreprise de garder un certain contrôle sur la gestion de son poste client, tandis que le débiteur bénéficie d’un cadre souple pour honorer ses obligations sans compromettre sa trésorerie.

Remarque
Un échéancier de paiement n’a pas de valeur juridique contraignante comme un titre exécutoire. En cas de non-respect du calendrier de paiement, le créancier devra engager des actions contentieuses pour recouvrer la facture à l’origine de l’échéancier.

La mise en place d’un échéancier ne prolonge pas le délai de prescription d’une facture, dont la durée varie en fonction du statut du débiteur :

  • Pour une facture adressée à un professionnel (commerçant ou entreprise), le délai de prescription est de 5 ans à compter de la date de réception de la facture. 
  • Pour une facture adressée à un particulier, ce délai est réduit à 2 ans.

Ainsi, si votre échéancier de paiement s’étend sur plusieurs années, assurez-vous qu’il ne dépasse pas ces délais légaux. Après le délai de prescription, il n’est plus possible d’engager une action judiciaire, ce qui peut engendrer l’irrecouvrabilité de la créance.

Quand proposer (ou non) un échelonnement de paiement à un client ?

Proposer un échéancier de paiement n’est pas systématique. Il s’agit d’une démarche volontaire de la part du créancier afin d’accorder une facilité de paiement à son débiteur.

Remarque
Un échéancier de paiement peut être proposé dès la signature d’un contrat. C’est par exemple une solution couramment utilisée dans le secteur du BTP ou lorsque le contrat implique la réalisation d’un ensemble de prestations coûteuses (ex : design, développement et hébergement d’un site e-commerce).

En général, un échéancier de paiement est utilisé pour prévenir ou guérir une situation d’impayé. Avant la date d’échéance de la facture, une relance courtoise peut permettre au client de faire part des difficultés financières qu’il rencontre. Proposer un paiement échelonné permet alors d’éviter un retard de paiement.

Lorsque la facture est déjà échue et que les relances n’ont pas abouti, proposer un échéancier peut être un dernier rempart avant l’envoi d’une mise en demeure et le démarrage d’une procédure de recouvrement judiciaire.

Cependant, lorsque le débiteur rencontre des difficultés financières, proposer un paiement échelonné peut parfois présenter plus de risques que d’avantages. Il est donc important de proposer ou non cette solution en fonction du profil de votre client.

Concrètement, nous vous conseillons de : 

  • Privilégier les clients historiques qui traversent une période difficile mais qui ont toujours respecté leurs engagements financiers.
  • Vous méfier des nouveaux clients car il est difficile d’évaluer leur bonne foi et leur capacité à honorer votre facture. 
  • Évitez de proposer un échéancier en fin de relation commerciale car votre client sera moins motivé à respecter son obligation s’il n’a plus vocation à travailler de nouveau avec vous.
Attention
Ne proposez pas un échéancier de paiement à un client qui est visé par une procédure collective (ex : redressement judiciaire, sauvegarde etc…). Dans cette situation, toute créance est gelée et soumise aux décisions du mandataire judiciaire. Votre client ne peut donc plus régler librement ses dettes.

La gestion des factures et la gestion du recouvrement prennent de plus en plus de temps et de ressources à votre entreprise ? Faites appel à Trezo !

Grâce un accompagnement sur-mesure et à une équipe formée à notre méthodologie, nous pouvons agir en votre nom afin de réduire vos délais de paiement, de limiter les risques d’impayés, de recouvrer rapidement les impayés existants et d’améliorer l’ensemble de votre processus d’order to cash (en veillant à conserver une dimension humaine à chaque étape).

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Victor Leboda - Fondateur @ Bricks collective

Comment mettre en place un échéancier de paiement ?

Pour mettre en place correctement un échéancier de paiement, il faut : 

  1. Analyser la situation de votre client afin de proposer un échéancier adapté
  2. Formaliser l’accord amiable par écrit

Analyser la situation du client afin de proposer un échéancier adapté

Un paiement échelonné repose sur un compromis. Il ne s’agit pas d’imposer arbitrairement un calendrier mais de trouver un accord qui vous permet de recouvrer votre créance tout en respectant les capacités financières de votre client. 

