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Publié le :
1/8/25

Comment optimiser la gestion du recouvrement ?

Dans un contexte où plus de 80 % des PME subissent des retards de paiement, la gestion du recouvrement devient un enjeu vital pour préserver votre trésorerie et maintenir de bonnes relations avec vos clients. Une bonne gestion du recouvrement débute dès la signature d’un devis, par la mise en place de conditions de paiement claires et adaptées au profil de chaque entreprise. Une fois la date d’échéance dépassée, les actions de recouvrement doivent suivre une méthodologie structurée afin de garantir leur efficacité. Dans cet article, découvrez les bonnes pratiques à adopter avant et après l’échéance d’une facture pour récupérer vos créances sereinement.

Ugo Torre
Co-fondateur @Trezo
Gestion du recouvrement
Table des matières
heading 2

Les étapes d’un bon processus de recouvrement des créances clients

Un bon processus de recouvrement passe par 3 étapes :

  1. Le dialogue et la négociation avec le client
  2. L’envoi de relances personnalisées
  3. Le recours à une procédure judiciaire

Dialogue et négociation

A l’instar de la gestion du poste client, une bonne communication est une des clés de la gestion des impayés. La raison est simple : un bon processus de recouvrement débute avec un dialogue apaisé et constructif (et non avec une lettre recommandée).

En effet, beaucoup d’impayés sont liés à un oubli, un malentendu ou un souci administratif. Avant toute relance formelle, un appel ou un message personnalisé permet souvent de débloquer la situation tout en préservant la relation commerciale. Par exemple, une relance téléphonique cordiale, sans reproches, permet de comprendre rapidement les raisons du retard.

Remarque
Pour augmenter vos chances de succès, adaptez le canal de communication à votre client. Pour un client historique, fiable et ponctuel jusqu’ici, un appel informel suffit souvent. Pour un nouveau client, il convient d’être plus structuré et plus formel.

En tout cas, l'approche doit rester bienveillante mais ferme. Une posture trop passive ou floue risque de donner l’impression que le règlement n’est pas une priorité. Il faut donc trouver le bon équilibre entre fermeté sur le fond et souplesse sur la forme.

Si votre client est de bonne foi mais rencontre un problème de trésorerie, ouvrez une phase de négociation afin de sécuriser un règlement partiel ou progressif. Par exemple, la mise en place d’un échéancier de paiement est une solution efficace, à condition de l’encadrer clairement grâce à des dates précises, des montants fixés à l’avance et un accord formalisé par écrit.

Lancement d’une procédure de relance

Si le dialogue n’aboutit pas à un règlement rapide, il faut enclencher une procédure de relance structurée. Cette étape doit être pensée comme une suite logique et non comme un coup de pression brutal. L’objectif reste le même : obtenir le paiement sans dégrader la relation.

Commencez par envoyer une première lettre de rappel de paiement dès J+5 après l’échéance. Il s’agit souvent d’un simple email rappelant le montant, les références de la facture et le(s) moyen(s) de paiement à disposition du client.

Sans réaction de la part du client, prévoyez une seconde relance à J+15, puis une troisième à J+30, avec un ton progressivement plus ferme. Chaque message doit rappeler les relances précédentes et souligner les conséquences d’un retard prolongé (intérêts de retard, suspension de service, etc.).

Attention
Évitez d’envoyer trois relances identiques. Si votre client reçoit le même message trois fois de suite, il sera moins enclin à passer à la caisse. Découvrez nos modèles de relances pour facture impayée.

De manière générale, le contenu, la forme et la fréquence des relances doivent être adaptées en fonction du profil du client. Relancer un mauvais payeur connu nécessite des messages plus rapprochés et clairs sur vos intentions. À l’inverse, face à un bon client, une lettre de relance cordiale peut suffire.

Si vous gérez un portefeuille important, vous pouvez standardiser votre procédure mais tout en laissant au chargé de recouvrement une marge de manœuvre pour ajuster les messages au cas par cas. Une procédure de relance rigide est rarement la plus efficace. 

Enfin, chaque relance doit être tracée et datée. Ainsi, vous pouvez prouver vos efforts pour obtenir une résolution amiable de l’impayé. Cela peut jouer en votre faveur en cas de recouvrement devant les tribunaux.

Recouvrement judiciaire

Lorsque vos relances restent sans effet, le passage au recouvrement judiciaire devient inévitable. 

Avant toute action contentieuse, vous devez adresser une mise en demeure de payer à votre client. Celle-ci prend la forme d’un courrier recommandé avec accusé de réception, dans lequel vous devez rappeler les éléments clés de la créance client (montant, référence de facture, date d’échéance), les relances déjà effectuées et accorder un ultime délai pour régulariser la situation (souvent 8 à 15 jours).

Remarque
La mise en demeure doit aussi préciser votre intention de saisir la justice en cas d’absence de paiement. Ce document constitue une preuve écrite de votre volonté de régler le litige à l’amiable et peut peser en votre faveur lors d’une audience.

Si la mise en demeure n’aboutit pas au recouvrement, plusieurs procédures s’offrent à vous, selon le montant et la nature de la créance :

  1. L’injonction de payer : procédure rapide (1 à 2 mois) et peu coûteuse, elle est adaptée aux factures non contestées.
  2. Le référé provision : permet d’obtenir rapidement une décision de justice quand la créance met en péril la santé financière de votre entreprise.
  3. La procédure simplifiée pour les petites créances : elle s’applique aux montants inférieurs à 5 000 €.
  4. L’assignation en paiement : procédure plus lourde mais nécessaire en cas de contestation ou de dossier complexe.

Quel que soit le recours envisagé, il est recommandé de se faire accompagner par un professionnel du recouvrement. Chez Trezo, nous analysons la situation et pilotons la procédure la plus adaptée pour maximiser vos chances de recouvrer vos créances impayées.

Arrêtez de courir après les impayés, concentrez vous sur votre activité !
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"La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres taches.
Nous bénéficions également d'indicateurs clés qui facilitent nos prises de décision, ainsi que de conseils pertinent pour nous aider à traiter les cas clients difficiles
."
Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon

3 conseils pour optimiser votre gestion du recouvrement

Pour améliorer la gestion du recouvrement de vos factures, vous pouvez :

  1. Mettre en place des conditions de paiement claires et personnalisées
  2. Utiliser des outils fiables pour construire votre procédure de relance
  3. Suivre des indicateurs de performances (taux de recouvrement, DSO etc.)

Mettre en place des conditions de paiement claires et personnalisées

La gestion du recouvrement commence longtemps avant la date d’échéance d’une facture. Plus vos conditions de paiement sont claires et adaptées à vos clients, moins vos factures risquent de finir en souffrance.

Bien que vos conditions de paiement soient formalisées dans vos conditions générales de vente, assurez-vous que chaque client sait, dès la signature du devis :

  • Quand il recevra la facture (date d’émission),
  • Combien de temps il a pour la régler (délai de paiement),
  • Comment il peut la payer (virement, chèque, prélèvement),
  • Ce qui se passe en cas de retard (intérêts, pénalités, suspension de service, frais de recouvrement).

Proposez à vos clients plusieurs modes de paiement pour lever les freins. Certains clients préfèrent un lien de paiement par carte bancaire (à envoyer en même temps que la facture), d'autres optent plus volontiers pour le virement ou la mise en place d’un prélèvement automatique.

Astuce
Pour fluidifier l’encaissement de vos créances et limiter le recouvrement des impayés, vous pouvez donner à vos clients un accès à une plateforme en ligne qui leur permet de visualiser leurs échéances, de télécharger leurs factures et de payer en ligne en quelques clics.

Dans certains cas, il est utile de segmenter votre portefeuille de clients par niveau de risque et d’accorder à chaque catégorie des conditions de paiement spécifique :

  • Risque faible : partenaires historiques, paiements réguliers → règlement en J+30 fin de mois.
  • Risque moyen : nouveaux venus ou petites structures → acompte à la commande.
  • Risque élevé : antécédents de retard ou bilan fragile → paiement comptant.

Cette approche “granulaire” repose sur un scoring de solvabilité ; elle vous aide à anticiper les difficultés de trésorerie, à négocier des garanties (acompte, caution bancaire) et à dimensionner vos relances.

En adoptant des conditions de paiement claires et personnalisées, vous réduisez le risque d’impayé le plus tôt possible et vous protégez votre trésorerie sans détériorer la relation commerciale.

S’appuyer sur des outils adaptés et fiables pour construire votre procédure de relance

Il est difficile de recouvrer efficacement des factures si votre processus repose sur des actions faites “au feeling”. 

