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Gestion des impayés
Gestion de la trésorerie

Gestion des impayés

Comment rédiger une relance efficace ? Que faire face à un client qui ne paie pas ? Quels recours en cas d’impayé persistant ? Ces articles vous aident à décrypter les situations courantes liées aux retards de paiement et à structurer vos actions pour améliorer le recouvrement de vos créances.

Gestion des impayés
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Construire et optimiser une procédure de relance

Les étapes d’une procédure de relance client

En 2024, seulement 48,7 % des entreprises respectent leurs engagements de paiement à l’échéance, un chiffre en recul depuis début 2023.
Etude d’Altarès

En matière de gestion du poste client, mieux vaut prévenir que guérir. Même avec un process de facturation bien huilé, il arrive que certaines créances traînent. Et une facture qui reste impayée fragilise votre trésorerie un peu plus chaque jour qui passe.

Mettre en place une procédure de relance aide à mieux gérer les impayés avant que les retards de paiement ne détériorent la santé financière de votre activité ou que vous soyiez contraint d’engager des actions contentieuses chronophages et coûteuses.

Concrètement, un procédure de relance client se compose de trois phases qui s’enchaînent chronologiquement, dans le but d’assurer le recouvrement amiable d’une facture impayée :

  1. Communication et conciliation avec le client, 
  2. Envoi de relances formelles,
  3. Envoi d’une mise en demeure.

Phase 1 : Communication et conciliation

Un client qui ne paie pas n’est pas forcément un mauvais payeur. Un impayé résulte souvent d’un oubli ou d’un embouteillage côté comptabilité.

C’est pourquoi, avant toute chose, il faut parler avec votre client. Plutôt que d’envoyer directement une relance écrite, favoriser le dialogue permet souvent de désamorcer la situation rapidement.

Ainsi, une simple relance téléphonique dans les jours qui suivent la date d’échéance permet de vérifier que la facture a bien été réceptionnée, qu’elle a été validée en interne et d’identifier rapidement l’origine du blocage éventuel.

Remarque
Si votre client fait face à des problèmes de trésorerie, vous pouvez convenir rapidement d’un échéancier de paiement afin de faciliter le recouvrement sans détériorer la relation commerciale.

Si vous ne parvenez pas à joindre votre client par téléphone ou si vous préférez garder une trace écrite de vos échanges, vous pouvez envoyer une relance courtoise par mail, par SMS ou en utilisant une messagerie instantanée (ex : Slack, Teams, Whatsapp etc…).

Relance courtoise

À ce stade de la procédure de recouvrement, il est important de faire preuve d’écoute et de bienveillance. Il ne s’agit pas de mettre en cause le client mais de chercher à comprendre et à résoudre la situation.

A condition d’être effectuée avec adresse, cette phase de conciliation est souvent suffisante pour obtenir le règlement d’une créance client en retard. Ce contact direct et informel vous donne même l’occasion de resserrer vos liens avec le client et/ou d’envisager une nouvelle commande.

Phase 2 : Relance(s) formelle(s)

Quand vos premiers échanges restent sans réponse et que la facture tarde toujours à être réglée, il est temps d’adopter une démarche plus formelle. Cette phase consiste à envoyer une ou plusieurs lettres de relance, à intervalles réguliers.

Rythme d’envoi des lettres de relance

La première relance peut être envoyée à J+5 après la date d’échéance. Il s’agit de rappeler les faits avec un ton resté neutre et professionnel. Mentionnez simplement la facture concernée et rappelez poliment que le règlement n’a pas encore été enregistré.

Sans réponse de la part du client, une deuxième relance peut suivre à J+15. Cette fois, le ton peut être plus direct : vous pouvez rappeler vos précédents messages, souligner le retard et proposer un délai supplémentaire raisonnable.

En cas de besoin, une troisième relance à J+30 permet de formaliser un dernier avertissement. Elle doit faire comprendre au client que vous êtes déterminé à obtenir le règlement.

Attention
Il est déconseillé d’envoyer trois fois le même message impersonnel car ce type de relance a le plus de chance d’être ignoré par le client. À l’inverse, une relance personnalisée a moins de chance de tomber dans l’oreille d’un sourd.

Contenu et portée juridique d’une lettre de relance

Chaque relance doit inclure un minimum d’informations :

  • l’objet de la créance, 
  • le montant dû,
  • la date d’échéance,
  • les coordonnées de règlement,
  • vos moyens de contact, 
  • une copie de la facture.

Même si une lettre de relance n’a pas de valeur juridique, elle prouve que vous avez tenté de résoudre le litige à l’amiable en ayant recours à des méthodes douces. En cas de contentieux, un juge peut en tenir compte.

Pour aller plus loin, consultez notre article contenant plusieurs modèles de relances pour facture impayée. 

Phase 3 : Envoi d’une mise en demeure

Lorsque vos relances successives restent sans effet, il est temps d’envoyer une mise en demeure de payer. Il s’agit d’une étape importante dans une procédure de relance car elle marque un changement de posture : vous ne demandez plus, vous exigez.

Une mise en demeure doit être envoyée par courrier recommandé avec accusé réception. Son contenu doit être rédigé dans des termes clairs, directs et suffisamment fermes pour être juridiquement qualifié d’interpellation suffisante.

Concrètement, une mise en demeure doit inclure :

  • les éléments de la créance (montant, référence, date d’échéance),
  • un résumé des relances précédentes,
  • un délai impératif pour régulariser la situation (généralement 8 à 15 jours),
  • votre intention de saisir la justice en cas de non-paiement.

Cette lettre a une portée juridique. Contrairement aux relances amiables, elle est un préalable obligatoire à un recouvrement judiciaire. 