En effet, il est inutile de proposer des mensualités trop élevées si votre client n’a pas la capacité financière de les respecter. Un échéancier trop ambitieux risque d’échouer rapidement, entraînant pour vous un retour à la case départ et une perte de temps. A l’inverse, un échéancier trop long peut fragiliser votre trésorerie et renvoyer une image laxiste de votre entreprise. Tout est une question d’équilibre.

Avant de mettre en place un échéancier, vous devez vous intéresser à : 

  1. L’origine des difficultés financières de votre client : le retard de paiement est-il lié à un free cash flow temporairement négatif ou reflète-t-il une fragilité structurelle de votre client ?
  2. L’existence d’autres dettes impayées : si le débiteur a plusieurs créanciers qui attendent leur règlement, vous devez vous interroger sur le degré de priorité de votre facture.
  3. La solvabilité de l’entreprise : analyser différents indicateurs de santé financière d’une entreprise permet de vérifier que les échéances peuvent être honorées par votre client sans problème.‍
  4. L’arrivée de nouvelles rentrées d’argent : si votre client attend un paiement important dans les semaines à venir, un échéancier de paiement peut être une solution raisonnable. À l’inverse, si ses sources de revenus sont incertaines, le risque d’impayé augmente considérablement.
Conseil
Favorisez la communication orale en proposant à votre client un rdv par téléphone ou en personne. Une discussion ouverte permet de comprendre les réelles difficultés financières du client, de s’assurer de sa bonne foi et de lui montrer que vous êtes disposé à l’aider.

Enfin, en contrepartie d’un paiement échelonné, il est judicieux d’exiger un premier paiement immédiatement. Ce versement, même symbolique, montre le sérieux de votre démarche et la sincérité de votre client vis-à-vis de son engagement à régler sa dette (et à respecter l’échéancier). Pour simplifier la tâche à votre client, vous pouvez lui envoyer par mail un lien de paiement afin de lui permettre de verser la première échéance directement.

Formaliser l’accord amiable par écrit

Une fois un accord amiable trouvé, il est essentiel de le formaliser par écrit. Si la loi n’impose pas une telle démarche, elle reste fortement recommandée car un document signé apporte une preuve tangible de l’engagement de votre client et renforce votre position en cas de litige. En effet, un accord oral non documenté, aussi sincère soit-il, repose uniquement sur la bonne foi du débiteur et ne protège pas juridiquement le créancier en cas de non-paiement.

En cas de procédure judiciaire, un échéancier écrit et signé constitue une reconnaissance de dette. Ainsi, ce document prouve sans ambiguïté l’existence de l’engagement du client.

Pour être juridiquement recevable, une lettre confirmant la mise en place d’un échéancier de paiement doit comporter des informations précises et détaillées, telles que :

  • Les coordonnées complètes du créancier et du débiteur : raison sociale, adresse, numéro de SIRET pour les entreprises, informations personnelles pour les particuliers.
  • La nature et l’origine de la dette : mentionner les références de la facture concernée et son objet, c’est-à-dire la prestation réalisée ou le bien livré.
  • Le montant total de la dette : préciser le montant initial dû avant la mise en place de l’échéancier.
  • Le détail des paiements échelonnés : indiquer le montant exact de chaque échéance, ainsi que les dates de paiement convenues.
  • Le mode de règlement : virement bancaire, prélèvement automatique, chèque…
  • Une clause de caducité (optionnelle mais recommandée) : prévoir qu’en cas de non-respect d’une échéance, la totalité du montant de la facture redevient immédiatement exigible.
  • Les signatures des deux parties : un échéancier signé prouve l’engagement du débiteur et scelle l’accord amiable.

Voici un modèle de lettre qui peut être envoyée après une relance téléphonique afin de confirmer la mise en place d’un échéancier de paiement :

OBJET : CONFIRMATION DE NOTRE ACCORD D'ÉCHÉANCIER DE PAIEMENT

[LIEU] [DATE]

[Madame; Monsieur],

Cette lettre a pour objet de confirmer notre accord effectué en date du [DATE DE L’ACCORD], concernant le règlement des créances en retard de paiement pour un montant de  [MONTANT] euros relatives à l'affaire/commande/contrat [REFERENCES].

Nous prenons acte de vos difficultés financières et acceptons, de manière exceptionnelle, les décalages de paiement ci-dessous qui ne pourront cependant être prolongés au-delà des dates indiquées ci-après.