Une bonne gestion du recouvrement implique d’utiliser des outils comme :

  1. Un bon logiciel de facturation
  2. Une balance âgée
  3. Un système de scoring
Remarque
Ces outils permettent de centraliser vos données clients, de faciliter le suivi des factures et de prioriser convenablement vos actions. À défaut, vous prenez le risque de laisser des factures passer entre les mailles du filet jusqu’à ce qu’elles deviennent des créances irrécouvrables.

Tout d’abord, utiliser un bon logiciel de facturation permet de générer et d’envoyer des factures rapidement mais aussi de suivre en temps réel leur statut (envoyée, en attente de règlement, échue, contestée, etc.).

A condition d’être bien paramétré et bien utilisé par les responsables de la facturation, un logiciel de facturation peut vous alerter dès qu’un paiement tarde ou lorsqu’il est temps d’envoyer une nouvelle relance.

Autre atout indispensable dans la gestion du recouvrement : la balance âgée. Cet outil vous donne une vision d’ensemble de vos créances, en les classant selon leur ancienneté (0-30 jours, 31-60 jours, 61-90 jours, etc.). Ainsi, la balance âgée donne une vision d’ensemble du nombre et de l’état de vos impayés. Selon votre stratégie de recouvrement, vous pouvez choisir de concentrer vos efforts sur les créances les plus anciennes ou les plus récentes.

Enfin, de plus en plus d’entreprises s’appuient sur des outils d’analyse de solvabilité pour attribuer à chaque client un score de risque. Ce scoring de solvabilité repose sur des critères objectifs : comportement de paiement, situation financière, délais moyens constatés, etc. 

Ce score aide à adapter vos actions de recouvrement et les conditions de paiement en fonction du profil de chaque client.

Suivre des indicateurs de performances du processus de recouvrement

Calculer et suivre certains indicateurs est indispensable pour piloter efficacement votre processus de recouvrement. Sans indicateurs clairs, impossible de savoir si vos actions portent leurs fruits, où se situent les points de friction et comment ajuster votre stratégie.

Voici les principaux indicateurs à suivre pour piloter et optimiser vos actions de recouvrement :

  • Le taux de recouvrement correspond à la part des créances effectivement encaissées sur une période donnée.
  • Le DSO (Days Sales Outstanding) correspond au délai moyen de paiement de vos clients. Un DSO élevé dégrade la santé financière d’une entreprise. Le réduire permet d’accélérer vos encaissements et de financer votre trésorerie rapidement.
  • Le coût du recouvrement agrège tous les frais liés au recouvrement : salaires des équipes, outils, temps passé, interventions externes, etc… Suivre cet indicateur permet de juger de la rentabilité des actions mises en œuvre. Un recouvrement efficace doit rester proportionné au montant récupéré.
  • Le taux de créances irrécouvrables correspond au montant des factures définitivement perdues.
  • Le taux de litiges mesure la proportion de créances contestées par vos clients. Un taux élevé indique souvent un problème en amont : erreurs de facturation, manque de clarté dans les conditions commerciales, service client défaillant…
  • Le Cash Conversion Cycle mesure le temps qu’il faut pour convertir 1 € investi dans l’exploitation en 1 € de trésorerie.Il permet de mettre en perspective le DSO avec les délais fournisseurs et le temps de rotation des stocks.

Chez Trezo, nous aidons nos clients à mettre en place un tableau de bord financier qui permet de suivre dans le temps l’efficacité du processus de recouvrement et de prendre des décisions éclairées pour l’améliorer. donne une vision complète de leur gestion du recouvrement.

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"Trezo a été d’une aide précieuse pour la gestion du recouvrement pendant la forte croissance de bricks. Les rapports & dashboards personnalisés nous ont permis de suivre de près les performances de notre poste client et de prendre des décisions informées."
Victor Leboda - Fondateur Bricks collective

Pourquoi externaliser la gestion du recouvrement ?

Externaliser la gestion du recouvrement est souvent le moyen le plus efficace de :

  1. (Re)définir ou optimiser votre stratégie de recouvrement
  2. Améliorer l’efficacité des actions de recouvrement

Pour définir ou optimiser votre stratégie de recouvrement

Mettre en place une stratégie de recouvrement efficace implique de structurer des actions claires alignées avec un ou plusieurs objectifs : réduire le DSO, améliorer votre trésorerie, limiter les litiges, éviter les créances perdues etc…

Pour y parvenir, s’entourer d’un prestataire spécialisé permet de prendre du recul sur votre fonctionnement actuel. Chez Trezo, nous commençons par réaliser un audit complet de votre cycle order to cash afin d’identifier ce qui fonctionne et ce qui pourrait être amélioré.

Ensuite, nous construisons une stratégie sur-mesure, en priorisant les actions à fort impact :

  • Traitement des créances anciennes,
  • Segmentation des profils débiteurs,
  • Optimisation de la procédure de relance,
  • Clarification des conditions de paiement,
  • etc.
Remarque
Une stratégie de recouvrement efficace est d’abord une stratégie réaliste. Elle tient compte de vos contraintes internes, du profil de vos clients et de la nature des créances à traiter (BtoB, BtoC, multi-sites, etc.).

Et parce que la réussite passe aussi par l’humain, nous accompagnons vos équipes en interne via des formations ciblées (ton des relances, gestion des objections, outils de pilotage, etc.), pour les rendre plus autonomes sur la durée.

Pour améliorer l'efficacité du processus de recouvrement

Externaliser, c’est aussi bénéficier immédiatement de méthodologies éprouvées et d’outils performants. Notre équipe tient à jour votre balance âgée, calcule le score de solvabilité de vos clients et élabore un tableau de bord sur-mesure afin de mesurer l’efficacité des actions. Ce cocktail permet de traiter plus de dossiers, plus vite, et avec un meilleur taux de succès.

Chez Trezo, chaque message est adapté à la typologie du client : on ne relance pas un partenaire historique comme un mauvais payeur notoire. Le ton, la fréquence, le contenu de chaque échange sont alignés avec vos valeurs, afin de préserver la relation commerciale autant que possible.

Enfin, externaliser la gestion du recouvrement permet de créer une continuité entre facturation et recouvrement. Nous intervenons parfois dès l’émission du devis ou de la facture, pour anticiper les zones de friction et poser un cadre clair dès le début de la relation. Moins d’ambiguïtés = moins de contestations = moins de retards.

Si votre équipe croule sous les relances, que vos outils sont dépassés, ou que vous perdez de l’argent chaque mois à cause de retards de paiement, c’est peut-être le bon moment pour envisager l’externalisation du recouvrement.

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Les 5 erreurs à éviter dans le recouvrement des créances

Dans la gestion du recouvrement, certaines pratiques peuvent vous coûter cher :

  1. Attendre trop longtemps avant d’agir,
  2. Accorder des délais supplémentaires sans contrepartie
  3. Éparpiller les données nécessaires au suivi des actions de recouvrement
  4. Adopter un ton inadapté
  5. Tout automatiser sans discernement

Attendre trop longtemps avant d’agir

L’un des pièges les plus fréquents dans le recouvrement des créances est de laisser traîner les choses. Plus vous attendez pour relancer une facture impayée, plus vos chances de récupérer votre argent diminuent.

Une entreprise efficace en matière de recouvrement adopte une procédure claire : relance à J+5, nouveau message à J+15, puis à J+30 avec une intensité croissante. Un suivi régulier, bien documenté, reste la meilleure prévention contre les impayés chroniques.

Accorder des délais supplémentaires sans contrepartie

Gérer un client en difficulté ne signifie pas lui laisser le champ libre. Si vous acceptez de reporter l’échéance, exigez une contrepartie claire : un acompte immédiat ou un échéancier signé, par exemple.

L’important est de rester dans une logique de résolution, pas de fuite en avant. Un allongement non négocié des délais de paiement désorganise vos flux financiers et peut fragiliser la trésorerie de votre entreprise.

Éparpiller les données nécessaires au suivi du recouvrement

Trop d’entreprises s’appuient encore sur des fichiers Excel épars, des notes personnelles ou des relances orales non tracées. Résultat : aucune vision globale, des relances inefficaces, et des erreurs qui se multiplient.

Pour bien gérer le recouvrement des créances, centralisez toutes les informations dans un outil de pilotage dédié comme un logiciel de facturation et/ou une balance âgée. Cela vous permet de mieux suivre l’évolution des paiements, d’adapter vos actions à chaque dossier et de mesurer la performance globale de vos procédures.

Adopter un ton inadapté

Dans la gestion du recouvrement, le ton adopté dans vos messages joue un rôle majeur. Une relance trop agressive peut briser la relation commerciale ; une relance trop timide peut être perçue comme un manque de rigueur.

