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Relance facture impayée
Gestion des impayés
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Publié le :
16/8/25

Modèles et conseils pour relancer efficacement une facture impayée

Il est rarement agréable de contacter un client afin de lui rappeler qu’il est en situation d’impayé. Cela est cependant indispensable car les factures impayées peuvent causer de gros dégâts sur la santé financière d’une entreprise. Pour maximiser vos chances de récupérer rapidement votre créance, la tonalité et la fréquence des relances de paiement doivent être soigneusement dosées. Dans cet article, découvrez comment rédiger et envoyer une relance de paiement efficace afin de protéger la trésorerie de votre entreprise et de conserver de bonnes relations commerciales.

Ugo Torre
Co-fondateur @Trezo
Relance facture impayée
Table des matières
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Quand et comment relancer une facture impayée ?

Un bonne relance de facture impayée doit :

  1. être réalisée de manière proactive,
  2. privilégier la voie amiable,
  3. prendre en compte les spécificités du débiteur.

Faire preuve de proactivité

Une facture impayée est dite “certaine, liquide et exigible” lorsque sa date d’échéance est dépassée et que le paiement du montant de la facture n’a pas été effectué.

Dans l’idéal, une bonne gestion du poste client permet de limiter le risque d’impayé. Lorsque un retard de paiement arrive, il faut savoir faire preuve de réactivité car les factures impayés ont un poids financier qui peut compromettre la croissance d’une entreprise, voire sa survie.

En règle générale, plus une facture impayée est ancienne, plus il est difficile de la recouvrer. Pour être efficace, la gestion d’un impayé doit être bien organisée et suivre une procédure de relance bien pensée.

Remarque
Le lendemain de la date d’échéance, un délai de prescription commence à courir sur une facture impayée. Après 5 ans, une facture B2B impayée est prescrite et devient une créance irrécouvrable si elle n’a pas été encaissée. Ce délai est de 2 ans pour une facture B2C (signée entre un professionnel et un particulier).

Mettre en place un calendrier de relance structuré maximise vos chances de récupérer une facture impayée tout en maintenant une relation client harmonieuse. Une stratégie de relance efficace consiste à envoyer une lettre de rappel à plusieurs moments clés :

  • Quelques jours avant l’échéance : un petit rappel bienveillant pour s’assurer que le client a bien reçu la facture et éviter tout oubli,
  • 5 jours après l’échéance : un message amical visant à rappeler l’échéance dépassée sans présenter (ou insinuer) de problème,
  • 15 jours après l’échéance : un message plus direct rappelant l’importance de régulariser la situation,
  • 30 jours après l’échéance : dernière relance amiable envoyée avec un ton ferme, suivi de l’envoi d’une mise en demeure.
  • Après le délai de paiement fixé par la mise en demeure : une procédure de recouvrement judiciaire doit être envisagée.

Agir proactivement avant et après l'échéance de paiement démontre le sérieux et le professionnalisme de votre entreprise. Une relance rapide rappelle au client son obligation et réduit le risque qu'il ne priorise d'autres créanciers.

Remarque
Si votre débiteur rencontre des difficultés financières, plus vite vous prenez contact avec lui et plus vite vous pouvez mettre en place des solutions adaptées, comme une facilitée de paiement, afin d’aider votre débiteur de régler sa dette.

Privilégier la voie amiable

Effectuer la relance d’une facture impayée ne vous engage pas systématiquement sur la voie des tribunaux. Au contraire, une bonne procédure de relance favorise la discussion et la recherche d’un compromis.

Les causes d’un impayé sont souvent variées et parfois légitimes. Il est important de prendre le temps de les analyser avant d’envisager des actions contentieuses. Par exemple, un oubli ou une mauvaise gestion interne de la part du client peut être rectifié facilement avec une communication bienveillante. Un litige sur le montant ou la qualité de la prestation, en revanche, nécessite une approche diplomatique pour éviter l’escalade.

Remarque
Si c’est la solvabilité du client qui est mise en cause, il peut être incapable de régler ses dettes, même avec les meilleures intentions. Dans ce cas, vous devez évaluer rapidement si la mise en place d’un échéancier de paiement est suffisant ou si vous devez envisager une procédure de recouvrement.

En tout cas, opter pour une approche amiable, humaine et bienveillante dans la gestion des impayés a plusieurs avantages :

  1. Éviter un procès long, coûteux et qui n’est pas gagné d’avance,
  2. Préserver la relation commerciale et de fidéliser votre client,
  3. Protéger la réputation de votre entreprise.

Dans la plupart des cas, une lettre de relance courtoise et personnalisée, basée sur une compréhension approfondie de la situation, suffit à obtenir le paiement de votre facture. Mais si vous êtes confronté à un client régulièrement en retard ou connu pour être un "mauvais payeur", il est judicieux de durcir le ton plus rapidement. Cette posture montre que vous êtes attentif à vos relations commerciales et que vous ne traitez pas tous vos clients de la même manière.

Remarque
Réclamer des pénalités de retard peut inciter votre client à honorer sa dette mais leur application doit être réfléchie. Pour un client historique qui traverse une période difficile, il est préférable d’éviter de les appliquer immédiatement afin de préserver la relation. En revanche, pour un débiteur récalcitrant ou en cas de litige prolongé, ces pénalités sont un moyen efficace de montrer le sérieux de votre démarche.

Adapter la procédure de relance au client

Bien que la législation soit silencieuse sur le délai qui doit séparer deux relances, il est recommandé d’adapter le temps qui sépare vos relances de paiement afin d’éviter d’irriter le client ou de nuire à la relation commerciale. L’objectif est de maintenir une pression modérée tout en laissant au client le temps de réagir.

Par exemple, un envoi trop rapproché risque d’être perçu comme une démarche agressive, à la limite du harcèlement, ce qui pourrait nuire à votre image. À l’inverse, des relances trop espacées peuvent donner au client le sentiment que vous manquez de rigueur, ce qui pourrait le dissuader de régler votre facture en priorité.

Ainsi, il est judicieux de moduler la fréquence des relances en fonction de l’historique du client : 

  • Pour un nouveau client, il peut être pertinent de privilégier de lui accorder un délai raisonnable entre les relances afin d’éviter de nuire à la relation naissante.
  • Pour un client régulièrement en retard, des relances plus rapprochées sont souvent nécessaires.
Remarque
Certaines industries ou typologies de clients peuvent nécessiter une approche particulière. Par exemple, un restaurateur, une entreprise BTP ou une grande entreprise avec des processus comptables complexes peuvent avoir besoin de délais supplémentaires pour traiter les factures. En adaptant la fréquence et les délais de paiement de vos relances à ces spécificités, vous montrez que vous comprenez les réalités de votre client et que vous êtes prêt à collaborer intelligemment.

Enfin, une bonne procédure de relance utilise au mieux les différents canaux de communication à sa disposition. Bien qu’il soit préférable d’envoyer un message de rappel de paiement par écrit afin de garder des traces, une relance peut prendre la forme d’un courrier, d’un mail ou même d’un message envoyé par une messagerie instantanée (ex : Slack, Teams, Whatsapp).

Relance par messagerie instantanée

Parallèlement aux relances écrites, il est souvent utile d’effectuer une relance téléphonique. Cela permet non seulement de découvrir rapidement la cause d’une facture impayée mais aussi de montrer que vous valorisez l’humain et la conciliation.

En faisant appel à Trezo, nous mettons en place une procédure de relance bien pensée pour recouvrer rapidement vos impayés tout en préservant la réputation et les relations commerciales de votre entreprise. Avant d’agir en votre nom, nous travaillons avec vous pour déterminer :

  • La fréquence d’envoi des relances, en fonction de la typologie de vos clients.
  • Le ton employé et la forme des relances, afin de rester cohérent avec votre image de marque.

Contrairement à une société de recouvrement, Trezo ne se limite pas à résoudre les problèmes liés aux impayés existants. Nous proposons un accompagnement sur-mesure afin d’améliorer toute la gestion de votre poste client, et de ce fait, la santé financière de votre entreprise.

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“La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres tâches.
Nous bénéficions également d'indicateurs clés qui facilitent nos prises de décision, ainsi que de conseils pertinents pour nous aider à traiter les cas clients difficiles.”
‍
Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon

5 modèles de relance pour facture impayée

5 jours avant échéance : Relance préventive

Objet : Facture [Référence] arrive à échéance dans 5 jours

Bonjour [Nom du client],

Ci-joint, vous trouverez en pièce jointe la facture [Référence] qui arrive à échéance le [Date d’échéance].