Détails de notre accord :

[DECRIRE L’ECHEANCIER DE PAIEMENT CONVENU AVEC :

  • LES DATES DE PAIEMENT,
  • LES MONTANTS,
  • LE MOYEN DE PAIEMENT]

Merci de nous retourner une copie du présent document signée et précédée de la mention "bon pour accord", au plus tard le [DATE]. A défaut les termes du présent accord deviendront caducs, et les créances en retard continueront à porter intérêt depuis leur date d'exigibilité initiale jusqu'à leur paiement intégral.

Nous vous rappelons que :

  • Le défaut de paiement d’un terme du nouvel échéancier à bonne date entraînera de plein droit l’exigibilité de toutes les sommes dues par vous, même si elles ont donné lieu en tout ou partie à la création de traites ou à la réception de billet à ordre. En outre, nous nous réservons le droit de suspendre l’exécution de nos propres obligations jusqu’au complet paiement des sommes exigibles.
  • Les éventuels frais, débours et honoraires de spécialistes engagés par notre société pour obtenir le paiement des créances seront à la charge intégrale du client.

Veuillez agréer, [Madame, Monsieur], nos salutations distinguées.

[VOTRE NOM]

[VOTRE TITRE]

[VOTRE N° DE TELEPHONE]

[VOTRE EMAIL]

[VOTRE SIGNATURE]

Une fois l’échéancier formalisé et validé par votre client, votre travail n’est pas fini ! Vous devez impérativement suivre les paiements afin de réagir immédiatement au moindre retard. Mettez donc à jour votre logiciel de facturation ou votre outil de suivi des encours client afin d’être alerté si une échéance n’a pas été respectée.

Pour recouvrer vos créances tout en restant concentré sur la croissance de votre entreprise, faites appel à Trezo ! Agissant en votre nom, notre approche sur-mesure s’adapte au profil de vos clients et aux valeurs de votre entreprise. Prenez rdv avec nous et découvrez notre méthodologie testée et approuvée.

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Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Pourquoi recourir à un paiement échelonné ?

Mettre en place un échéancier de paiement permet :

  1. d’accélérer le recouvrement d’une facture et d’éviter les créances irrecouvrables
  2. de préserver ou de renforcer la relation commerciale avec votre client
  3. d’éviter une procédure de recouvrement judiciaire longue et coûteuse

Accélérer le recouvrement d’une facture et éviter les créances irrécouvrables

Il paraît contre-intuitif de penser qu’un échelonnement de paiement puisse accélérer le recouvrement d’une créance. Pourtant, lorsqu’un client est en difficulté, cette solution peut être plus efficace qu’une procédure de relance insistante et n’offrant aucune alternative au débiteur.

En effet, si votre client sait qu’il est incapable de payer votre facture en une seule fois, il peut être tenté d’éviter vos appels, d’ignorer vos relances ou de repousser l’échéance en espérant trouver une solution plus tard. Cette attitude entraîne souvent un blocage de la situation ainsi que des tensions dans la relation avec votre client. À l’inverse, proposer un échéancier montre que vous êtes ouvert à un aménagement et votre client, reconnaissant, sera plus enclin à faire un effort pour honorer sa dette.

Remarque
Un échéancier doit cependant rester raisonnable. Proposer un étalement sur deux ans alors que la solvabilité de votre client est incertaine risque d’être inefficace et de reporter le problème plutôt que de le résoudre. En revanche, un échéancier sur trois à six mois peut offrir au débiteur une marge de manœuvre suffisante sans pour autant vous exposer à un risque important.

Préserver ou renforcer la relation commerciale

Proposer un paiement échelonné à un client est un geste commercial qui montre l’intérêt que vous portez à son activité et à la relation commerciale qui vous lient.

Dans un contexte B2B, un client qui rencontre des difficultés ponctuelles peut néanmoins être un partenaire avec qui vous pouvez travailler sur le long terme. Sa fidélisation est donc précieuse pour votre activité.

Gardez à l’esprit que rien ne vous oblige à étaler le paiement de votre facture. En tendant la main à un client qui traverse une période difficile et en lui permettant de surmonter ses difficultés grâce à l’échéancier que vous lui avez proposé, votre client vous en sera reconnaissant. Une fois ses difficultés derrière lui, il sera logiquement plus enclin à vous privilégier ce fournisseur pour ses prochains achats.