Là encore, la solution réside dans l’adaptation : relancez avec fermeté sur le fond (le paiement est dû), mais restez professionnel sur la forme. Prenez en compte l’historique client, les enjeux financiers, et les éventuelles tensions commerciales. Et si un accord est trouvé, confirmez-le toujours par écrit.

Miser sur l’automatisation sans discernement

L’automatisation est une arme puissante pour gagner en efficacité… à condition de l’utiliser intelligemment. Envoyer trois emails identiques à un client en défaut depuis 60 jours ne résout rien.

Au contraire, personnalisez vos relances en fonction du profil client, du montant des créances et de l’ancienneté des créances impayées. Combinez les outils numériques avec le discernement d’un chargé de recouvrement expérimenté. Le digital doit servir l’humain, pas le remplacer.

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On gère votre poste client de la facturation au paiement

En savoir plus

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Financement trésorerie
Gestion de la trésorerie

Comment financer un besoin de trésorerie ?

Qu’est ce qu’un besoin de trésorerie ?

Un besoin de trésorerie vient du décalage entre les encaissements et les décaissements. En d’autres termes, c’est le moment où votre entreprise doit payer (salaires, fournisseurs, loyers…) alors que l’argent n’est pas encore rentré. Cette tension n’est pas nécessairement le signe d’un problème structurel mais elle peut mettre en péril une activité si elle persiste ou s’intensifie.

Toutes les entreprises, y compris les plus solides, traversent à un moment ou un autre une période où la trésorerie vient à manquer. Par exemple, une entreprise en pleine croissance voit son chiffre d’affaires augmenter mais la trésorerie fond car avant de pouvoir encaisser ses factures, il faut recruter, augmenter les stocks, investir dans des outils etc... 

À l’inverse, certaines entreprises rencontrent un besoin de trésorerie en raison d’un contexte difficile : chute du chiffre d’affaires, hausse soudaine des coûts, retards de paiement clients… C’est ce qu’on a vu pendant la pandémie de Covid-19 : les entreprises ont continué à payer leurs charges fixes alors que leur activité était à l’arrêt ou fortement ralentie.

En somme, il existe une multitude de causes à l’origine d’un besoin de trésorerie. Certaines relèvent du développement naturel de l’activité. D’autres, plus conjoncturelles, imposent une réponse rapide sous peine de fragiliser durablement l’entreprise. L’important est de calculer et de suivre votre trésorerie nette afin de pouvoir anticiper un problème de trésorerie et de mobiliser rapidement les bons leviers pour le résoudre.

Remarque
Il est important de distinguer le besoin ponctuel du déséquilibre structurel. Un besoin ponctuel peut se résoudre avec un financement à court-terme ou une optimisation du cycle de facturation. Un déséquilibre structurel implique quant à lui une refonte du modèle économique.

Pour faire face à un besoin de trésorerie ponctuel, deux stratégies sont envisageables :

  1. Améliorer l’efficacité de la gestion du poste client afin d’augmenter la trésorerie en réduisant le délai qui sépare une commande de son encaissement.
  2. Utiliser des solutions de financements externes (crédit, affacturage, subventions etc…)

Optimiser le poste client : une solution de financement interne

Pour financer votre trésorerie, optimiser la gestion du poste client est souvent un bon point de départ. La logique est simple : encaisser plus vite, c’est récupérer du cash sans emprunter. Parfois, quelques jours de gagnés sur vos délais de paiement est plus intéressant qu’un crédit court terme.

Réduire le délai moyen de paiement des clients (DSO)

Le DSO (Days Sales Outstanding) mesure le délai moyen de paiement de vos clients. Plus il est long, plus votre trésorerie est mobilisée. Réduire ce DSO, ne serait-ce que de quelques jours, peut représenter des milliers d’euros en plus dans votre trésorerie.

A titre d'exemple
Une entreprise réalisant 150 000 euros de chiffre d’affaires mensuel et encaissant ses règlements à 60 jours peut récupérer environ 10 000 € de trésorerie pour chaque jour de DSO gagné.

Pour faire baisser le DSO, une solution simple consiste à renégocier les conditions de paiement : raccourcir le délai de paiement, demander un acompte à la commande ou proposer une remise en cas de paiement anticipé.

Vous pouvez également financer votre besoin de trésorerie, voire même générer du free cash flow, en payant vos fournisseurs plus tard. Attention cependant car si cela n’est pas fait d’un commun accord, cela peut affecter la relation commerciale.

Cependant un détail souvent sous-estimé : le timing d’émission de vos factures. En général, la date d’échéance est fixée au moment où votre client reçoit sa facture. Par conséquent, plus vous tardez à envoyer vos factures, plus vous repoussez leur encaissement. Or, dans de nombreuses entreprises, la facturation n’est pas automatisée et dépend d’un traitement manuel (parfois relégué en fin de semaine ou en fin de mois).

Ainsi, automatiser l’émission et l’envoi de vos factures peut permettre de transformer plus rapidement une vente en argent comptant et donc de financer votre besoin de trésorerie.

Suivre et relancer les factures de manière proactive

Renégocier les conditions de paiement, c’est une chose. Mais encore faut-il que les clients respectent l’échéance.

Beaucoup d’entreprises se contentent d’attendre le dépassement de la date d’échéance pour réagir alors qu’avec un suivi proactif, vous pouvez anticiper les risques d’impayés et relancer au bon moment.

Une bonne gestion des factures, commence par la mise en place d’une balance âgée des créances clients. Cet outil vous offre une vision claire de toutes les factures en cours, classées par tranches d’échéance (non échues, en retard de 30 jours, de 60 jours, de plus de 90 jours etc…).

Remarque
Associez cela à un système de scoring pour repérer les mauvais payeurs ou les clients à risque. Vous pouvez alors adapter votre manière de gérer les impayés : relancer plus tôt ou plus fréquemment, facturer des pénalités de retard ou renforcer vos conditions contractuelles en fonction de chaque client.

Pour être efficace, la relance d’une facture impayée doit être personnalisée et envoyée via un canal de communication efficace. Par exemple, une relance téléphonique permet d'obtenir immédiatement des explications sur le retard de paiement et de proposer une facilité de paiement (comme un échéancier de paiement) si votre client rencontre des difficultés financières. Sans réponse ou réaction de la part du client après un premier rappel, une lettre de relance courtoise peut être envoyée quelques jours plus tard afin de le rappeler à ses obligations.

Former les équipes à la gestion du poste client

Pour piloter le poste client avec efficacité, les équipes doivent être bien formées, bien outillées et bien coordonnées. Dans les petites structures, la gestion des créances repose souvent sur une seule personne. Dans les plus grandes, c’est un sujet parfois cloisonné entre le service comptabilité et les commerciaux.

Pour optimiser le poste client, il faut que les équipes soient responsabilisées et qu’elles maîtrisent les outils nécessaires au bon déroulement d’une vente, de la signature du devis au paiement. Par exemple, un commercial doit comprendre que son rôle ne s’arrête pas à la signature du devis. La direction doit disposer d’un tableau de bord financier contenant les  indicateurs qui permettent d’évaluer la santé financière de l’entreprise et d’anticiper les besoins de trésorerie.

Chez Trezo, nous aidons nos clients à structurer et à gérer leur poste client. Nous intervenons à la fois au niveau stratégique (calcul du DSO, cartographie des risques, diagnostic du processus Order to Cash) et au niveau opérationnel (procédure de relance, outils de suivi, coaching d’équipe). Notre objectif est simple : vous aider à augmenter votre trésorerie en encaissant mieux, plus vite et plus sereinement.

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Les solutions de financement externes

Pour financer la trésorerie d’une entreprise, 6 options sont possibles :

  1. Le crédit bancaire
  2. L’affacturage ou la cession Dailly
  3. Le crédit inter-entreprises
  4. La cession-bail (Lease-back)
  5. Les aides et subventions auxquelles vous êtes éligibles
  6. Le financement participatif

Le crédit de trésorerie bancaire : découvert, facilités et crédits court terme

De nombreuses entreprises confrontées à un creux de liquidités ont recours au crédit bancaire pour absorber un décalage client, constituer un stock ou financer une activité saisonnière.

1️⃣La facilité de caisse est une autorisation temporaire de solde débiteur accordée par votre banque, généralement pour quelques jours par mois. Simple à mettre en œuvre et souple à utiliser, elle permet de couvrir un besoin court et ponctuel, sans démarche répétée. Vous ne payez des agios que sur la somme réellement utilisée. En revanche, son coût reste élevé (jusqu’à 10-15 % par an) et l’accord est révocable à tout moment.