Pourriez-vous me confirmer qu’aucun détail ne vous empêche de procéder au règlement de cette facture ?

Si c’est le cas, je vous remercie de m’en informer dans les meilleurs délais.

Dans l’attente de votre réponse, je me tiens à votre disposition pour tout complément d’information.

Je vous souhaite une excellente journée,

Ce message simple, courtois et informatif réduit le risque de retard de paiement en anticipant un éventuel oubli, un problème au niveau de la facture ou un malentendu relatif aux conditions de paiement.

Autre avantage : en rappelant l’échéance à votre client, vous placez le règlement de votre facture en tête de ses priorités tout en lui montrant que vous êtes attentif et bien organisé.

5 jours après l’échéance : Première relance

Objet : Votre facture [Référence] en attente de règlement

Bonjour [Nom du client],

J'espère que vous allez bien.

Je suis [Votre nom] chargé de facturation de la société [Nom de votre entreprise].

Votre compte présente un solde débiteur total de [Montant].

Nous ne doutons pas qu'il s'agit d'un simple oubli :)
Je vous remercie par avance de procéder au règlement dans les meilleurs délais.

Vous trouverez en pièce-jointe la facture avec le lien "payer maintenant" sur lequel vous pouvez directement régulariser la situation.

Je reste à votre disposition pour toute question,

Très belle journée

Une fois la date d’échéance dépassée, le risque de non-paiement augmente à mesure que le temps passe. Une première relance rapide et bienveillante rappelle au client son obligation de paiement tout en montrant votre sérieux dans la gestion de vos créances. Cette étape joue également un rôle préventif : elle permet d’identifier rapidement si un problème sous-jacent est à l’origine du retard (erreur de facturation, difficulté financière, oubli, etc.).

15 jours après l’échéance : Deuxième relance

Objet : Retard de paiement facture [Référence] : Deuxième relance

Bonjour [Nom du client],

J'espère que vous allez bien.

Je suis [Votre nom] et je suis chargée du suivi de la facturation de la société [Nom de votre entreprise].

Votre compte présente un solde débiteur total de [Montant].

À ce jour et en dépit de mon précédent rappel, nous sommes au regret de constater que nous n'avons toujours pas reçu le paiement de cette facture.

Nous vous serions reconnaissants de procéder au règlement le plus rapidement possible.

Vous trouverez en pièce-jointe la facture avec le lien "payer maintenant" sur lequel vous pouvez directement régulariser la situation.

Je reste à votre disposition pour toute question,

Très belle journée,

À ce stade, le retard de paiement commence à peser sur votre trésorerie, et le silence ou l’inaction du client peut devenir préoccupant. La relance intermédiaire doit trouver un équilibre subtil entre fermeté et diplomatie. Le client doit comprendre que vous êtes déterminé à récupérer votre dû, mais sans ressentir une pression excessive qui pourrait nuire à la relation commerciale. 

30 jours après l’échéance : Troisième et dernière relance

Objet : Retard de paiement et ouverture procédure contentieuse

Bonjour [Nom du client],

J'espère que vous allez bien.

Je suis [Votre nom] et je suis chargé de recouvrer les factures de la société [Nom de votre entreprise].

Je vous envoie cet ultime mail car malgré mes nombreuses sollicitations auprès de vous, nous sommes à ce jour sans retour de votre part concernant le règlement de votre facture [Référence] en retard de paiement. 

Votre compte présente un solde débiteur total de [Montant].

Sans réponse à ce mail avant le [Date], je vous informe de l'ouverture d'une procédure de recouvrement contentieuse qui sera signifiée par l'envoi d'une lettre de mise en demeure au siège de la société [Entreprise du client].

Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez échanger au cours de cette semaine si vous souhaitez remédier à cette situation regrettable. 

Très belle journée,

Cette dernière relance avant l’envoi d’une mise en demeure inclut :

  1. Rappel des faits : mentionnez les relances précédentes, la date d’échéance, le montant dû et les références de la facture.
  2. Mention des prochaines étapes : informer clairement le client des actions envisagées si la situation n’est pas régularisée dans un délai précis.
  3. Appel à la communication : encouragez le client à vous contacter pour convenir d’une solution amiable.

Envoi d’une mise en demeure de payer

Objet : Mise en demeure de payer

Madame/Monsieur,

Je prends contact avec vous dans le cadre de votre contrat avec la société [Nom de votre entreprise] et fait suite à nos différentes relances, restées à ce jour sans réponse.

Je vous rappelle pour preuve notre ultime mail du [Date dernière relance] vous avertissant de l’ouverture d’une procédure de recouvrement contentieuse en cas de non-règlement de la somme dûe avant le [Date d’échéance].

Toutefois, je suis au regret de constater, qu’à ce jour, le [Date du jour], aucun paiement n’a été effectué et que vous êtes toujours redevable de la somme de [Montant].

Dans ces conditions, je suis dans l’obligation de vous indiquer par la présente votre mise en demeure de régler à la société [Nom de votre entreprise], sur son compte bancaire dont vous trouverez le RIB ci-joint, la somme de [Montant].

Vous disposez pour cela d’un délai de 10 jours à compter de la date de réception de ce courrier. En application de l’article 1344-1 du Code civil, cette mise en demeure fait également courir l’intérêt moratoire au taux légal.

À défaut de paiement dans le délai accordé, nous nous autorisons une action en justice afin de faire valoir les droits de la société [Nom de votre entreprise].

Conformément à l’article L111-8 du Code des procédures civiles d’exécution, je vous informe que les frais de recouvrement de créances sont à la charge exclusive du créancier, sauf si ces frais concernent un acte que la loi a prescrit au créancier ou si ces frais ont été engagés par le créancier à la suite de la mauvaise foi du débiteur.

Pour vous éviter des poursuites judiciaires, je vous informe que [Nom de votre entreprise] se tient à votre disposition afin d’étudier toute proposition pour résoudre cette mise en demeure par un accord amiable qui inclurait un dédommagement et des intérêts conséquents aux préjudices subis. 

Cet accord doit intervenir dans le délai fixé. Il s’agit, par la présente, d’une dernière proposition avant le recours à la justice, je vous laisse donc agir en conséquence. 

Dans l’attente de votre retour, je vous prie d’agréer, Monsieur, nos respectueuses salutations.

Lorsque toutes les tentatives amiables de recouvrement échouent, l’envoi d’une mise en demeure de payer devient incontournable. Cette démarche officielle est une ultime tentative pour inciter le débiteur à régler sa dette avant de recourir à une procédure judiciaire. 

La mise en demeure ne doit pas être prise à la légère : elle constitue un acte formel qui marque une étape décisive dans la gestion des impayés. Ce document, envoyé par recommandé avec accusé réception, vise également à :

  1. Démontrer votre sérieux et votre détermination à recouvrer votre créance.
  2. Offrir une dernière opportunité au débiteur de régulariser sa situation sans engager de frais supplémentaires liés à une procédure judiciaire.
  3. Constituer une preuve écrite indispensable dans le cadre d’une action en justice ultérieure.

La gestion des impayés est trop chronophage et trop énergivore à votre goût ? Faites appel à Trezo et restez concentré sur la croissance de votre entreprise.

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"Au sein de l'équipe Customer Success de Beekast, nous sommes très satisfaits des services de Trezo pour le recouvrement de nos factures. Leur processus de relance est efficace tout en respectant l'expérience client de Beekast. Grâce à leur intégration fluide dans notre système de relances clients, nous avons constaté une amélioration significative dans le recouvrement de nos créances sans compromettre la satisfaction de nos clients."
Elise PLOQUIN - Key Account Manager @ Beekast

Conseils pour relancer efficacement une facture impayée

Envoyer un message clair et professionnel

Une communication claire et professionnelle est la pierre angulaire d'une relance de facture efficace. Chaque message doit être rédigé de manière à transmettre l’information sans ambiguïté, tout en préservant une relation cordiale avec le client.

Par exemple, une relance comprenant des erreurs (montant inexact, référence de facture absente) a plus de chances d’être ignorée par le client ou contestée, retardant ainsi le règlement.

Voici les éléments essentiels à inclure dans une relance de facture :

  1. L’objet : précisez dès le début qu’il s’agit d’un rappel pour une facture impayée, en mentionnant son numéro.
  2. Le montant TTC de la dette.
  3. La date d’échéance de la facture.
  4. Un appel à l’action clair : explicitez ce que vous attendez du client (un règlement sous 7 jours par exemple).
  5. Vos coordonnées : restez ouvert à la discussion en mentionnant votre numéro de téléphone ou votre adresse e-mail.
Conseil
Pour anticiper une éventuelle perte de la facture, joignez une copie PDF au message. Cela élimine une des causes fréquentes de retard de paiement et montre au client que vous êtes bien organisé.