C’est pourquoi il est très important d’adopter une approche bienveillante dans la gestion des impayés. C’est en faisant preuve d’écoute et de patience que vous renforcez l’image de votre entreprise et la relation commerciale avec votre clientèle.

Remarque
Donner une dimension humaine au recouvrement amiable ne veut pas dire qu’il faut tout accepter. Demandez toujours une contrepartie (comme un paiement immédiat) afin de vous assurer que votre client n’abuse pas de votre gentillesse.

Éviter une procédure de recouvrement longue et coûteuse

Lorsque toutes les relances de factures échouent et qu’un client ne paie pas sa dette même après la mise en place d’un échéancier de paiement, vous n’avez pas d’autres options que d’engager une procédure de recouvrement judiciaire. Or, la voie contentieuse peut s’étendre sur plusieurs mois, voire plusieurs années, et les frais engagés (huissiers, avocats, frais de justice) peuvent parfois dépasser le montant de la créance elle-même.

Un paiement échelonné adapté permet donc d’éviter d’engager une action judiciaire dont l’issue est incertaine et qui risque de détériorer la réputation de votre entreprise. En effet, un fournisseur qui attaque un (ou plusieurs) de ses clients en justice peut être perçu comme agressif et peu enclin au dialogue, ce qui peut nuire à son image et rendre la signature de nouveaux contrats plus difficiles.

Que faire si le calendrier de paiement n’est pas respecté ?

Si un client ne paie pas ses mensualités comme prévu, la pire erreur à commettre serait de rester passif. Plus le retard s’accumule, plus la probabilité de recouvrer la totalité de la dette diminue. Il est donc essentiel de réagir rapidement et de manière appropriée, en tenant compte du contexte et du comportement du débiteur.

Lorsqu’un mauvais payeur ne respecte pas son échéancier, vous pourriez être tenté de lui accorder un délai supplémentaire ou de réviser à la baisse le montant des mensualités. Cette approche peut sembler logique, notamment si le client traverse une période financièrement délicate.

Cependant, cette solution n’est pas recommandée car si votre client n’a pas respecté un premier échéancier, il y a de fortes chances qu’il ne respecte pas non plus un second accord plus souple. Dans la plupart des cas, il est préférable de maintenir l’échéancier initial et d’exiger un paiement immédiat avant toute nouvelle négociation.

Face à un retard de paiement, un message de rappel de paiement doit être envoyé rapidement. Idéalement, celui-ci doit être réalisé par téléphone car un contact direct permet de comprendre rapidement la situation et d’obtenir des réponses immédiates.

Remarque
Une relance rapide permet de savoir si le retard de paiement est dû à un simple oubli. Autrement, un refus ou une esquive de la part du client est un signal d’alerte qui révèle un problème plus sérieux.

Si le client reste injoignable ou donne des excuses vagues pour justifier le non-paiement d’une échéance, il est alors justifié de lui adresser une lettre mise en demeure de payer (envoyée en recommandé avec accusé-réception). Cette lettre doit rappeler l’accord initial et les conséquences potentielles d’un défaut de paiement, comme des pénalités de retard ou des actions contentieuses pour recouvrir l’intégralité de la dette.

Enfin, lorsque toutes les relances et tentatives amiables ont échoué, il ne reste plus qu’une seule option : le recours en justice. En fonction de votre situation, plusieurs procédures existent :

  • L’injonction de payer : procédure rapide et peu coûteuse permettant d’obtenir un titre exécutoire.
  • Le recouvrement des petites créances : lorsque la créance est inférieure à 5000 € (pénalités de retard incluses), cette procédure simplifiée permet de saisir un commissaire de justice afin d’obtenir un titre exécutoire.
  • Le référé provision : pour réclamer le paiement rapide de la créance lorsque son montant fait peser un risque important sur la viabilité de votre entreprise.
  • L’assignation en paiement : recours plus long à envisager lorsque la facture fait l’objet d’un litige avec votre client.

Chez Trezo, nous accompagnons nos clients de l’émission d’un devis à l’encaissement d’une facture. Après avoir proposé un échéancier de paiement (si cela est pertinent), nous pouvons également engager des actions contentieuses afin de recouvrer une facture impayée.

Pour vous permettre de financer votre trésorerie sans attendre une décision de justice, nous proposons également une solution d’affacturage qui vous permet, à certaines conditions, de recouvrer le montant d’une facture impayée en seulement 48h.