2️⃣Le découvert autorisé, plus structuré, offre une ligne de trésorerie à court terme (jusqu’à 90 jours ou plus) avec un plafond prédéfini. Il est adapté aux entreprises dont le besoin de financement est récurrent. Là encore, les intérêts s’appliquent uniquement aux montants tirés. Ce type de crédit exige une gestion rigoureuse car dépasser le plafond de crédit expose à des pénalités et à des incidents bancaires.

Remarque
La différence entre facilité de caisse et découvert tient à la durée (quelques jours contre plusieurs semaines ou mois) et au formalisme (le découvert fait l’objet d’un contrat, la facilité de caisse est plus souple).

3️⃣Autre option pour financer un besoin de trésorerie : le crédit saisonnier, aussi appelé crédit de campagne. Il permet de financer une période d’activité spécifique (récolte, saison touristique, rentrée scolaire...) avec remboursement en une fois à la fin de la saison. Cela permet d’aligner le financement de la trésorerie sur le cycle économique de l’entreprise. Le coût est souvent inférieur à celui d’un découvert mais il nécessite un bon prévisionnel. En cas de retard d’encaissement ou de baisse d’activité, le remboursement peut devenir problématique.

La cession Dailly et l’affacturage

Pour financer une trésorerie tendue, deux mécanismes permettent de transformer rapidement des factures en liquidités : la cession Dailly et l’affacturage.

La cession Dailly consiste à céder ses créances professionnelles à une banque en contrepartie d’un financement immédiat. Une fois la créance transmise, c’est la banque qui devient créancière. La procédure est simple et rapide : il suffit de remplir un bordereau de cession. La créance peut être cédée avec ou sans information du débiteur.

  • Avantage : c’est une solution souple, accessible aux entreprises avec une bonne relation bancaire. 
  • Inconvénient : elle ne couvre pas le risque d’impayé.

L’affacturage, quant à lui, repose sur un contrat entre l’entreprise et un factor. Vous cédez vos factures à ce tiers, qui vous en avance immédiatement une grande partie et prend en charge leur recouvrement. L’affacturage peut inclure une assurance contre les impayés et des services annexes (relance, comptabilité client, analyse de solvabilité).

  • Avantage : vous sécurisez vos encaissements et externalisez la gestion du recouvrement. L’affacturage est particulièrement utile aux entreprises en croissance rapide car cela permet de réduire rapidement le DSO et de rassurer les banques. 
  • Inconvénient : si la stratégie de recouvrement du factor est trop intrusive ou trop agressive, cela peut porter atteinte aux relations commerciales.

Trezo, en partenariat avec Karmen, propose une solution d’affacturage en ligne qui permet de financer vos factures en 48 heures. Aucun engagement de volume, pas de frais cachés, et une gestion 100 % dématérialisée. Une alternative simple et sécurisée pour financer votre trésorerie rapidement.

Je teste mon éligibilité à l'affacturage

Crédit inter-entreprises

Le crédit inter-entreprises désigne les délais de paiement accordés entre professionnels. Lorsqu’un fournisseur vous accorde 30, 45 ou 60 jours pour régler une facture, il vous accorde un crédit de trésorerie. Ce mécanisme, aussi banal qu’indispensable, représente la première source de financement des entreprises françaises, bien avant les banques.

Négocier des délais de paiement plus longs avec vos fournisseurs permet de conserver du cash en caisse plus longtemps mais cette stratégie a ses limites. Elle peut fragiliser la trésorerie de vos fournisseurs, générer des tensions commerciales, voire nuire à votre image si elle est perçue comme une pression abusive. Le crédit inter-entreprises repose sur la confiance mutuelle et l’équilibre de la relation commerciale.

Cela dit, il existe une solution intermédiaire : le reverse factoring (ou affacturage inversé). Dans ce schéma, c’est vous, en tant que client, qui initiez la solution de financement : un factor paie vos fournisseurs comptant, tandis que vous le remboursez selon un calendrier prédéfini. Vos fournisseurs sont payés sans délai et vous conservez votre trésorerie.

Le reverse factoring est un système gagnant-gagnant mais cette solution reste encore peu démocratisée chez les TPE/PME, souvent faute de connaissances ou d’accès à un factor. Elle nécessite également une bonne organisation interne et un volume de factures suffisant pour justifier le dispositif.

La cession-bail (Lease-back)

La cession-bail, ou lease-back, consiste à vendre un actif immobilisé de l’entreprise (comme un bâtiment, un véhicule ou une machine) à un organisme financier, puis à le reprendre immédiatement en location via un contrat de crédit-bail. Autrement dit, vous transformez un bien que vous possédez en liquidités tout en conservant son usage opérationnel.

Ce mécanisme permet de financer un besoin de trésorerie sans interrompre l’exploitation. C’est une solution particulièrement intéressante pour financer un projet de développement ou rééquilibrer votre BFR.

Avantages : 

  • Cette opération ne dégrade pas votre endettement au sens strict, car elle repose sur la cession d’un actif existant,
  • Les loyers sont fiscalement déductibles, ce qui améliore votre résultat imposable, à la différence d’un remboursement classique de prêt.

Cependant, le coût global (intérêts, frais de dossier, loyer) peut être supérieur à un financement classique. Enfin, en cas de défaut de paiement des loyers, vous risquez de perdre l’usage de l’actif. Le lease-back est donc à manier avec prudence.

Les aides et subventions publiques

L’État et les collectivités territoriales proposent plusieurs dispositifs pour aider les entreprises à financer leur trésorerie. Ces aides prennent la forme de prêts à taux préférentiels, d’avances remboursables, de subventions, de reports de charges ou de garanties. Leur accès dépend souvent de la taille de l'entreprise, de son secteur et de sa situation financière.

1️⃣Parmi les dispositifs les plus mobilisés, on trouve les prêts garantis par l’État (PGE), déployés massivement pendant la crise du Covid-19. Ces prêts, accordés par les banques et garantis en partie par l’État, ont permis à de nombreuses entreprises de sécuriser leur trésorerie à court terme.

Remarque
Depuis 2023, ces prêts ne sont plus systématiquement ouverts mais certains prêts peuvent encore être mobilisés dans certains cas. Par exemple, le PGE Résilience est ouvert aux entreprises affectées par le conflit en Ukraine.

2️⃣ La Bpifrance propose également des financements pour répondre à des besoins ponctuels de trésorerie. Parmi eux :

  • Le Prêt Atout, destiné aux entreprises confrontées à des difficultés passagères.
    Le Prêt Rebond, cofinancé par les Régions, avec des conditions avantageuses (zéro garantie, taux bas).
  • Des avances remboursables, notamment pour les jeunes entreprises innovantes.

Avantages : taux souvent inférieurs à ceux du marché, absence de garantie personnelle, délai de mise en œuvre rapide en cas de dossier solide.

Inconvénients : ces aides restent conditionnées à l’acceptation du dossier par la BPI, la Région ou la collectivité. Il faut souvent monter un dossier complet et les critères peuvent exclure certaines entreprises en difficulté.

Le saviez-vous ?
En 2024, Bpifrance a injecté 60 milliards d’euros dans l’économie française sous forme de prêts, garanties et investissements (source : https://www.bpifrance.fr).

3️⃣Les régions et collectivités locales proposent également des aides ciblées pour soutenir la trésorerie. Par exemple, certaines régions peuvent accorder des subventions ou prêts à taux zéro pour permettre aux entreprises locales de faire face à une baisse d’activité, à des retards de paiement ou à un choc externe (hausse des prix de l’énergie, intempéries, etc.). 

  • Avantages : souplesse, proximité avec les réalités locales, appui individualisé.
  • Inconvénients : faible visibilité de ces aides, accès parfois limité à certains territoires ou types de structures.

4️⃣ Enfin, l’URSSAF ou les services des impôts peuvent accorder des reports d’échéances, des plans de règlement ou des remises gracieuses, en cas de difficultés avérées. Ces reports ne sont pas de véritables financements mais permettent de préserver temporairement la trésorerie, notamment sur les cotisations sociales ou la TVA.

Le financement participatif

Le financement participatif, ou crowdfunding, permet de lever des fonds directement auprès d’un grand nombre de contributeurs. C’est une alternative souple pour financer sa trésorerie sans passer par les circuits traditionnels.

Il existe deux grandes formes de financement participatif pertinentes pour la trésorerie :

  • Le crowdlending, ou prêt participatif, où des particuliers ou investisseurs prêtent directement à une entreprise via une plateforme, en échange d’un remboursement avec intérêts.
  • Le crowdfunding en don avec contrepartie, souvent utilisé par des TPE, des indépendants ou des commerçants lançant un nouveau produit, avec une livraison ou un service offert en échange.