Personnaliser chaque relance

Tous les clients ne sont pas confrontés aux mêmes réalités financières ou organisationnelles. Un partenaire historique et fiable qui traverse une période difficile ne doit pas être logé à la même enseigne qu’un mauvais payeur.

Personnaliser chaque relance de facture est important pour deux raisons principales :

  1. Conserver de bonne relation avec le client : une relance trop impersonnelle peut être perçue par un client fidèle comme un manque de considération.
  2. Gagner en efficacité : un débiteur difficile pourrait ignorer une relance impersonnelle jugée peu sérieuse.
Remarque
Le ton employé dans une relance est également un élément à prendre en compte. Avec un client régulier avec lequel vous entretenez de bonnes relations, un ton amical et compréhensif est recommandé. En revanche, face à un débiteur récidiviste, une communication plus formelle et ferme s’impose.

La personnalisation ne se limite pas au contenu du message, cela inclut également le choix du canal de communication. L’envoi d’un email peut être accompagné de relances envoyées par d’autres canaux. Il est parfois plus efficace de recouvrer un impayé en envoyant simplement un SMS au client.

Relance par SMS
Attention
Evitez de relancer uniquement vos clients par oral. Il est important de garder des traces écrites afin de prouver l’existence de vos relances. C’est particulièrement utile si une procédure de recouvrement judiciaire est engagée.

Comme évoqué précédemment, il est judicieux d’adapter la fréquence et le nombre de relances en fonction de l’historique du client. Avec un client notoirement difficile et régulièrement en retard, il faut parfois se résoudre à envoyer rapidement une mise en demeure et à préparer les démarches pour saisir un juge afin d’obtenir une injonction de payer.

En personnalisant vos relances, vous augmentez significativement vos chances de succès tout en renforçant vos relations commerciales. Une approche personnalisée montre que vous valorisez votre clientèle, même s’ils sont en situation d’impayé.

Assurer un suivi rigoureux et proactif des factures

Le meilleur moyen d’éviter un impayé est de suivre proactivement ses encours client, c’est-à-dire les factures émises qui ne sont pas encore arrivées à échéance. Un oubli, une mauvaise communication ou une mauvaise organisation de la part du client peuvent facilement retarder le paiement d’une facture. Agir avant la date d’échéance, en envoyant une relance amicale, permet de prévenir de nombreux cas d’impayé.

Un suivi rigoureux des créances clients commence par l’utilisation d’outils adaptés. Par exemple, les logiciels de facturation modernes permettent de centraliser les informations sur vos factures émises, de programmer des relances personnalisées et de visualiser les paiements en attente.

Plus vous agissez tôt, plus vos chances de recouvrement sont élevées. Dès qu’un retard est détecté, une relance rapide et appropriée doit être préparée. Aux yeux de vos clients, votre réactivité et votre sens de la communication est une preuve de professionnalisme. Cela les incite à prendre votre relance de paiement au sérieux et à agir eux-même de la même façon.

En résumé, une bonne gestion de la facturation et une procédure de relance bien exécutée permet à une entreprise :

  • d’améliorer son DSO (le délai moyen de paiement de vos factures), 
  • de maintenir une trésorerie saine, 
  • d’éviter des tensions inutiles avec ses clients,
  • de renforcer sa crédibilité sur son marché.
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“Nous avons choisi Trezo afin de leur confier la gestion de notre poste client pour notre offre B2B. Nous sommes vraiment très satisfaits des résultats obtenus et de l’accompagnement proposé. Nous les recommandons sans hésiter ! “
Marie Taquet - CEO @Iconoclass

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Comment optimiser la gestion du recouvrement ?

Les étapes d’un bon processus de recouvrement des créances clients

Un bon processus de recouvrement passe par 3 étapes :

  1. Le dialogue et la négociation avec le client
  2. L’envoi de relances personnalisées
  3. Le recours à une procédure judiciaire

Dialogue et négociation

A l’instar de la gestion du poste client, une bonne communication est une des clés de la gestion des impayés. La raison est simple : un bon processus de recouvrement débute avec un dialogue apaisé et constructif (et non avec une lettre recommandée).

En effet, beaucoup d’impayés sont liés à un oubli, un malentendu ou un souci administratif. Avant toute relance formelle, un appel ou un message personnalisé permet souvent de débloquer la situation tout en préservant la relation commerciale. Par exemple, une relance téléphonique cordiale, sans reproches, permet de comprendre rapidement les raisons du retard.

Remarque
Pour augmenter vos chances de succès, adaptez le canal de communication à votre client. Pour un client historique, fiable et ponctuel jusqu’ici, un appel informel suffit souvent. Pour un nouveau client, il convient d’être plus structuré et plus formel.

En tout cas, l'approche doit rester bienveillante mais ferme. Une posture trop passive ou floue risque de donner l’impression que le règlement n’est pas une priorité. Il faut donc trouver le bon équilibre entre fermeté sur le fond et souplesse sur la forme.

Si votre client est de bonne foi mais rencontre un problème de trésorerie, ouvrez une phase de négociation afin de sécuriser un règlement partiel ou progressif. Par exemple, la mise en place d’un échéancier de paiement est une solution efficace, à condition de l’encadrer clairement grâce à des dates précises, des montants fixés à l’avance et un accord formalisé par écrit.

Lancement d’une procédure de relance

Si le dialogue n’aboutit pas à un règlement rapide, il faut enclencher une procédure de relance structurée. Cette étape doit être pensée comme une suite logique et non comme un coup de pression brutal. L’objectif reste le même : obtenir le paiement sans dégrader la relation.

Commencez par envoyer une première lettre de rappel de paiement dès J+5 après l’échéance. Il s’agit souvent d’un simple email rappelant le montant, les références de la facture et le(s) moyen(s) de paiement à disposition du client.

Sans réaction de la part du client, prévoyez une seconde relance à J+15, puis une troisième à J+30, avec un ton progressivement plus ferme. Chaque message doit rappeler les relances précédentes et souligner les conséquences d’un retard prolongé (intérêts de retard, suspension de service, etc.).

Attention
Évitez d’envoyer trois relances identiques. Si votre client reçoit le même message trois fois de suite, il sera moins enclin à passer à la caisse. Découvrez nos modèles de relances pour facture impayée.

De manière générale, le contenu, la forme et la fréquence des relances doivent être adaptées en fonction du profil du client. Relancer un mauvais payeur connu nécessite des messages plus rapprochés et clairs sur vos intentions. À l’inverse, face à un bon client, une lettre de relance cordiale peut suffire.

Si vous gérez un portefeuille important, vous pouvez standardiser votre procédure mais tout en laissant au chargé de recouvrement une marge de manœuvre pour ajuster les messages au cas par cas. Une procédure de relance rigide est rarement la plus efficace. 

Enfin, chaque relance doit être tracée et datée. Ainsi, vous pouvez prouver vos efforts pour obtenir une résolution amiable de l’impayé. Cela peut jouer en votre faveur en cas de recouvrement devant les tribunaux.

Recouvrement judiciaire

Lorsque vos relances restent sans effet, le passage au recouvrement judiciaire devient inévitable. 

Avant toute action contentieuse, vous devez adresser une mise en demeure de payer à votre client. Celle-ci prend la forme d’un courrier recommandé avec accusé de réception, dans lequel vous devez rappeler les éléments clés de la créance client (montant, référence de facture, date d’échéance), les relances déjà effectuées et accorder un ultime délai pour régulariser la situation (souvent 8 à 15 jours).

Remarque
La mise en demeure doit aussi préciser votre intention de saisir la justice en cas d’absence de paiement. Ce document constitue une preuve écrite de votre volonté de régler le litige à l’amiable et peut peser en votre faveur lors d’une audience.

Si la mise en demeure n’aboutit pas au recouvrement, plusieurs procédures s’offrent à vous, selon le montant et la nature de la créance :

  1. L’injonction de payer : procédure rapide (1 à 2 mois) et peu coûteuse, elle est adaptée aux factures non contestées.
  2. Le référé provision : permet d’obtenir rapidement une décision de justice quand la créance met en péril la santé financière de votre entreprise.
  3. La procédure simplifiée pour les petites créances : elle s’applique aux montants inférieurs à 5 000 €.
  4. L’assignation en paiement : procédure plus lourde mais nécessaire en cas de contestation ou de dossier complexe.