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Financement trésorerie
Gestion de la trésorerie

Comment financer un besoin de trésorerie ?

Qu’est ce qu’un besoin de trésorerie ?

Un besoin de trésorerie vient du décalage entre les encaissements et les décaissements. En d’autres termes, c’est le moment où votre entreprise doit payer (salaires, fournisseurs, loyers…) alors que l’argent n’est pas encore rentré. Cette tension n’est pas nécessairement le signe d’un problème structurel mais elle peut mettre en péril une activité si elle persiste ou s’intensifie.

Toutes les entreprises, y compris les plus solides, traversent à un moment ou un autre une période où la trésorerie vient à manquer. Par exemple, une entreprise en pleine croissance voit son chiffre d’affaires augmenter mais la trésorerie fond car avant de pouvoir encaisser ses factures, il faut recruter, augmenter les stocks, investir dans des outils etc... 

À l’inverse, certaines entreprises rencontrent un besoin de trésorerie en raison d’un contexte difficile : chute du chiffre d’affaires, hausse soudaine des coûts, retards de paiement clients… C’est ce qu’on a vu pendant la pandémie de Covid-19 : les entreprises ont continué à payer leurs charges fixes alors que leur activité était à l’arrêt ou fortement ralentie.

En somme, il existe une multitude de causes à l’origine d’un besoin de trésorerie. Certaines relèvent du développement naturel de l’activité. D’autres, plus conjoncturelles, imposent une réponse rapide sous peine de fragiliser durablement l’entreprise. L’important est de calculer et de suivre votre trésorerie nette afin de pouvoir anticiper un problème de trésorerie et de mobiliser rapidement les bons leviers pour le résoudre.

Remarque
Il est important de distinguer le besoin ponctuel du déséquilibre structurel. Un besoin ponctuel peut se résoudre avec un financement à court-terme ou une optimisation du cycle de facturation. Un déséquilibre structurel implique quant à lui une refonte du modèle économique.

Pour faire face à un besoin de trésorerie ponctuel, deux stratégies sont envisageables :

  1. Améliorer l’efficacité de la gestion du poste client afin d’augmenter la trésorerie en réduisant le délai qui sépare une commande de son encaissement.
  2. Utiliser des solutions de financements externes (crédit, affacturage, subventions etc…)

Optimiser le poste client : une solution de financement interne

Pour financer votre trésorerie, optimiser la gestion du poste client est souvent un bon point de départ. La logique est simple : encaisser plus vite, c’est récupérer du cash sans emprunter. Parfois, quelques jours de gagnés sur vos délais de paiement est plus intéressant qu’un crédit court terme.

Réduire le délai moyen de paiement des clients (DSO)

Le DSO (Days Sales Outstanding) mesure le délai moyen de paiement de vos clients. Plus il est long, plus votre trésorerie est mobilisée. Réduire ce DSO, ne serait-ce que de quelques jours, peut représenter des milliers d’euros en plus dans votre trésorerie.

A titre d'exemple
Une entreprise réalisant 150 000 euros de chiffre d’affaires mensuel et encaissant ses règlements à 60 jours peut récupérer environ 10 000 € de trésorerie pour chaque jour de DSO gagné.

Pour faire baisser le DSO, une solution simple consiste à renégocier les conditions de paiement : raccourcir le délai de paiement, demander un acompte à la commande ou proposer une remise en cas de paiement anticipé.

Vous pouvez également financer votre besoin de trésorerie, voire même générer du free cash flow, en payant vos fournisseurs plus tard. Attention cependant car si cela n’est pas fait d’un commun accord, cela peut affecter la relation commerciale.

Cependant un détail souvent sous-estimé : le timing d’émission de vos factures. En général, la date d’échéance est fixée au moment où votre client reçoit sa facture. Par conséquent, plus vous tardez à envoyer vos factures, plus vous repoussez leur encaissement. Or, dans de nombreuses entreprises, la facturation n’est pas automatisée et dépend d’un traitement manuel (parfois relégué en fin de semaine ou en fin de mois).

Ainsi, automatiser l’émission et l’envoi de vos factures peut permettre de transformer plus rapidement une vente en argent comptant et donc de financer votre besoin de trésorerie.

Suivre et relancer les factures de manière proactive

Renégocier les conditions de paiement, c’est une chose. Mais encore faut-il que les clients respectent l’échéance.