Le crowdlending est la formule la plus adaptée pour financer la trésorerie d’une entreprise. Les montants levés peuvent aller de quelques milliers à plusieurs centaines de milliers d’euros. Le remboursement se fait en général sur 12 à 60 mois, avec des taux d’intérêt compris entre 5 % et 9 % selon le niveau de risque.

Avantages : rapidité de mise en place, peu de formalités, absence de garanties personnelles. Le financement peut aussi renforcer l’image de l’entreprise auprès de ses clients ou partenaires, en montrant qu’elle fédère une communauté autour de ses projets.

Inconvénients : des plafonds parfois limités selon la maturité de l’entreprise.

Attention
Le succès d’une campagne de financement participatif repose sur une communication bien rodée et un projet clairement formulé.
free cash flow
Gestion de la trésorerie

Comment calculer, interpréter et optimiser le free cash flow d’une entreprise ?

Free cash flow d’une entreprise

Qu’est ce que c’est ?

“Le free cash flow mesure ce qui reste quand on a tout payé — et ce que vous pouvez enfin décider d’utiliser librement” 
Investopedia

Le free cash flow, ou flux de trésorerie disponible, désigne le montant des liquidités qu’une entreprise génère grâce à son activité, une fois qu’elle a couvert ses dépenses de fonctionnement et financé ses investissements en capital. 

Autrement dit, il s’agit du cash qu’il reste dans les caisses pour rembourser un prêt, verser des dividendes aux actionnaires ou simplement renforcer sa trésorerie. En somme, le free cash flow correspond donc à la trésorerie que l’entreprise peut utiliser librement, sans mettre en péril son cycle d’exploitation ou sa croissance.

Remarque
Là où le bénéfice comptable peut être gonflé par des écritures non décaissées (amortissements, provisions, etc.), le free cash flow représente le cash réellement disponible, une fois l’activité financée et les investissements réalisés.

Prenons un exemple : imaginons une entreprise nommée Alpha et spécialisée dans la fabrication de mobilier professionnel. À la fin de l’exercice, son cash flow opérationnel, c’est-à-dire l’argent dégagé par son activité après paiement des charges courantes et impôts, s’élève à 500 000 €. La même année, elle investit 300 000 € pour acheter de nouvelles machines et elle ne revend aucun actif.

Le free cash flow de l’entreprise Alpha est donc de : 500 000 € - 300 000 € = 200 000 €.

En aidant à évaluer la santé financière d’une entreprise et à prendre des décisions d’investissement de manière éclairée, le free cash flow est un indicateur particulièrement suivi par les dirigeants, les DAF, les banquiers et les investisseurs.

Analyse du free cash flow

Différence entre free cash flow et trésorerie

Le free cash flow est un flux alors que la trésorerie est un stock. Le free cash flow mesure l’argent réellement généré par l’entreprise sur une période, après avoir payé ses charges et financé ses investissements. La trésorerie, elle, représente l’argent disponible en caisse ou en banque à un instant donné.

Ainsi, un free cash flow positif signifie que votre activité génère de l’argent. Une trésorerie positive signifie simplement que vous avez encore de l’argent. Vous pouvez donc avoir une trésorerie positive tout en consommant du cash (free cash flow négatif).

Différence entre free cash flow et cash flow

Le terme cash flow désigne globalement les flux de trésorerie générés par l’entreprise, sans préciser leur usage ni leur destination. On distingue notamment le cash flow opérationnel (issu de l’exploitation), le cash flow d’investissement et le cash flow de financement.

Le free cash flow, lui, affine l’analyse. Il part du cash flow opérationnel et en déduit les dépenses d’investissement. Là où le cash flow montre ce qui entre et sort, le free cash flow révèle ce qu’il reste à la fin pour investir, rembourser ou distribuer.

Méthodes de calcul du free cash flow

Calcul du free cash flow par le tableau de flux de trésorerie

La formule de calcul du free cash flow est composée de deux données :

  1. Le cash flow opérationnel, c’est-à-dire la trésorerie générée par l’exploitation courante de votre entreprise : encaissement des ventes, paiement des charges, variation du BFR, règlement des impôts,‍
  2. Les dépenses d’investissement, souvent appelées CapEx (pour Capital Expenditures), englobent les achats d’immobilisations corporelles ou incorporelles : machines, véhicules, outils numériques, logiciels, brevets etc…
Formule de calcul par le tableau de flux de trésorerie
Free cash flow = Cash flow opérationnel – Dépenses d’investissement (CapEx)

Dans cette formule, on parle bien de dépenses réelles, donc de flux de trésorerie décaissés. Les amortissements ne sont pas pris en compte car ils ne sortent pas de votre compte bancaire.

Ce calcul est souvent réalisé à partir du tableau de flux financier, contenant des données déjà retraitées. Toutefois, on peut également calculer le free cash flow d’une entreprise à partir de son compte de résultat et de son bilan.

Calcul du free cash flow par le bilan et le compte de résultat

Cette méthode de calcul du free cash flow est composée : 

  1. de l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE), c’est-à-dire le résultat d’exploitation avant amortissements, provisions, charges financières et impôts.
  2. du montant de l’Impôt sur les Sociétés (IS),
  3. de la variation du BFR (Besoin en Fonds de Roulement), correspondant aux ajustements liés au cycle d’exploitation : créances clients, dettes fournisseurs, variation de stocks.
  4. des investissements nets, correspondants aux CapEx décaissés sur la période, diminués des éventuelles cessions d’actifs.
Formule pour calculer le free cash flow à partir du bilan comptable et du compte de résultat
Free cash flow = EBE – Impôt sur les sociétés – Variation du BFR – Investissements nets

Le free cash flow reconstitué à partir de l’EBE est une excellente base de pilotage mensuel ou trimestriel. Il vous donne une vision concrète de votre cash disponible, en intégrant les dynamiques d’exploitation, d’investissement et de BFR.

Cela dit, il existe deux variantes du free cash flow :

  • Le free cash flow to firm, qui correspond au flux disponible pour l’ensemble des financeurs (actionnaires et créanciers). Il est calculé avant service de la dette.
  • Le free cash flow to equity, qui reflète le flux réellement disponible pour les actionnaires, après remboursement de la dette et paiement des intérêts.
Remarque
Dans la majorité des cas, lorsqu’on parle de free cash flow sans préciser, on fait référence au free cash flow to firm, car c’est le flux qui permet de juger de la capacité globale de l’entreprise à créer de la valeur.

Où trouver les données nécessaires pour faire ce calcul ?

  • L’EBE se trouve dans le compte de résultat.
  • L’impôt sur les sociétés figure en bas du compte de résultat.
  • La variation du BFR s’obtient en comparant les postes clients, fournisseurs et stocks entre deux bilans successifs.
  • Les investissements et cessions d’actifs apparaissent dans les immobilisations du bilan.

Exemple de calcul du free cash flow

Reprenons notre entreprise fictive, Alpha, spécialisée dans la fabrication de mobilier professionnel. 

Sur l’année N-1, elle enregistre :

  • EBE : 600 000 €
  • Impôt sur les sociétés : 150 000 €
  • Investissements nets : 300 000 €
  • Variation du BFR : 10 000 € 

Free cash flow N–1 = 600 000 – 150 000 – 10 000 – 300 000 = 140 000 €

Cette année-là, le BFR est stable, la croissance est faible. L’entreprise génère 140 000 € de trésorerie disponible.

Imaginons que durant l’année N, Alpha a vu son chiffre d’affaires bondir. Pour répondre à la demande, elle embauche, accumule les créances clients (qui ne sont pas encore arrivées à échéance) et se constitue davantage de stocks. 

Par conséquent, son BFR augmente de 100 000 € :

  • EBE : 720 000 € (+20 % grâce à la hausse des ventes)
  • Impôt sur les sociétés : 180 000 €
  • Investissements nets : 400 000 €
  • Variation du BFR : 100 000 € (hausse des créances clients et des stocks)

Free cash flow N = 720 000 – 180 000 – 100 000 – 400 000 = 40 000 €

Sur le papier, Alpha a mieux travaillé : plus de chiffre d’affaires, un EBE en hausse. Pourtant, son free cash flow a fondu comme neige au soleil, passant de 140 000 à 40 000 €.

Remarque
Le free cash flow d’Alpha a fortement diminué cette année car l’augmentation du chiffre d’affaires n’a pas encore été convertie en argent encaissé.

C’est ici que le pilotage du BFR prend toute son importance. Une part significative de l’augmentation du BFR d’Alpha provient de ses créances clients. Elle attend toujours le paiement d’une partie de ses ventes. Si Alpha avait encaissé plus vite, en facturant plus rapidement ou en optimisant la gestion de ses impayés, elle aurait pu limiter l’augmentation de son BFR et préserver un free cash flow plus élevé.