Quel que soit le recours envisagé, il est recommandé de se faire accompagner par un professionnel du recouvrement. Chez Trezo, nous analysons la situation et pilotons la procédure la plus adaptée pour maximiser vos chances de recouvrer vos créances impayées.

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"La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres taches.
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."
Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon

3 conseils pour optimiser votre gestion du recouvrement

Pour améliorer la gestion du recouvrement de vos factures, vous pouvez :

  1. Mettre en place des conditions de paiement claires et personnalisées
  2. Utiliser des outils fiables pour construire votre procédure de relance
  3. Suivre des indicateurs de performances (taux de recouvrement, DSO etc.)

Mettre en place des conditions de paiement claires et personnalisées

La gestion du recouvrement commence longtemps avant la date d’échéance d’une facture. Plus vos conditions de paiement sont claires et adaptées à vos clients, moins vos factures risquent de finir en souffrance.

Bien que vos conditions de paiement soient formalisées dans vos conditions générales de vente, assurez-vous que chaque client sait, dès la signature du devis :

  • Quand il recevra la facture (date d’émission),
  • Combien de temps il a pour la régler (délai de paiement),
  • Comment il peut la payer (virement, chèque, prélèvement),
  • Ce qui se passe en cas de retard (intérêts, pénalités, suspension de service, frais de recouvrement).

Proposez à vos clients plusieurs modes de paiement pour lever les freins. Certains clients préfèrent un lien de paiement par carte bancaire (à envoyer en même temps que la facture), d'autres optent plus volontiers pour le virement ou la mise en place d’un prélèvement automatique.

Astuce
Pour fluidifier l’encaissement de vos créances et limiter le recouvrement des impayés, vous pouvez donner à vos clients un accès à une plateforme en ligne qui leur permet de visualiser leurs échéances, de télécharger leurs factures et de payer en ligne en quelques clics.

Dans certains cas, il est utile de segmenter votre portefeuille de clients par niveau de risque et d’accorder à chaque catégorie des conditions de paiement spécifique :

  • Risque faible : partenaires historiques, paiements réguliers → règlement en J+30 fin de mois.
  • Risque moyen : nouveaux venus ou petites structures → acompte à la commande.
  • Risque élevé : antécédents de retard ou bilan fragile → paiement comptant.

Cette approche “granulaire” repose sur un scoring de solvabilité ; elle vous aide à anticiper les difficultés de trésorerie, à négocier des garanties (acompte, caution bancaire) et à dimensionner vos relances.

En adoptant des conditions de paiement claires et personnalisées, vous réduisez le risque d’impayé le plus tôt possible et vous protégez votre trésorerie sans détériorer la relation commerciale.

S’appuyer sur des outils adaptés et fiables pour construire votre procédure de relance

Il est difficile de recouvrer efficacement des factures si votre processus repose sur des actions faites “au feeling”. 

Une bonne gestion du recouvrement implique d’utiliser des outils comme :

  1. Un bon logiciel de facturation
  2. Une balance âgée
  3. Un système de scoring
Remarque
Ces outils permettent de centraliser vos données clients, de faciliter le suivi des factures et de prioriser convenablement vos actions. À défaut, vous prenez le risque de laisser des factures passer entre les mailles du filet jusqu’à ce qu’elles deviennent des créances irrécouvrables.

Tout d’abord, utiliser un bon logiciel de facturation permet de générer et d’envoyer des factures rapidement mais aussi de suivre en temps réel leur statut (envoyée, en attente de règlement, échue, contestée, etc.).

A condition d’être bien paramétré et bien utilisé par les responsables de la facturation, un logiciel de facturation peut vous alerter dès qu’un paiement tarde ou lorsqu’il est temps d’envoyer une nouvelle relance.

Autre atout indispensable dans la gestion du recouvrement : la balance âgée. Cet outil vous donne une vision d’ensemble de vos créances, en les classant selon leur ancienneté (0-30 jours, 31-60 jours, 61-90 jours, etc.). Ainsi, la balance âgée donne une vision d’ensemble du nombre et de l’état de vos impayés. Selon votre stratégie de recouvrement, vous pouvez choisir de concentrer vos efforts sur les créances les plus anciennes ou les plus récentes.

Enfin, de plus en plus d’entreprises s’appuient sur des outils d’analyse de solvabilité pour attribuer à chaque client un score de risque. Ce scoring de solvabilité repose sur des critères objectifs : comportement de paiement, situation financière, délais moyens constatés, etc. 

Ce score aide à adapter vos actions de recouvrement et les conditions de paiement en fonction du profil de chaque client.

Suivre des indicateurs de performances du processus de recouvrement

Calculer et suivre certains indicateurs est indispensable pour piloter efficacement votre processus de recouvrement. Sans indicateurs clairs, impossible de savoir si vos actions portent leurs fruits, où se situent les points de friction et comment ajuster votre stratégie.

Voici les principaux indicateurs à suivre pour piloter et optimiser vos actions de recouvrement :

  • Le taux de recouvrement correspond à la part des créances effectivement encaissées sur une période donnée.
  • Le DSO (Days Sales Outstanding) correspond au délai moyen de paiement de vos clients. Un DSO élevé dégrade la santé financière d’une entreprise. Le réduire permet d’accélérer vos encaissements et de financer votre trésorerie rapidement.
  • Le coût du recouvrement agrège tous les frais liés au recouvrement : salaires des équipes, outils, temps passé, interventions externes, etc… Suivre cet indicateur permet de juger de la rentabilité des actions mises en œuvre. Un recouvrement efficace doit rester proportionné au montant récupéré.
  • Le taux de créances irrécouvrables correspond au montant des factures définitivement perdues.
  • Le taux de litiges mesure la proportion de créances contestées par vos clients. Un taux élevé indique souvent un problème en amont : erreurs de facturation, manque de clarté dans les conditions commerciales, service client défaillant…
  • Le Cash Conversion Cycle mesure le temps qu’il faut pour convertir 1 € investi dans l’exploitation en 1 € de trésorerie.Il permet de mettre en perspective le DSO avec les délais fournisseurs et le temps de rotation des stocks.

Chez Trezo, nous aidons nos clients à mettre en place un tableau de bord financier qui permet de suivre dans le temps l’efficacité du processus de recouvrement et de prendre des décisions éclairées pour l’améliorer. donne une vision complète de leur gestion du recouvrement.

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"Trezo a été d’une aide précieuse pour la gestion du recouvrement pendant la forte croissance de bricks. Les rapports & dashboards personnalisés nous ont permis de suivre de près les performances de notre poste client et de prendre des décisions informées."
Victor Leboda - Fondateur Bricks collective

Pourquoi externaliser la gestion du recouvrement ?

Externaliser la gestion du recouvrement est souvent le moyen le plus efficace de :

  1. (Re)définir ou optimiser votre stratégie de recouvrement
  2. Améliorer l’efficacité des actions de recouvrement

Pour définir ou optimiser votre stratégie de recouvrement

Mettre en place une stratégie de recouvrement efficace implique de structurer des actions claires alignées avec un ou plusieurs objectifs : réduire le DSO, améliorer votre trésorerie, limiter les litiges, éviter les créances perdues etc…

Pour y parvenir, s’entourer d’un prestataire spécialisé permet de prendre du recul sur votre fonctionnement actuel. Chez Trezo, nous commençons par réaliser un audit complet de votre cycle order to cash afin d’identifier ce qui fonctionne et ce qui pourrait être amélioré.

Ensuite, nous construisons une stratégie sur-mesure, en priorisant les actions à fort impact :

  • Traitement des créances anciennes,
  • Segmentation des profils débiteurs,
  • Optimisation de la procédure de relance,
  • Clarification des conditions de paiement,
  • etc.
Remarque
Une stratégie de recouvrement efficace est d’abord une stratégie réaliste. Elle tient compte de vos contraintes internes, du profil de vos clients et de la nature des créances à traiter (BtoB, BtoC, multi-sites, etc.).

Et parce que la réussite passe aussi par l’humain, nous accompagnons vos équipes en interne via des formations ciblées (ton des relances, gestion des objections, outils de pilotage, etc.), pour les rendre plus autonomes sur la durée.

Pour améliorer l'efficacité du processus de recouvrement

Externaliser, c’est aussi bénéficier immédiatement de méthodologies éprouvées et d’outils performants. Notre équipe tient à jour votre balance âgée, calcule le score de solvabilité de vos clients et élabore un tableau de bord sur-mesure afin de mesurer l’efficacité des actions. Ce cocktail permet de traiter plus de dossiers, plus vite, et avec un meilleur taux de succès.