Beaucoup d’entreprises se contentent d’attendre le dépassement de la date d’échéance pour réagir alors qu’avec un suivi proactif, vous pouvez anticiper les risques d’impayés et relancer au bon moment.

Une bonne gestion des factures, commence par la mise en place d’une balance âgée des créances clients. Cet outil vous offre une vision claire de toutes les factures en cours, classées par tranches d’échéance (non échues, en retard de 30 jours, de 60 jours, de plus de 90 jours etc…).

Remarque
Associez cela à un système de scoring pour repérer les mauvais payeurs ou les clients à risque. Vous pouvez alors adapter votre manière de gérer les impayés : relancer plus tôt ou plus fréquemment, facturer des pénalités de retard ou renforcer vos conditions contractuelles en fonction de chaque client.

Pour être efficace, la relance d’une facture impayée doit être personnalisée et envoyée via un canal de communication efficace. Par exemple, une relance téléphonique permet d'obtenir immédiatement des explications sur le retard de paiement et de proposer une facilité de paiement (comme un échéancier de paiement) si votre client rencontre des difficultés financières. Sans réponse ou réaction de la part du client après un premier rappel, une lettre de relance courtoise peut être envoyée quelques jours plus tard afin de le rappeler à ses obligations.

Former les équipes à la gestion du poste client

Pour piloter le poste client avec efficacité, les équipes doivent être bien formées, bien outillées et bien coordonnées. Dans les petites structures, la gestion des créances repose souvent sur une seule personne. Dans les plus grandes, c’est un sujet parfois cloisonné entre le service comptabilité et les commerciaux.

Pour optimiser le poste client, il faut que les équipes soient responsabilisées et qu’elles maîtrisent les outils nécessaires au bon déroulement d’une vente, de la signature du devis au paiement. Par exemple, un commercial doit comprendre que son rôle ne s’arrête pas à la signature du devis. La direction doit disposer d’un tableau de bord financier contenant les  indicateurs qui permettent d’évaluer la santé financière de l’entreprise et d’anticiper les besoins de trésorerie.

Chez Trezo, nous aidons nos clients à structurer et à gérer leur poste client. Nous intervenons à la fois au niveau stratégique (calcul du DSO, cartographie des risques, diagnostic du processus Order to Cash) et au niveau opérationnel (procédure de relance, outils de suivi, coaching d’équipe). Notre objectif est simple : vous aider à augmenter votre trésorerie en encaissant mieux, plus vite et plus sereinement.

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Les solutions de financement externes

Pour financer la trésorerie d’une entreprise, 6 options sont possibles :

  1. Le crédit bancaire
  2. L’affacturage ou la cession Dailly
  3. Le crédit inter-entreprises
  4. La cession-bail (Lease-back)
  5. Les aides et subventions auxquelles vous êtes éligibles
  6. Le financement participatif

Le crédit de trésorerie bancaire : découvert, facilités et crédits court terme

De nombreuses entreprises confrontées à un creux de liquidités ont recours au crédit bancaire pour absorber un décalage client, constituer un stock ou financer une activité saisonnière.

1️⃣La facilité de caisse est une autorisation temporaire de solde débiteur accordée par votre banque, généralement pour quelques jours par mois. Simple à mettre en œuvre et souple à utiliser, elle permet de couvrir un besoin court et ponctuel, sans démarche répétée. Vous ne payez des agios que sur la somme réellement utilisée. En revanche, son coût reste élevé (jusqu’à 10-15 % par an) et l’accord est révocable à tout moment.

2️⃣Le découvert autorisé, plus structuré, offre une ligne de trésorerie à court terme (jusqu’à 90 jours ou plus) avec un plafond prédéfini. Il est adapté aux entreprises dont le besoin de financement est récurrent. Là encore, les intérêts s’appliquent uniquement aux montants tirés. Ce type de crédit exige une gestion rigoureuse car dépasser le plafond de crédit expose à des pénalités et à des incidents bancaires.

Remarque
La différence entre facilité de caisse et découvert tient à la durée (quelques jours contre plusieurs semaines ou mois) et au formalisme (le découvert fait l’objet d’un contrat, la facilité de caisse est plus souple).