Chez Trezo, nous pouvons justement vous aider à réduire le délai moyen de paiement de vos clients. En améliorant le processus Order-to-Cash, en priorisant les impayés à relancer et en anticipant les situations d’impayés, nous parvenons à réduire votre DSO (Days Sales Outstanding). 

Résultat : vous encaissez plus vite, votre BFR diminue et votre free cash flow s’améliore durablement.

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David VOGE - Fondateur @Petit Hack

Pourquoi calculer le free cash flow ?

Calculer le free cash flow permet :

  • d’évaluer la santé financière d’une entreprise,
  • de prendre des décisions stratégiques de manière éclairée,
  • d’inspirer confiance à ses partenaires financiers (investisseurs, banques etc.)

Évaluer la santé financière d’une entreprise

Contrairement à des indicateurs comptables parfois déconnectés du réel, le free cash flow montre ce que l’entreprise génère en cash après avoir financé son activité et ses investissements. C’est donc un outil redoutablement efficace pour évaluer sa santé financière.

Un free cash flow positif signifie que votre entreprise crée de la trésorerie nette, année après année. Vous avez de quoi rembourser vos dettes, autofinancer vos projets ou renforcer votre trésorerie sans dépendre systématiquement de la banque. Autrement dit, vous êtes en capacité de respirer financièrement.

Mais attention, un FCF positif ne dit pas tout. Est-il le fruit d’une performance durable ou simplement d’un désinvestissement ponctuel, d’une baisse artificielle des stocks ou d’un gel des dépenses ? La question mérite toujours d’être posée.

À l’inverse, un free cash flow négatif n’est pas automatiquement un drapeau rouge. Il peut s’expliquer par un investissement stratégique important (ex : entrée dans un nouveau marché). Ce qui compte, c’est d’identifier si cette consommation de cash est contrôlée et créatrice de valeur ou si elle cache une mauvaise gestion du BFR ou de la trésorerie.

Remarque
Il peut être utile de comparer le free cash flow à la capacité d’autofinancement (CAF). Cet indicateur montre si votre entreprise dégage suffisamment de profits pour financer ses investissements. Mais attention : la CAF correspond au résultat net, retraité des éléments non décaissables (amortissements, provisions, etc.), elle ne prend pas en compte la variation du BFR.

Pour juger de la santé financière d’une entreprise, l’évolution du free cash flow est parfois considérée comme plus fiable que celle du résultat net. Il ne se contente pas de résumer un bilan comptable : il dit la vérité sur les flux réels d’argent. Ce que vous avez vraiment encaissé. Ce que vous avez vraiment dépensé. Ce qu’il vous reste, concrètement.

Prendre des décisions stratégiques

Le free cash flow est un indicateur qui permet d’évaluer votre marge de manœuvre financière réelle.

Un free cash flow élevé et stable traduit une structure solide, capable de se développer sans recourir au crédit. Vous pouvez :

  • investir dans de nouveaux outils,
  • recruter un nouveau profil,
  • rembourser vos dettes par anticipation,
  • distribuer des dividendes à vos actionnaires,
  • etc.

Calculer et suivre l’évolution du free cash flow permet de prioriser ou de temporiser les investissements en se fondant sur des données tangibles et non sur des intuitions. Cela dit, le FCF ne vous dit pas quoi faire mais il vous dit ce que vous pouvez vous permettre. Ce qui est déjà bien.

Le free cash flow permet aussi d’évaluer la rentabilité d’un projet. En établissant un tableau de flux prévisionnel, vous pouvez calculer le free cash flow année par année, puis son cumul dans le temps. Le projet devient rentable lorsque le free cash flow cumulé redevient positif.

Remarque
Un DAF envisage d’implanter une nouvelle unité de production. Il estime que cet investissement produira des FCF négatifs les deux premières années puis des FCF positifs dès la troisième. Si le FCF cumulé devient positif à l’année 4, cela signifie que l’investissement est amorti en quatre ans.

Enfin, suivre le free cash flow permet d’anticiper les problèmes de trésorerie et de moduler les investissements. Cela évite de devoir arbitrer dans l’urgence et à l’aveugle.

Rassurer ses partenaires financiers

Le free cash flow est un indicateur apprécié par les investisseurs, les banquiers et les partenaires financiers parce qu’il reflète la capacité réelle d’une entreprise à générer de l’argent par elle-même, sans dépendre de financements extérieurs.

Un free cash flow positif et régulier montre que l’entreprise peut financer son développement, honorer ses engagements et absorber des imprévus sans mettre en péril son équilibre financier. C’est un signal de confiance, car ce cash “libre” peut être utilisé pour rembourser un prêt, verser un dividende ou saisir une opportunité stratégique.

Inversement, un free cash flowfaible ou irrégulier peut susciter des doutes. Il ne signifie pas toujours que l’entreprise va mal, mais il indique que sa capacité à faire face aux besoins futurs est plus limitée.

Remarque
Le free cash flow est aussi un indicateur clé dans la valorisation d’une entreprise, notamment via la méthode des flux de trésorerie actualisés. Plus les FCF futurs sont élevés et prévisibles, plus la valeur de l’entreprise tend à augmenter.

Interprétation du free cash flow

L’analyse du free cash flow doit toujours être mise en contexte : secteur d’activité, stratégie d’investissement, saisonnalité etc. Pour en tirer des leçons intéressantes, il est important de suivre l’évolution du free cash flow sur plusieurs périodes (années ou trimestres) plutôt que de se focaliser sur un seul exercice.

Un FCF stable ou en hausse sur plusieurs années est généralement un bon signe. Cela signifie que l’entreprise renforce sa capacité à générer du cash tout en maintenant (ou en optimisant) son modèle opérationnel. À l’inverse, une tendance à la baisse peut révéler un déséquilibre : marges en recul, investissements mal maîtrisés, envolée du BFR ou simplement une croissance mal anticipée.

Cependant, l’interprétation du free cash flow n’est pas toujours aussi simple, pour plusieurs raisons :

  1. Le free cash flow peut être volatil d’un trimestre à l’autre, en particulier dans les secteurs saisonniers ou fortement cycliques. Par exemple, une entreprise de distribution peut afficher un FCF fortement négatif à l’automne (reconstitution des stocks avant les fêtes), puis très positif en fin d’année (fortes ventes et encaissements rapides). Dans ce cas, mieux vaut lisser l’analyse sur 12 mois glissants.
  2. Un free cash flow négatif ne signifie pas forcément que l’entreprise va mal. Ce qui compte, c’est de savoir si cette situation est choisie, maîtrisée et temporaire, ou au contraire subie et structurelle.
  3. Un free cash flow artificiellement élevé n’est pas forcément une bonne nouvelle si cela révèle un sous-investissement dangereux pour la compétitivité ou la qualité de service.

Enfin, le FCF doit être croisé avec d’autres indicateurs pour affiner le diagnostic. Il ne remplace pas une analyse financière complète mais il invite à se poser de bonnes questions.

Améliorer le free cash flow d’une entreprise

Améliorer l’efficacité opérationnelle (marges et coûts)

Le moyen le plus direct d’augmenter votre free cash flow consiste à améliorer la rentabilité de votre activité. Plus vos marges sont élevées et vos coûts maîtrisés, plus votre entreprise génère de cash. 

Voici quelques exemples de leviers que vous pouvez activer :

  • Augmenter les prix de vos produits ou services 
  • Réduire les charges peu rentables (campagnes marketing qui ne génèrent pas de leads, abonnements inutilisés, surconsommation énergétique…)‍
  • Mettre en place un suivi prévisionnel de trésorerie afin d’anticiper les pics d’activité, les décaissements lourds ou les périodes creuses et planifier intelligemment vos dépenses
Remarque
Un bon pilotage financier ne fait pas « apparaître » du cash mais il évite d’en perdre inutilement (intérêts de retard, agios, pénalités, achats de dernière minute). Et chaque euro économisé est un euro qui améliore votre free cash flow.

Mieux maîtriser les dépenses d’investissement

Garder le contrôle sur vos investissements est une bonne manière de préserver un free cash flow sain. Cela ne veut pas dire freiner votre développement mais faire des choix plus alignés avec votre capacité réelle à générer des liquidités. 

Vous pouvez par exemple :

  • Prioriser les investissements afin de favoriser ce qui garantit la continuité ou la croissance de l’activité et reporter les dépenses qui n’ont pas d’impact immédiat sur la productivité.
  • Prolonger la durée de vie des actifs afin de les utiliser plus longtemps, sans perte d’efficacité.
  • Désinvestir (si besoin) : céder un actif non stratégique (terrain, véhicule ou matériel inutilisé) permet de financer la trésorerie rapidement.