Chez Trezo, chaque message est adapté à la typologie du client : on ne relance pas un partenaire historique comme un mauvais payeur notoire. Le ton, la fréquence, le contenu de chaque échange sont alignés avec vos valeurs, afin de préserver la relation commerciale autant que possible.

Enfin, externaliser la gestion du recouvrement permet de créer une continuité entre facturation et recouvrement. Nous intervenons parfois dès l’émission du devis ou de la facture, pour anticiper les zones de friction et poser un cadre clair dès le début de la relation. Moins d’ambiguïtés = moins de contestations = moins de retards.

Si votre équipe croule sous les relances, que vos outils sont dépassés, ou que vous perdez de l’argent chaque mois à cause de retards de paiement, c’est peut-être le bon moment pour envisager l’externalisation du recouvrement.

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Les 5 erreurs à éviter dans le recouvrement des créances

Dans la gestion du recouvrement, certaines pratiques peuvent vous coûter cher :

  1. Attendre trop longtemps avant d’agir,
  2. Accorder des délais supplémentaires sans contrepartie
  3. Éparpiller les données nécessaires au suivi des actions de recouvrement
  4. Adopter un ton inadapté
  5. Tout automatiser sans discernement

Attendre trop longtemps avant d’agir

L’un des pièges les plus fréquents dans le recouvrement des créances est de laisser traîner les choses. Plus vous attendez pour relancer une facture impayée, plus vos chances de récupérer votre argent diminuent.

Une entreprise efficace en matière de recouvrement adopte une procédure claire : relance à J+5, nouveau message à J+15, puis à J+30 avec une intensité croissante. Un suivi régulier, bien documenté, reste la meilleure prévention contre les impayés chroniques.

Accorder des délais supplémentaires sans contrepartie

Gérer un client en difficulté ne signifie pas lui laisser le champ libre. Si vous acceptez de reporter l’échéance, exigez une contrepartie claire : un acompte immédiat ou un échéancier signé, par exemple.

L’important est de rester dans une logique de résolution, pas de fuite en avant. Un allongement non négocié des délais de paiement désorganise vos flux financiers et peut fragiliser la trésorerie de votre entreprise.

Éparpiller les données nécessaires au suivi du recouvrement

Trop d’entreprises s’appuient encore sur des fichiers Excel épars, des notes personnelles ou des relances orales non tracées. Résultat : aucune vision globale, des relances inefficaces, et des erreurs qui se multiplient.

Pour bien gérer le recouvrement des créances, centralisez toutes les informations dans un outil de pilotage dédié comme un logiciel de facturation et/ou une balance âgée. Cela vous permet de mieux suivre l’évolution des paiements, d’adapter vos actions à chaque dossier et de mesurer la performance globale de vos procédures.

Adopter un ton inadapté

Dans la gestion du recouvrement, le ton adopté dans vos messages joue un rôle majeur. Une relance trop agressive peut briser la relation commerciale ; une relance trop timide peut être perçue comme un manque de rigueur.

Là encore, la solution réside dans l’adaptation : relancez avec fermeté sur le fond (le paiement est dû), mais restez professionnel sur la forme. Prenez en compte l’historique client, les enjeux financiers, et les éventuelles tensions commerciales. Et si un accord est trouvé, confirmez-le toujours par écrit.

Miser sur l’automatisation sans discernement

L’automatisation est une arme puissante pour gagner en efficacité… à condition de l’utiliser intelligemment. Envoyer trois emails identiques à un client en défaut depuis 60 jours ne résout rien.

Au contraire, personnalisez vos relances en fonction du profil client, du montant des créances et de l’ancienneté des créances impayées. Combinez les outils numériques avec le discernement d’un chargé de recouvrement expérimenté. Le digital doit servir l’humain, pas le remplacer.

Score de solvabilité
Gestion des impayés

Comment attribuer un score de solvabilité à une entreprise ?

Pourquoi accorder un score de solvabilité à ses clients ?

En 2024, on compte environ 66 000 défaillances d’entreprises, soit une hausse de 18,5% par rapport à 2023.
Banque de France

D’abord utilisé dans le monde bancaire pour accorder (ou non) un crédit à un particulier, le scoring financier s’est progressivement étendu à d’autres secteurs d’activité. Dans un contexte économique où les défaillances d’entreprises ont atteint un niveau record, mettre en place un système de scoring est devenu un outil indispensable pour savoir à qui accorder votre confiance… et à quelles conditions.

Concrètement, le score de solvabilité est un indicateur qui s’appuie sur des critères financiers, comportementaux et économiques pour déterminer si un client est capable d’honorer ses factures dans les temps, ou s’il présente un risque de défaut de paiement. En général, un client avec un score élevé est réputé fiable alors qu’un client avec un score bas est un client à risque.

Ainsi, attribuer un score de solvabilité à une entreprise permet d’anticiper et de vous prémunir contre le risque de facture impayée. Avec un système de scoring, vous pouvez adapter vos efforts de prospection, vos conditions de paiement et vos relances en cas d’impayé.

Résultat : une meilleure gestion du poste client et moins de problèmes de trésorerie.

Remarque
Le scoring financier se distingue de la notation. La notation, souvent réservée aux grandes entreprises ou aux États, fait l’objet d’une évaluation humaine détaillée, parfois enrichie de visites sur site ou d’entretiens. Le scoring de solvabilité est un traitement algorithmique automatisé, basé sur des données factuelles (historique de paiement, ratios financier etc…). Le scoring est donc plus adapté à un usage quotidien en entreprise.

Mettre en place un système de scoring pour évaluer la solvabilité de vos partenaires commerciaux est un puissant outil d’aide à la décision qui permet :

  • de limiter les encours autorisés ou de refuser une transaction risquée,
  • de savoir quand exiger un acompte ou un règlement comptant,
  • d’accorder ou non un échéancier de paiement,
  • de détecter les clients dont la situation financière se dégrade,
  • d’adapter votre procédure de relance au cas par cas.

Chez Trezo, nous prenons en charge la gestion de vos impayés grâce à une approche sur-mesure, allant de la relance téléphonique au recouvrement judiciaire. En parallèle, nous vous aidons à mettre en place un système de scoring adapté à votre portefeuille de clients. Autrement dit, nous vous aidons à consolider votre trésorerie et la santé financière de votre entreprise tout en vous permettant de rester concentré sur votre cœur de métier.

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“Nous avons choisi Trezo afin de leur confier la gestion de notre poste client pour notre offre B2B. Nous sommes vraiment très satisfaits des résultats obtenus et de l’accompagnement proposé. Nous les recommandons sans hésiter ! “
Marie Taquet - CEO @Iconoclass

Quels critères composent un score de solvabilité ?

Un score de solvabilité est généralement calculé grâce à des critères :

  1. Financiers (bilan, compte de résultat, ratios financiers)
  2. Comportementaux (historique de paiement, volume de commandes)
  3. Économiques (secteur d’activité, parts de marché)

Critères financiers du scoring

Pour évaluer objectivement la solidité économique d’une entreprise, un score de solvabilité s’intéresse en premier lieu à ses documents comptables et à ses principaux ratios financiers.

Le bilan et le compte de résultat donnent une bonne image de la santé globale de votre client puisqu’ils renseignent sur sa capacité à couvrir ses dettes, la part de ses actifs financée par ses capitaux propres et l’évolution de sa rentabilité.

Remarque
Des sites comme Infogreffe ou Pappers permettent de consulter les états financiers de nombreuses entreprises.

Au-delà des chiffres bruts, les ratios financiers aident à mieux évaluer les risques. Les critères financiers d’un système de scoring peuvent notamment reposer sur :

  • Le taux d’endettement, qui mesure la part des ressources financières provenant de l’emprunt.
  • Le free cash flow, qui mesure la capacité à générer du cash après investissement.
  • La trésorerie nette qui correspond à la différence entre les disponibilités et les dettes financières à court terme (elle indique si l’entreprise peut faire face à ses échéances immédiates sans levée de fonds).
  • le cash conversion cycle, qui mesure le temps pendant lequel une entreprise doit financer son activité courante sans avoir encore été payée.
Différence entre cash conversion cycle et BFR
Le BFR (Besoin en Fonds de Roulement) est un indicateur qui mesure en euros les ressources nécessaires pour financer l’activité. Le cash conversion cycle est un indicateur dynamique qui exprime en jours le temps qu’il faut pour convertir du stock en liquidités.

Critères comportementaux du scoring

Les critères comportementaux analysent les habitudes de paiement du client et la qualité de la relation commerciale que vous entretenez avec lui. 