3️⃣Autre option pour financer un besoin de trésorerie : le crédit saisonnier, aussi appelé crédit de campagne. Il permet de financer une période d’activité spécifique (récolte, saison touristique, rentrée scolaire...) avec remboursement en une fois à la fin de la saison. Cela permet d’aligner le financement de la trésorerie sur le cycle économique de l’entreprise. Le coût est souvent inférieur à celui d’un découvert mais il nécessite un bon prévisionnel. En cas de retard d’encaissement ou de baisse d’activité, le remboursement peut devenir problématique.

La cession Dailly et l’affacturage

Pour financer une trésorerie tendue, deux mécanismes permettent de transformer rapidement des factures en liquidités : la cession Dailly et l’affacturage.

La cession Dailly consiste à céder ses créances professionnelles à une banque en contrepartie d’un financement immédiat. Une fois la créance transmise, c’est la banque qui devient créancière. La procédure est simple et rapide : il suffit de remplir un bordereau de cession. La créance peut être cédée avec ou sans information du débiteur.

  • Avantage : c’est une solution souple, accessible aux entreprises avec une bonne relation bancaire. 
  • Inconvénient : elle ne couvre pas le risque d’impayé.

L’affacturage, quant à lui, repose sur un contrat entre l’entreprise et un factor. Vous cédez vos factures à ce tiers, qui vous en avance immédiatement une grande partie et prend en charge leur recouvrement. L’affacturage peut inclure une assurance contre les impayés et des services annexes (relance, comptabilité client, analyse de solvabilité).

  • Avantage : vous sécurisez vos encaissements et externalisez la gestion du recouvrement. L’affacturage est particulièrement utile aux entreprises en croissance rapide car cela permet de réduire rapidement le DSO et de rassurer les banques. 
  • Inconvénient : si la stratégie de recouvrement du factor est trop intrusive ou trop agressive, cela peut porter atteinte aux relations commerciales.

Trezo, en partenariat avec Karmen, propose une solution d’affacturage en ligne qui permet de financer vos factures en 48 heures. Aucun engagement de volume, pas de frais cachés, et une gestion 100 % dématérialisée. Une alternative simple et sécurisée pour financer votre trésorerie rapidement.

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Crédit inter-entreprises

Le crédit inter-entreprises désigne les délais de paiement accordés entre professionnels. Lorsqu’un fournisseur vous accorde 30, 45 ou 60 jours pour régler une facture, il vous accorde un crédit de trésorerie. Ce mécanisme, aussi banal qu’indispensable, représente la première source de financement des entreprises françaises, bien avant les banques.

Négocier des délais de paiement plus longs avec vos fournisseurs permet de conserver du cash en caisse plus longtemps mais cette stratégie a ses limites. Elle peut fragiliser la trésorerie de vos fournisseurs, générer des tensions commerciales, voire nuire à votre image si elle est perçue comme une pression abusive. Le crédit inter-entreprises repose sur la confiance mutuelle et l’équilibre de la relation commerciale.

Cela dit, il existe une solution intermédiaire : le reverse factoring (ou affacturage inversé). Dans ce schéma, c’est vous, en tant que client, qui initiez la solution de financement : un factor paie vos fournisseurs comptant, tandis que vous le remboursez selon un calendrier prédéfini. Vos fournisseurs sont payés sans délai et vous conservez votre trésorerie.

Le reverse factoring est un système gagnant-gagnant mais cette solution reste encore peu démocratisée chez les TPE/PME, souvent faute de connaissances ou d’accès à un factor. Elle nécessite également une bonne organisation interne et un volume de factures suffisant pour justifier le dispositif.

La cession-bail (Lease-back)

La cession-bail, ou lease-back, consiste à vendre un actif immobilisé de l’entreprise (comme un bâtiment, un véhicule ou une machine) à un organisme financier, puis à le reprendre immédiatement en location via un contrat de crédit-bail. Autrement dit, vous transformez un bien que vous possédez en liquidités tout en conservant son usage opérationnel.

Ce mécanisme permet de financer un besoin de trésorerie sans interrompre l’exploitation. C’est une solution particulièrement intéressante pour financer un projet de développement ou rééquilibrer votre BFR.

Avantages : 

  • Cette opération ne dégrade pas votre endettement au sens strict, car elle repose sur la cession d’un actif existant,
  • Les loyers sont fiscalement déductibles, ce qui améliore votre résultat imposable, à la différence d’un remboursement classique de prêt.