Optimiser le besoin en fonds de roulement (BFR)

Le besoin en fonds de roulement (BFR) est l’un des leviers d’amélioration du free cash flow les plus efficaces.

Voici plusieurs exemples d’actions concrètes pour réduire votre BFR :

  • Améliorer la gestion des stocks afin d’éviter d’immobiliser inutilement de la trésorerie dans des produits dormants ou à faible rotation.
  • Appliquer des conditions de règlement plus strictes dès le devis : acompte à la commande, réduction des délais de paiement accordés aux clients, facturation de pénalités en cas de retard...
  • Facturer plus vite afin de fixer une date d’échéance le plus tôt possible
  • Mettre en place une procédure de relance efficace : adaptez votre ton selon le profil du client, utilisez des relances téléphoniques, relancez systématiquement avant l’échéance etc…
  • Proposer un paiement échelonné (si nécessaire) : si un de vos clients est en difficulté, un échéancier de paiement bien structuré vaut mieux qu’une créance irrécouvrable.
  • Allonger (raisonnablement) vos délais fournisseurs afin de limiter le décalage entre vos sorties et vos rentrées d’argent. Ce levier doit cependant être utilisé avec prudence pour ne pas nuire à la relation commerciale.

Chez Trezo, nous aidons nos clients à réduire leur BFR en agissant sur l’ensemble du poste client : meilleure facturation, mise en place d’une balance âgée, relances personnalisées, suivi d’indicateurs clés, formation des collaborateurs etc...

Résultat : plus de cash disponible, moins d’impayés et un free cash flow qui remonte.

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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli
Calcul trésorerie nette
Gestion de la trésorerie

Calculer et interpréter la trésorerie nette de votre entreprise

Comment calculer la trésorerie nette ?

La trésorerie nette représente le solde entre ce que vous avez réellement à disposition pour faire face à vos dépenses immédiates et ce que vous devez rembourser dans un délai court. Autrement dit, c’est la différence entre vos liquidités et vos dettes financières à court terme. Elle permet d’évaluer la capacité de votre entreprise à faire face à ses engagements sans avoir besoin de financer sa trésorerie par un crédit bancaire, de l’affacturage etc… 

Il existe deux façons principales de calculer la trésorerie nette : par le haut du bilan ou par le bas du bilan. Ces deux approches sont complémentaires et aboutissent au même résultat si vos comptes sont correctement établis. L’idéal est d’utiliser les deux méthodes afin de croiser vos chiffres.

Calcul par le haut du bilan comptable

Cette première méthode s’appuie sur deux indicateurs : le fonds de roulement net global (FRNG) et le besoin en fonds de roulement (BFR).

  • Le FRNG correspond aux ressources stables (capitaux propres + dettes financières long terme) disponibles après financement des immobilisations.
  • Le BFR, quant à lui, reflète le besoin de financement généré par le cycle d’exploitation (stocks + créances clients – dettes fournisseurs).

Pour calculer la trésorerie nette par le haut du bilan, il suffit de soustraire le Besoin de fonds de roulement au Fonds de roulement net global ( FRNG - BFR).

Formule détaillée du calcul de la trésorerie nette par le haut du bilan
Trésorerie nette = (Capitaux propres + Dettes financières long terme – Actifs immobilisés) – (Stocks + Créances clients – Dettes fournisseurs)

Calcul par le bas du bilan comptable

Le calcul de la trésorerie nette par le bas du bilan repose sur l’analyse de vos liquidités et de vos dettes exigibles à court terme.

Cette méthode de calcul s’appuie sur deux notions :

  1. La trésorerie active : elle regroupe vos disponibilités,  c’est-à-dire l’argent présent en caisse ou sur votre compte bancaire, et vos valeurs mobilières de placement (VMP), c’est-à-dire les titres financiers que vous pouvez convertir en cash rapidement, sans perte de valeur (ex: SICAV, bons du Trésor).
  2. La trésorerie passive : elle regroupe les dettes financières exigibles à court terme, c’est-à-dire les emprunts bancaires exigibles sous un an, les découverts bancaires et les factures fournisseurs échues.

Pour calculer la trésorerie nette par le bas du bilan, il suffit de soustraire la trésorerie passive à la trésorerie active.

Formule détaillée du calcul de la trésorerie nette par le bas du bilan
Trésorerie nette = Disponibilités + Valeurs mobilières de placement – Dettes financières à court terme

Attention, il ne faut pas confondre les dettes financières avec les dettes fournisseurs : ces dernières relèvent du cycle d’exploitation et ne doivent pas être prises en compte dans cette méthode de calcul. Cependant, le montant de vos factures fournisseurs échues sont à intégrer au calcul de la trésorerie nette.

Exemple de calcul de trésorerie nette

Prenons un extrait de bilan simplifié pour calculer la trésorerie nette selon les deux méthodes.

Bilan comptable

Calcul de la trésorerie nette par le haut du bilan :

  • Fonds de roulement net global (FRNG) = (120 000 + 70 000) – 150 000 = 40 000 €
  • Besoin en fonds de roulement (BFR) = (35 000 + 40 000) – 25 000 = 50 000 €
  • Trésorerie nette = 40 000 – 50 000 = –10 000 €

Calcul de la trésorerie nette par le bas du bilan :

  • Trésorerie active = 20 000 + 10 000 = 30 000 €
  • Trésorerie passive = 40 000 €

Trésorerie nette = 30 000 – 40 000 = –10 000 €

Remarque
La cohérence entre les deux méthodes de calcul de la trésorerie nette constitue un gage de fiabilité comptable. Obtenir un résultat différent en utilisant les deux formules signale une erreur de ventilation ou un oubli dans le traitement des données financières.

Dans l’exemple ci-dessus, les deux calculs concordent mais ils révèlent une mauvaise nouvelle : la trésorerie nette est de –10 000 €. Cela signifie que l’entreprise doit trouver rapidement un complément de financement ou réduire son besoin en fonds de roulement afin d’éviter les problèmes de trésorerie.

Optimiser la gestion du poste client permet de réduire le délai moyen de paiement des clients (DSO), donc de diminuer le BFR en encaissant plus vite les créances clients. Faites appel à Trezo pour bénéficier d’un accompagnement à la fois stratégique et opérationnel permettant de renforcer la gestion de votre poste client et la santé financière de votre entreprise.

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"Nous sommes très satisfaits de notre collaboration avec la société Trezo. Candice est à l’écoute et disponible pour nous aider à atteindre nos objectifs business et finance."
Marine Larnicol - Entrepreneurs.com

Quand et pourquoi calculer la trésorerie nette ?

Le calcul de la trésorerie nette ne doit pas se limiter à l’arrêté des comptes annuels. C’est un indicateur de pilotage stratégique à intégrer dans un tableau de bord financier afin de pouvoir le suivre régulièrement.

Voici les principaux moments où ce calcul est particulièrement utile :

  • Au démarrage de l’activité : pour vérifier que les fonds levés couvrent les premiers besoins d’exploitation.
  • En période de forte croissance : pour s’assurer que le chiffre d’affaires est toujours capable de soutenir l’évolution du BFR.
  • En période de tensions économiques : pour anticiper les tensions de trésorerie et éviter d’enrayer le processus de l’order to cash.
  • Avant un investissement important : pour vérifier que votre entreprise peut mobiliser des fonds propres sans déséquilibrer son fonctionnement quotidien.
  • Avant une levée de fonds, une cession ou une valorisation de l’entreprise : pour fournir aux banques ou à des investisseurs une vision claire de votre situation financière.

Ainsi, il est utile de calculer la trésorerie nette avant la création d’une entreprise (ou avant sa cession) et durant toute la vie de son activité. En effet, un investissement, une facilité de paiement accordé à un client ou une facture non soldée laisse une empreinte sur votre trésorerie. Suivre l’évolution de cet indicateur financier permet de piloter la trésorerie de manière éclairée, en gardant une vision transversale de votre gestion financière, de votre stratégie commerciale et de la relation client.

Comment interpréter la trésorerie nette ?

Savoir calculer la trésorerie nette est une chose, mais pour piloter correctement l’activité de votre entreprise en prenant les bonnes décisions, vous devez savoir l’interpréter, qu’elle soit positive, nulle ou négative.

Trésorerie nette positive

Une trésorerie nette positive signifie qu’après avoir couvert l’ensemble de ses dettes financières à court terme, votre entreprise dispose d’un excédent de liquidités. Autrement dit, vous avez du cash disponible au-delà de vos besoins immédiats. 