Un bon système de scoring de solvabilité peut par exemple prendre en compte :

  • L’historique de paiement : respect des délais, fréquence des retards, existence d’impayés, nombre de relances nécessaires…
  • Les facilités de paiement accordées: reports d’échéance, échéanciers à rallonge…
  • L’ancienneté de la relation : un client fidèle depuis plusieurs années avec un historique sain inspire plus de confiance qu’un nouveau client sans antécédents.
  • Le volume de commandes : un flux d’affaires stable et croissant est rassurant. À l’inverse, des commandes irrégulières ou en baisse peuvent alerter.
  • Les litiges passés : contestations de factures, désaccords récurrents ou contentieux. Même si certains conflits peuvent être justifiés, ils pèsent sur la relation commerciale et augmentent le risque d’impayé.

Critères économiques du scoring

Certains secteurs ou profils d’entreprises présentent des risques structurels plus élevés que d’autres. Dans certains cas, un système de scoring doit également prendre en compte le contexte économique dans lequel évolue un client, comme :

  • Son secteur d’activité : le BTP ou la restauration sont des activités plus sensibles aux aléas économiques.
  • Ses parts de marché : un leader bien implanté a généralement plus de ressources pour faire face aux imprévus qu’un nouvel entrant encore fragile.
  • Son capital social et ses effectifs : un capital élevé et un nombre important de salariés inspire davantage confiance.
  • Son emplacement géographique : certaines zones présentent parfois des profils de risque spécifiques liés à l’activité locale ou à l’accès au financement.

Ces critères doivent être croisés avec les indicateurs financiers et comportementaux afin de pouvoir établir un score cohérent et fiable. Prenez rdv avec notre équipe si vous souhaitez mettre en place un système de scoring dans votre entreprise.

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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Comment mettre en place un système de scoring ?

Pour mettre en place un score de solvabilité, vous pouvez choisir :

  1. d’utiliser les modèles de scoring d’agences spécialisées
  2. d’élaborer en interne votre propre système de scoring

Option 1 : Utiliser les modèles de scoring d’agences spécialisées

Des agences spécialisées comme Creditsafe, Coface, Infolegale ou Ellisphere proposent des solutions prêtes à l’emploi pour estimer rapidement le risque de défaillance d’un client. Leur score de solvabilité est calculé à partir de bases de données massives et d’algorithmes éprouvés. 

Par exemple, Creditsafe attribue un score de 1 à 100 à chaque société présente dans sa base de données. Ce score, mis à jour quotidiennement, est facile à interpréter :

  • 70+ : bonne solvabilité, faible risque de défaillance.
  • 40 à 69 : risque modéré, à surveiller.
  • 40- : risque élevé, décision à encadrer.

Certaines plateformes, comme Infolegale, incluent également des données comportementales (délais réels de paiement observés) pour affiner leur analyse. D’autres, comme Coface, associent au scoring de solvabilité et une recommandation de limite de crédit.

Remarque
A l’international, il existe d’autres standards comme FICO ou VantageScore, très utilisés aux États-Unis pour évaluer la solvabilité des entreprises et des filiales étrangères.

Ces modèles permettent de prendre rapidement des décisions éclairées mais à condition de savoir interpréter les résultats dans leur contexte. Il est parfois plus clair et plus adapté de mettre en place un système de scoring interne.

Option 2 : Établir votre propre système de scoring

Construire votre propre système de scoring vous permet de garder la main sur les critères analysés, leur pondération et la manière d’agir en fonction du résultat.

Voici les cinq étapes-clés pour mettre en place un outil sur-mesure, ajusté aux spécificités de votre secteur, de vos clients et de votre stratégie commerciale :

1. Collecter les données pertinentes

Commencez par rassembler toutes les données financières, économiques et comportementales de vos clients. Ces informations se trouvent dans des sources internes (CRM, ERP, logiciel de facturation) ou des sources externes (Pappers.fr, Infogreffe, bodacc.fr etc…).

2. Pondérer chaque critère selon son importance

Tous les critères n’ont pas le même poids. L’historique de paiement ou la trésorerie disponible ont plus d’influence sur le risque client que la zone géographique ou le nombre d’employés. Accordez à chaque critère pertinent un coefficient pour refléter son importance dans le calcul du score.

Remarque
Si besoin, la pondération des critères peut être ajustée en fonction du secteur d’activité du client.

3. Calculer un score exploitable et lisible

Le score de solvabilité peut être exprimé :

  • Sur une échelle de 0 à 100 (par des points ou des pourcentages)
  • Par des lettres (A, B, C, D…)
  • Ou simplement par des niveaux de risque (faible, modéré, élevé)

L’important est de rester cohérent et compréhensible pour vos équipes. Le scoring doit faciliter les décisions, pas les compliquer.

4. Intégrer le scoring à votre processus commercial

Le score de solvabilité ne doit pas rester un indicateur figé dans un tableau. Il doit orienter vos décisions en formulant des recommandations pertinentes (ex : paiement comptant exigé, plafond d’encours, facilités de paiement pouvant être accordées etc…).

Attention
Une fois le système de scoring mis en place, la formation du service commercial et des équipes de recouvrement est importante. Chaque collaborateur doit savoir interpréter correctement le score de solvabilité afin de prendre de bonnes décisions.

5. Automatiser les mises à jour et évaluer la performance du système

Un bon scoring interne est évolutif. Il doit être mis à jour régulièrement (mensuellement ou trimestriellement selon votre activité). Idéalement, il doit être alimenté automatiquement avec des données récentes. 

Remarque
Votre système de scoring n’a pas besoin d’être parfait dès le départ. Il a vocation à gagner en pertinence au fil du temps. Challenger régulièrement votre modèle permet d’affiner la pondération ou le nombre de critères pris en compte.

Pour vous simplifier la tâche, faites appel à Trezo : nous vous aidons à concevoir un système de scoring pragmatique, évolutif et intégré à votre cycle de vente. Et en cas d’impayés, nous prenons le relais pour protéger votre trésorerie sans compromettre vos relations commerciales.

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"L'équipe de Trezo est hyper disponible pour répondre à nos questions et pousser les choses plus loin si besoin. Important pour nous également, ils prennent le temps de s'adapter à chacun de nos clients pour ne pas affecter leur expérience avec notre agence. Et ça fait la différence, il y a vraiment eu un avant et un après depuis qu'on bosse avec eux. Petit bonus : quel kiff de ne plus gérer les relances clients et de recevoir leurs updates sympas. On recommande sans hésiter Trezo à tous ceux qui veulent booster leur gestion financière en douceur 😉"
David VOGE - Fondateur @Petit Hack

4 pièges à éviter lors de l’utilisation du score de solvabilité

Un score de solvabilité est un outil précieux mais encore faut-il l’interpréter correctement et le faire évoluer afin qu’il garde toute sa pertinence. 

Voici quelques exemples d’erreurs à éviter :

  • Se fier à un score obsolète : un score calculé il y a longtemps ne reflète plus forcément la réalité (un client peut avoir perdu un marché, changé de dirigeant ou engagé une procédure collective entre-temps). Pensez à actualiser vos scores au moins une fois par trimestre, voire tous les mois si vous avez un volume important de clients ou si vous travaillez dans un secteur exposé.
  • Construire un modèle trop simpliste ou trop complexe : un scoring basé sur peu de critères (ex : chiffre d’affaires + ancienneté du client) vous expose à des décisions biaisées. À l’inverse, un modèle truffé d’indicateurs techniques mal pondérés devient inexploitable.
  • Réagir de façon rigide : le score de solvabilité doit servir à orienter vos décisions, non les dicter mécaniquement. Si un client fiable voit son score baisser, engager un dialogue permet souvent de mieux cerner la situation réelle et d’adapter vos conditions (acomptes, échéanciers, garanties) de manière intelligente.
  • Négliger l’évolution du modèle dans le temps : prenez le temps de recalibrer votre système de scoring au moins une fois par an, en révisant les pondérations en fonction des défaillances passées et en intégrant de nouveaux critères (si besoin).

Besoin d’un accompagnement ? Nous sommes à votre disposition pour vous aider à mettre en place un système de scoring de solvabilité utile, clair et durable.

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Schéma d'une procédure de relance client
Gestion des impayés

Construire et optimiser une procédure de relance

Les étapes d’une procédure de relance client

En 2024, seulement 48,7 % des entreprises respectent leurs engagements de paiement à l’échéance, un chiffre en recul depuis début 2023.
Etude d’Altarès

En matière de gestion du poste client, mieux vaut prévenir que guérir. Même avec un process de facturation bien huilé, il arrive que certaines créances traînent. Et une facture qui reste impayée fragilise votre trésorerie un peu plus chaque jour qui passe.