Cependant, le coût global (intérêts, frais de dossier, loyer) peut être supérieur à un financement classique. Enfin, en cas de défaut de paiement des loyers, vous risquez de perdre l’usage de l’actif. Le lease-back est donc à manier avec prudence.

Les aides et subventions publiques

L’État et les collectivités territoriales proposent plusieurs dispositifs pour aider les entreprises à financer leur trésorerie. Ces aides prennent la forme de prêts à taux préférentiels, d’avances remboursables, de subventions, de reports de charges ou de garanties. Leur accès dépend souvent de la taille de l'entreprise, de son secteur et de sa situation financière.

1️⃣Parmi les dispositifs les plus mobilisés, on trouve les prêts garantis par l’État (PGE), déployés massivement pendant la crise du Covid-19. Ces prêts, accordés par les banques et garantis en partie par l’État, ont permis à de nombreuses entreprises de sécuriser leur trésorerie à court terme.

Remarque
Depuis 2023, ces prêts ne sont plus systématiquement ouverts mais certains prêts peuvent encore être mobilisés dans certains cas. Par exemple, le PGE Résilience est ouvert aux entreprises affectées par le conflit en Ukraine.

2️⃣ La Bpifrance propose également des financements pour répondre à des besoins ponctuels de trésorerie. Parmi eux :

  • Le Prêt Atout, destiné aux entreprises confrontées à des difficultés passagères.
    Le Prêt Rebond, cofinancé par les Régions, avec des conditions avantageuses (zéro garantie, taux bas).
  • Des avances remboursables, notamment pour les jeunes entreprises innovantes.

Avantages : taux souvent inférieurs à ceux du marché, absence de garantie personnelle, délai de mise en œuvre rapide en cas de dossier solide.

Inconvénients : ces aides restent conditionnées à l’acceptation du dossier par la BPI, la Région ou la collectivité. Il faut souvent monter un dossier complet et les critères peuvent exclure certaines entreprises en difficulté.

Le saviez-vous ?
En 2024, Bpifrance a injecté 60 milliards d’euros dans l’économie française sous forme de prêts, garanties et investissements (source : https://www.bpifrance.fr).

3️⃣Les régions et collectivités locales proposent également des aides ciblées pour soutenir la trésorerie. Par exemple, certaines régions peuvent accorder des subventions ou prêts à taux zéro pour permettre aux entreprises locales de faire face à une baisse d’activité, à des retards de paiement ou à un choc externe (hausse des prix de l’énergie, intempéries, etc.). 

  • Avantages : souplesse, proximité avec les réalités locales, appui individualisé.
  • Inconvénients : faible visibilité de ces aides, accès parfois limité à certains territoires ou types de structures.

4️⃣ Enfin, l’URSSAF ou les services des impôts peuvent accorder des reports d’échéances, des plans de règlement ou des remises gracieuses, en cas de difficultés avérées. Ces reports ne sont pas de véritables financements mais permettent de préserver temporairement la trésorerie, notamment sur les cotisations sociales ou la TVA.

Le financement participatif

Le financement participatif, ou crowdfunding, permet de lever des fonds directement auprès d’un grand nombre de contributeurs. C’est une alternative souple pour financer sa trésorerie sans passer par les circuits traditionnels.

Il existe deux grandes formes de financement participatif pertinentes pour la trésorerie :

  • Le crowdlending, ou prêt participatif, où des particuliers ou investisseurs prêtent directement à une entreprise via une plateforme, en échange d’un remboursement avec intérêts.
  • Le crowdfunding en don avec contrepartie, souvent utilisé par des TPE, des indépendants ou des commerçants lançant un nouveau produit, avec une livraison ou un service offert en échange.

Le crowdlending est la formule la plus adaptée pour financer la trésorerie d’une entreprise. Les montants levés peuvent aller de quelques milliers à plusieurs centaines de milliers d’euros. Le remboursement se fait en général sur 12 à 60 mois, avec des taux d’intérêt compris entre 5 % et 9 % selon le niveau de risque.

Avantages : rapidité de mise en place, peu de formalités, absence de garanties personnelles. Le financement peut aussi renforcer l’image de l’entreprise auprès de ses clients ou partenaires, en montrant qu’elle fédère une communauté autour de ses projets.

Inconvénients : des plafonds parfois limités selon la maturité de l’entreprise.

Attention
Le succès d’une campagne de financement participatif repose sur une communication bien rodée et un projet clairement formulé.
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