C’est, en apparence, une situation confortable : vous pouvez honorer vos échéances, faire face à un retard de règlement client ou supporter un décalage de trésorerie sans problème.

Remarque
Une trésorerie nette positive offre aussi plus de résilience face aux aléas économiques, comme ceux provoqués par la pandémie du Covid-19. De nombreuses entreprises disposant d’une trésorerie excédentaire ont pu résister à la chute brutale d’activité sans recourir immédiatement à un prêt garanti par l’État ou à des mesures d’urgence.

Mais attention, une trésorerie très excédentaire n’est pas forcément un indicateur de performance, elle peut être le résultat :

  • d’un déficit d’investissement : vous n’avez pas engagé les projets nécessaires à votre croissance,
  • d’une politique de désengagement : vous avez cédé des actifs ou freiné votre activité,
  • d’un sous-dimensionnement de l’équipe ou des outils : vous limitez les dépenses en faisant preuve d’une prudence excessive.

Bien qu’une trésorerie nette positive soit rassurante, elle doit toujours être corrélée à vos choix d’investissement, à votre stratégie de développement et à la structure de votre chiffre d’affaires.

Trésorerie nette nulle

Une trésorerie nette nulle signifie que vos liquidités couvrent exactement vos dettes financières à court terme, ni plus ni moins. Vous êtes dans une position d’équilibre qui peut sembler acceptable. En réalité, c’est une situation dangereuse car vous marchez sur des œufs.

En effet, une dépense imprévue, une facture fournisseur oubliée ou un client qui ne paie pas peut déséquilibrer immédiatement votre trésorerie.

Une trésorerie nette à l’équilibre est un signal de fragilité, cela exige a minima :

  • une excellente gestion de la facturation afin de s’assurer que les clients sont facturés le plus tôt possible,
  • une excellente gestion des impayés et une anticipation constante des imprévus (pannes, litiges, dépenses urgentes) car vous n’avez aucun coussin de sécurité.

Trésorerie nette négative

Une trésorerie nette négative révèle que vos liquidités sont inférieures au montant total de vos dettes financières à court terme. En clair, vous ne disposez pas d’assez de trésorerie pour faire face à vos engagements immédiats.

Ses conséquences peuvent être lourdes et dangereuses pour la pérennité de votre activité :

  • Recours systématique à des solutions de financement coûteuses,
  • Multiplication des frais financiers (agios, intérêts, pénalités),
  • Impossibilité d’absorber une dépense imprévue, même mineure,
  • Effondrement de votre capacité de négociation avec les fournisseurs,
  • Dégradation de votre image auprès des partenaires financiers, voire refus d’accès à certains crédits ou d’allongement de délai de paiement,

Une trésorerie nette négative signifie que l’entreprise fonctionne sous perfusion. Et plus elle s’installe dans la durée, plus elle affaiblit votre capacité à piloter, investir, ou simplement maintenir la confiance de votre écosystème. A terme, l’accumulation des conséquences listées ci-dessus peut mener à une cessation de paiements, puis à la faillite.

Pour renforcer durablement votre trésorerie nette, déléguez la gestion de votre poste client à Trezo !

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Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Quel niveau de trésorerie est idéal ?

Tout d’abord, précisons qu’il n’existe pas de montant universel définissant une “bonne trésorerie nette”. Le niveau idéal dépend étroitement de votre secteur d’activité, de votre modèle économique, de la saisonnalité de votre activité et de vos objectifs de croissance. 

Le but est de disposer de suffisamment de liquidités pour supporter d’éventuels imprévus, sans pour autant immobiliser inutilement des ressources qui mériteraient d’être réinvesties.

Par exemple, votre trésorerie nette doit vous permettre de :

  • faire face à vos échéances financières de court terme sans stress,
  • financer l’exploitation courante sans avoir recours à des crédits bancaires ou à d’autres solutions de financement externes,
  • répondre rapidement à une opportunité d’investissement ou à un besoin opérationnel sans ralentir votre activité,
  • rassurer vos partenaires bancaires, fournisseurs ou investisseurs sur votre solidité financière.
Attention
Face à une trésorerie nette élevée, ne tirer pas de conclusions hâtives. Par exemple, une entreprise qui cède un actif (un terrain, une machine, un outil de production…) améliore mécaniquement sa trésorerie nette en augmentant son fonds de roulement. Toutefois, si cette opération donne l'impression d’un équilibre financier, elle peut camoufler une tension de trésorerie qui aurait été visible sans cette rentrée d’argent exceptionnelle.

Bien qu’il ne s’agit pas d’une vérité générale, voici quelques repères pour vous aider à estimer si votre niveau de trésorerie nette est cohérent avec votre situation :

  • Pour une TPE ou une PME : viser une trésorerie nette équivalente à 1 à 3 mois de charges fixes constitue souvent un bon équilibre.
  • Dans un secteur à forte saisonnalité (tourisme, BTP, hôtellerie etc…) : il est prudent de conserver une réserve plus importante pour compenser les fluctuations de revenus.
  • Pour une entreprise en phase de croissance rapide, ce n’est pas tant le montant qui compte que votre capacité à anticiper les besoins futurs (recrutement, stocks, dépenses ponctuelles...).

Quel recours en cas de trésorerie nette négative ?

Une trésorerie nette négative résulte d’un déséquilibre entre le besoin en fonds de roulement (BFR) et le fonds de roulement net global (FRNG). Avant de chercher des financements externes, il est essentiel de poser un diagnostic précis et d’envisager des leviers internes d’amélioration.

Faire un diagnostic

Afin de pouvoir prendre les bonnes décisions, vous devez comprendre pourquoi votre trésorerie nette est négative. Voici quelques exemples d’événements pouvant créer un déséquilibre entre le besoin en fonds de roulement et le fonds de roulement net global :

  • un recrutement coûteux,
  • un achat de matériel financé par un emprunt court,
  • un chiffre d’affaires qui augmente beaucoup plus vite que les encaissements,
  • une augmentation des stocks en raison d’un ralentissement de l’activité,
  • une accumulation de factures impayées.

Ce diagnostic permet d’identifier si la tension de trésorerie est ponctuelle ou structurelle et d’adapter vos actions en conséquence. Une tension ponctuelle peut être résolue rapidement alors qu’un déséquilibre structurel nécessite de repenser le modèle économique plus en profondeur.

Remarque
Calculer le DSO (Days Sales Outstanding) permet de savoir combien de jours en moyenne vous attendez avant d’encaisser votre chiffre d’affaires. Cet indicateur est important car il permet de réaliser si vos conditions de paiement doivent être renforcées ou si vous relancez vos factures impayées avec trop de souplesse.

Augmenter le fonds de roulement

Augmenter le fonds de roulement de votre entreprise est un premier levier permettant d’améliorer votre trésorerie nette. Pour y arriver, vous pouvez par exemple :

  • Réduire les dépenses non essentielles, en supprimant les postes inutiles ou peu rentables,
  • Optimiser l’usage des ressources disponibles, en réaffectant les moyens humains ou matériels là où ils créent le plus de valeur,
  • Réaliser une augmentation de capital pour renforcer vos capitaux propres et restaurer votre capacité d’autofinancement,
  • Allonger la durée de remboursement d’un emprunt existant, pour transformer une dette à court terme en dette à long terme,
  • Céder des actifs immobilisés sous-utilisés, comme des machines ou des véhicules peu exploités,
  • Revoir votre politique tarifaire, en augmentant vos prix ou en supprimant les remises excessives,
  • Redéfinir votre stratégie commerciale pour viser une meilleure rentabilité globale.

Réduire le besoin en fonds de roulement

Diminuer le BFR est un autre levier envisageable pour améliorer la trésorerie nette de votre entreprise.

Plusieurs actions concrètes peuvent être mises en place pour y parvenir :

  • Réduire les stocks disponibles en ajustant les approvisionnements à la réalité du carnet de commandes,
  • Accélérer les encaissements, en facturant plus tôt et en incitant les clients à payer plus vite (par exemple via un escompte pour paiement anticipé),
  • Renégocier les conditions de paiement accordées aux clients afin de diminuer le DSO,
  • Négocier un allongement des délais de paiement avec vos fournisseurs,
  • Recourir à l’affacturage afin de récupérer immédiatement une partie du montant de vos factures,
  • Recourir à des solutions de financement court terme (découvert autorisé, facilité de caisse, ligne de crédit), à condition que le besoin soit ponctuel.

Chez Trezo, nous améliorons la trésorerie nette de nos clients en les aidant à recouvrer rapidement leurs impayés, à optimiser la gestion de leur poste client et à suivre l’évolution des indicateurs financiers les plus importants, comme l’évolution de leur trésorerie nette !

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