Mettre en place une procédure de relance aide à mieux gérer les impayés avant que les retards de paiement ne détériorent la santé financière de votre activité ou que vous soyiez contraint d’engager des actions contentieuses chronophages et coûteuses.

Concrètement, un procédure de relance client se compose de trois phases qui s’enchaînent chronologiquement, dans le but d’assurer le recouvrement amiable d’une facture impayée :

  1. Communication et conciliation avec le client, 
  2. Envoi de relances formelles,
  3. Envoi d’une mise en demeure.

Phase 1 : Communication et conciliation

Un client qui ne paie pas n’est pas forcément un mauvais payeur de mauvaise foi. Un impayé résulte souvent d’un oubli ou d’un embouteillage côté comptabilité.

C’est pourquoi, avant toute chose, il faut parler avec votre client. Plutôt que d’envoyer directement une relance écrite, favoriser le dialogue permet souvent de désamorcer la situation rapidement.

Ainsi, une simple relance téléphonique dans les jours qui suivent la date d’échéance permet de vérifier que la facture a bien été réceptionnée, qu’elle a été validée en interne et d’identifier rapidement l’origine du blocage éventuel.

Remarque
Si votre client fait face à des problèmes de trésorerie, vous pouvez convenir rapidement d’un échéancier de paiement afin de faciliter le recouvrement sans détériorer la relation commerciale.

Si vous ne parvenez pas à joindre votre client par téléphone ou si vous préférez garder une trace écrite de vos échanges, vous pouvez envoyer une relance courtoise par mail, par SMS ou en utilisant une messagerie instantanée (ex : Slack, Teams, Whatsapp etc…).

Relance courtoise

À ce stade de la procédure de recouvrement, il est important de faire preuve d’écoute et de bienveillance. Il ne s’agit pas de mettre en cause le client mais de chercher à comprendre et à résoudre la situation.

A condition d’être effectuée avec adresse, cette phase de conciliation est souvent suffisante pour obtenir le règlement d’une créance client en retard. Ce contact direct et informel vous donne même l’occasion de resserrer vos liens avec le client et/ou d’envisager une nouvelle commande.

Phase 2 : Relance(s) formelle(s)

Quand vos premiers échanges restent sans réponse et que la facture tarde toujours à être réglée, il est temps d’adopter une démarche plus formelle. Cette phase consiste à envoyer une ou plusieurs lettres de relance, à intervalles réguliers.

Rythme d’envoi des lettres de relance

La première relance peut être envoyée à J+5 après la date d’échéance. Il s’agit de rappeler les faits avec un ton resté neutre et professionnel. Mentionnez simplement la facture concernée et rappelez poliment que le règlement n’a pas encore été enregistré.

Sans réponse de la part du client, une deuxième relance peut suivre à J+15. Cette fois, le ton peut être plus direct : vous pouvez rappeler vos précédents messages, souligner le retard et proposer un délai supplémentaire raisonnable.

En cas de besoin, une troisième relance à J+30 permet de formaliser un dernier avertissement. Elle doit faire comprendre au client que vous êtes déterminé à obtenir le règlement.

Attention
Il est déconseillé d’envoyer trois fois le même message impersonnel car ce type de relance a le plus de chance d’être ignoré par le client. À l’inverse, une relance personnalisée a moins de chance de tomber dans l’oreille d’un sourd.

Contenu et portée juridique d’une lettre de relance

Chaque relance doit inclure un minimum d’informations :

  • l’objet de la créance, 
  • le montant dû,
  • la date d’échéance,
  • les coordonnées de règlement,
  • vos moyens de contact, 
  • une copie de la facture.

Même si une lettre de relance n’a pas de valeur juridique, elle prouve que vous avez tenté de résoudre le litige à l’amiable en ayant recours à des méthodes douces. En cas de contentieux, un juge peut en tenir compte.

Pour aller plus loin, consultez notre article contenant plusieurs modèles de relances pour facture impayée. 

Phase 3 : Envoi d’une mise en demeure

Lorsque vos relances successives restent sans effet, il est temps d’envoyer une mise en demeure de payer. Il s’agit d’une étape importante dans une procédure de relance car elle marque un changement de posture : vous ne demandez plus, vous exigez.

Une mise en demeure doit être envoyée par courrier recommandé avec accusé réception. Son contenu doit être rédigé dans des termes clairs, directs et suffisamment fermes pour être juridiquement qualifié d’interpellation suffisante.

Concrètement, une mise en demeure doit inclure :

  • les éléments de la créance (montant, référence, date d’échéance),
  • un résumé des relances précédentes,
  • un délai impératif pour régulariser la situation (généralement 8 à 15 jours),
  • votre intention de saisir la justice en cas de non-paiement.

Cette lettre a une portée juridique. Contrairement aux relances amiables, elle est un préalable obligatoire à un recouvrement judiciaire. 

Remarque
Une alternative consiste à faire appel à un commissaire de justice (ex-huissier de justice) pour signifier une sommation de payer. Ce type de mise en demeure est plus impressionnant mais il a un coût. Pour les petites créances, une mise en demeure émise par votre entreprise suffit généralement à déclencher une réaction chez le client.

Chez Trezo, nous accompagnons nos clients à chaque étape de la procédure de relance (en poursuivant jusqu’au recouvrement judiciaire, si besoin). Ainsi, nos chargés de recouvrement peuvent prendre en charge tous vos impayés. Afin de préserver vos relations commerciales, nous agissons en votre nom en prenant soin de respecter l’image et les valeurs de votre entreprise.

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"La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres taches.
Nous bénéficions également d'indicateurs clés qui facilitent nos prises de décision, ainsi que de conseils pertinent pour nous aider à traiter les cas clients difficiles
."
Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon

Quelles sont les procédures légales de recouvrement d’une créance ?

Lorsque la mise en demeure reste sans réponse et que le client ne manifeste aucune volonté de régulariser sa situation, la procédure de relance touche à sa fin. Vous êtes alors en droit d’entamer une procédure judiciaire de recouvrement afin d’obtenir un titre exécutoire destiné à contraindre le débiteur à payer ce qu’il vous doit.

Selon la nature du litige, le montant de la créance et le comportement du client, plusieurs options s’offrent à vous.

L’injonction de payer

Simple, rapide et peu coûteuse, l’injonction de payer consiste à déposer une requête au greffe du tribunal (tribunal judiciaire ou tribunal de commerce selon les cas), accompagnée des pièces justificatives.

Si le juge estime la demande fondée, il rend une ordonnance portant injonction de payer, sans convoquer le débiteur. Celui-ci dispose ensuite d’un délai pour faire opposition. S’il ne réagit pas, l’ordonnance devient exécutoire.

Cette procédure est particulièrement adaptée pour les factures impayées dont le montant est significatif, mais non litigieux.

La procédure simplifiée de recouvrement des petites créances

Depuis la loi Macron de 2016, une procédure accélérée permet de recouvrer les créances inférieures à 5 000 € TTC. Elle est mise en œuvre par un commissaire de justice, sans passer par le tribunal, sauf opposition du débiteur.

Cette solution a l’avantage d’être simple et rapide : elle repose sur une proposition amiable formulée par l’huissier. Si le débiteur ne répond pas dans un certain délai, l’accord devient exécutoire.

Le référé provision

Lorsqu’un besoin de trésorerie immédiat se fait sentir, le référé provision permet d’engager une procédure d’urgence, devant le juge des référés. Elle permet d’obtenir le paiement d’une partie ou de la totalité de la créance dans un délai d’un mois environ.

Le juge statue sur pièces, en audience rapide. S’il considère que la dette est évidente et non sérieusement contestable, il ordonne le versement d’une provision à votre bénéfice.

Cette solution est adaptée aux litiges simples mais nécessite d’avoir un dossier solide et bien documenté.

L’assignation en paiement

C’est la procédure contentieuse classique. Elle consiste à faire assigner votre client devant le tribunal compétent, par l’intermédiaire d’un commissaire de justice. Elle est nécessaire en cas de créance contestée, de litige complexe ou lorsque les autres voies ont échoué.

L’assignation donne lieu à un débat contradictoire, avec échange d’arguments et pièces justificatives. Le juge tranche ensuite le litige au fond, par jugement.

Cette démarche est plus longue et plus coûteuse mais elle s’avère incontournable dès lors que le débiteur refuse de reconnaître la dette ou soulève des contestations sérieuses.

L’exécution par un commissaire de justice

Une fois la décision de justice obtenue (ordonnance, jugement, titre exécutoire), il revient à un commissaire de justice de la faire appliquer. 

Selon la situation, plusieurs mesures d’exécution peuvent être engagées :

  • Saisie bancaire, 
  • Saisie-vente, 
  • Saisie sur rémunérations,
  • Hypothèque judiciaire.

3 conseils pour optimiser une procédure de relance

Personnalisez la séquence en fonction du client

Une procédure appliquée mécaniquement à tous vos clients risque de nuire à la relation commerciale ou de manquer de fermeté là où il en faudrait.

Une procédure de relance efficace doit donc être adaptée au profil du client, à son historique de paiement et au montant de la créance concernée. Autrement dit : la relance client ne s’applique pas de façon uniforme. Elle se pilote.

Adapter les actions de recouvrement en fonction de différents scénarios

Tout d’abord, élaborer des scénarios de relance est un moyen simple d’affiner votre procédure de relance. Pour chaque type d’impayé (retard ponctuel, difficulté de trésorerie, litige commercial, silence persistant…), vous pouvez définir une séquence d’actions claire et progressive.

Remarque
Pour schématiser votre procédure de relance, vous pouvez la présenter sous la forme d’un arbre de décision.

Mettre en place un score de solvabilité

Pour aller plus loin, attribuez à chaque client un score de solvabilité. Cet indicateur, construit à partir de données internes (délais de paiement observés, volume d’affaires, nombre d’impayés) ou externes (informations financières disponibles, notation crédit), vous permet de mieux choisir le type de relance approprié.

Par exemple, si le score du client est faible, la relance devra être rapide, structurée et documentée. À l’inverse, un client loyal et solide financièrement peut bénéficier d’une relance plus souple, moins formelle.

Remarque
Le score de solvabilité permet également d’adapter vos conditions de paiement. Par exemple, exiger un acompte ou réduire le délai de règlement peut être une mesure de précaution judicieuse face à certains profils de client.

Appuyez-vous sur des outils et des données fiables

Une bonne procédure de relance repose autant sur l’organisation que sur la qualité de l’information à disposition du chargé de recouvrement.

En effet, pour savoir qui relancer, quand et comment, vous devez pouvoir vous appuyer sur des données à jour et des outils adaptés.

Mettre en place une balance âgée

Premier réflexe à adopter : tenir une balance âgée rigoureusement à jour. Cet outil de pilotage classe les créances selon leur ancienneté (à l’échéance, à J+30, à J+60, etc.). En visualisant d’un coup d’œil les retards les plus critiques, vous pouvez prioriser vos actions de recouvrement et éviter de gaspiller du temps ou de l’énergie inutilement (comme relancer un client qui a déjà payé).

Calculer régulièrement le DSO

Le DSO (Days Sales Outstanding), ou délai moyen de paiement client, mesure le nombre de jours nécessaires à l’encaissement de vos créances après facturation. Calculer le DSO régulièrement aide à évaluer l’efficacité de votre procédure de relance (et son impact sur votre trésorerie).

Conserver des données fiables implique une comptabilité rigoureuse et une base client bien tenues. Pour faciliter l’accès et la mise à jour des données, il est judicieux de vous équiper d’un logiciel de facturation performant capable de centraliser les informations clés (factures émises, paiements reçus, relances envoyées) et d’automatiser certaines tâches répétitives.

Attention
Un logiciel de facturation aide seulement s’il est bien configuré et utilisé de manière cohérente par les différents services (comptabilité, recouvrement, commercial).

Formez et responsabilisez vos équipes

Une procédure de relance repose aussi sur la coordination et la montée en compétence des équipes qui la mettent en œuvre. Dès lors que plusieurs services sont impliqués  (comptabilité, recouvrement, commercial…), il est indispensable de définir clairement qui fait quoi, quand et comment.

Le chargé de recouvrement, par exemple, doit savoir jusqu’où il peut aller dans la négociation avec un client et dans quel cas il doit faire appel à un autre service. 

Par exemple, si la facture est bloquée à cause d’une livraison incomplète ou d’un produit non conforme, ce n’est pas une relance qui réglera le problème. C’est le rôle de l’équipe logistique ou du responsable qualité de débloquer la situation.

Par ailleurs, l’équipe commerciale a également un rôle à jouer pour optimiser la procédure de relance car elle est familière avec le profil de chaque client, son historique, ses préférences ou ses contraintes internes. Cette connaissance terrain est précieuse pour les chargés du recouvrement car elle permet d’ajuster le ton et le rythme de la procédure de relance.

Ainsi, la formation des collaborateurs est clé. Il ne suffit pas de leur transmettre un schéma de la procédure sur papier : ils doivent en comprendre les enjeux, adopter les bons réflexes et savoir interpréter les indicateurs clés.

Remarque
Responsabiliser vos équipes, c’est aussi la meilleure façon de prévenir les tensions internes et d’éviter que le sujet des relances ne devienne une patate chaude que se renvoient les services.

Dans cette optique, Trezo vous accompagne à deux niveaux :

  • Stratégique, en co-construisant un tableau de bord financier adapté à votre activité, regroupant les indicateurs essentiels pour piloter le poste client (DSO, balance âgée, cash conversion cycle, taux de recouvrement, etc.) ;‍
  • Opérationnel, en prenant en charge le recouvrement des créances puis en formant les équipes à la procédure de relance la plus efficace.
Arrêtez de courir après les impayés, concentrez vous sur votre activité !
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"Nous sommes très satisfaits de notre collaboration avec la société Trezo. Candice est à l’écoute et disponible pour nous aider à atteindre nos objectifs business et finance."
Marine Larnicol - Entrepreneurs.com

Pourquoi mettre en place une procédure de relance bien pensée ?

Mettre en place une procédure de relance claire et rigoureuse est une nécessité pour toute entreprise confrontée à des factures impayées. Ce processus structuré permet de limiter les retards de paiement, de sécuriser les encaissements et de préserver la relation avec vos clients, tout en préparant le terrain à une éventuelle procédure judiciaire si le recouvrement amiable échoue.

Voici les principaux avantages d’une relance de facture impayée bien menée :

Réduire les retards de paiement et sécuriser la trésorerie

Chaque facture impayée fragilise votre trésorerie. Grâce à une relance de facture structurée, envoyée au bon moment (idéalement quelques jours après la date d’échéance), vous augmentez les chances de paiement rapide et réduisez les tensions financières. La répétition des retards de paiement n’est pas une fatalité si la procédure de relance est bien définie.

Structurer le suivi des factures et des paiements

Une bonne procédure de recouvrement permet de suivre chaque facture selon son montant, son client, sa date d’échéance, et le délai de paiement contractuel. Vous savez quand envoyer une relance, à qui, et sous quelle forme : courrier, mail, lettre de relance, ou même en recommandé avec accusé de réception. Cette organisation rigoureuse limite les oublis et évite d’envoyer une relance inappropriée.

Améliorer la relation client, même en cas d’impayé

Une relance courtoise, envoyée dans le cadre d’un recouvrement amiable, montre que vous suivez vos factures impayées avec sérieux sans pour autant rompre la confiance. En effet, une facture impayée ne signifie pas nécessairement qu’un client est de mauvaise foi. Une lettre de relance bien formulée ou un échange téléphonique peut souvent suffire à débloquer la situation. Cela permet de préserver, voire de renforcer, le lien commercial.

Préparer sereinement une procédure judiciaire en cas d’échec de la phase amiable

Si le client ne donne pas suite à vos relances, il faudra alors passer à l’envoi d’une mise en demeure, généralement sous forme de lettre de mise en demeure adressée en recommandé avec accusé de réception. Cette mise en demeure est une étape décisive avant toute action devant le juge. Elle ouvre la voie, si nécessaire, à des voies judiciaires comme l’injonction de payer, le référé provision ou encore l’assignation en paiement (voir plus haut). Une lettre de mise en demeure bien rédigée, appuyée sur une procédure de relance sérieuse, renforcera votre dossier si le recouvrement judiciaire devient inévitable.

Accélérer les délais de paiement

Une procédure de relance pour facture impayée bien calibrée permet de réduire le délai moyen de règlement des créances. Moins vous laissez traîner une facture impayée, plus vous renforcez la culture du paiement à l’échéance auprès de vos clients. Cela favorise un cercle vertueux dans votre gestion du poste client, tout en améliorant vos indicateurs financiers.

Consolider l’image de votre entreprise

Une entreprise qui suit sérieusement ses factures et envoie ses relances avec rigueur inspire davantage de respect à ses partenaires commerciaux. Cela crée un climat de confiance, limite les abus et valorise l’image de marque, que vous soyez une PME, une TPE, un auto-entrepreneur ou une grande entreprise.

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