Remarque
Une alternative consiste à faire appel à un commissaire de justice (ex-huissier de justice) pour signifier une sommation de payer. Ce type de mise en demeure est plus impressionnant mais il a un coût. Pour les petites créances, une mise en demeure émise par votre entreprise suffit généralement à déclencher une réaction chez le client.

Chez Trezo, nous accompagnons nos clients à chaque étape de la procédure de relance (en poursuivant jusqu’au recouvrement judiciaire, si besoin). Ainsi, nos chargés de recouvrement peuvent prendre en charge tous vos impayés. Afin de préserver vos relations commerciales, nous agissons en votre nom en prenant soin de respecter l’image et les valeurs de votre entreprise.

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"La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres taches.
Nous bénéficions également d'indicateurs clés qui facilitent nos prises de décision, ainsi que de conseils pertinent pour nous aider à traiter les cas clients difficiles
."
Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon

Quelles sont les procédures légales de recouvrement d’une créance ?

Lorsque la mise en demeure reste sans réponse et que le client ne manifeste aucune volonté de régulariser sa situation, la procédure de relance touche à sa fin. Vous êtes alors en droit d’entamer une procédure judiciaire de recouvrement afin d’obtenir un titre exécutoire destiné à contraindre le débiteur à payer ce qu’il vous doit.

Selon la nature du litige, le montant de la créance et le comportement du client, plusieurs options s’offrent à vous.

L’injonction de payer

Simple, rapide et peu coûteuse, l’injonction de payer consiste à déposer une requête au greffe du tribunal (tribunal judiciaire ou tribunal de commerce selon les cas), accompagnée des pièces justificatives.

Si le juge estime la demande fondée, il rend une ordonnance portant injonction de payer, sans convoquer le débiteur. Celui-ci dispose ensuite d’un délai pour faire opposition. S’il ne réagit pas, l’ordonnance devient exécutoire.

Cette procédure est particulièrement adaptée pour les factures impayées dont le montant est significatif, mais non litigieux.

La procédure simplifiée de recouvrement des petites créances

Depuis la loi Macron de 2016, une procédure accélérée permet de recouvrer les créances inférieures à 5 000 € TTC. Elle est mise en œuvre par un commissaire de justice, sans passer par le tribunal, sauf opposition du débiteur.

Cette solution a l’avantage d’être simple et rapide : elle repose sur une proposition amiable formulée par l’huissier. Si le débiteur ne répond pas dans un certain délai, l’accord devient exécutoire.

Le référé provision

Lorsqu’un besoin de trésorerie immédiat se fait sentir, le référé provision permet d’engager une procédure d’urgence, devant le juge des référés. Elle permet d’obtenir le paiement d’une partie ou de la totalité de la créance dans un délai d’un mois environ.

Le juge statue sur pièces, en audience rapide. S’il considère que la dette est évidente et non sérieusement contestable, il ordonne le versement d’une provision à votre bénéfice.

Cette solution est adaptée aux litiges simples mais nécessite d’avoir un dossier solide et bien documenté.

L’assignation en paiement

C’est la procédure contentieuse classique. Elle consiste à faire assigner votre client devant le tribunal compétent, par l’intermédiaire d’un commissaire de justice. Elle est nécessaire en cas de créance contestée, de litige complexe ou lorsque les autres voies ont échoué.

L’assignation donne lieu à un débat contradictoire, avec échange d’arguments et pièces justificatives. Le juge tranche ensuite le litige au fond, par jugement.

Cette démarche est plus longue et plus coûteuse mais elle s’avère incontournable dès lors que le débiteur refuse de reconnaître la dette ou soulève des contestations sérieuses.

L’exécution par un commissaire de justice

Une fois la décision de justice obtenue (ordonnance, jugement, titre exécutoire), il revient à un commissaire de justice de la faire appliquer. 

Selon la situation, plusieurs mesures d’exécution peuvent être engagées :

  • Saisie bancaire, 
  • Saisie-vente, 
  • Saisie sur rémunérations,
  • Hypothèque judiciaire.

3 conseils pour optimiser une procédure de relance

Personnalisez la séquence en fonction du client

Une procédure appliquée mécaniquement à tous vos clients risque de nuire à la relation commerciale ou de manquer de fermeté là où il en faudrait.

Une procédure de relance efficace doit donc être adaptée au profil du client, à son historique de paiement et au montant de la créance concernée. Autrement dit : la relance client ne s’applique pas de façon uniforme. Elle se pilote.

Adapter les actions de recouvrement en fonction de différents scénarios

Tout d’abord, élaborer des scénarios de relance est un moyen simple d’affiner votre procédure de relance. Pour chaque type d’impayé (retard ponctuel, difficulté de trésorerie, litige commercial, silence persistant…), vous pouvez définir une séquence d’actions claire et progressive.

Remarque
Pour schématiser votre procédure de relance, vous pouvez la présenter sous la forme d’un arbre de décision.

Mettre en place un score de solvabilité

Pour aller plus loin, attribuez à chaque client un score de solvabilité. Cet indicateur, construit à partir de données internes (délais de paiement observés, volume d’affaires, nombre d’impayés) ou externes (informations financières disponibles, notation crédit), vous permet de mieux choisir le type de relance approprié.

Par exemple, si le score du client est faible, la relance devra être rapide, structurée et documentée. À l’inverse, un client loyal et solide financièrement peut bénéficier d’une relance plus souple, moins formelle.

Remarque
Le score de solvabilité permet également d’adapter vos conditions de paiement. Par exemple, exiger un acompte ou réduire le délai de règlement peut être une mesure de précaution judicieuse face à certains profils de client.

Appuyez-vous sur des outils et des données fiables

Une bonne procédure de relance repose autant sur l’organisation que sur la qualité de l’information à disposition du chargé de recouvrement.

En effet, pour savoir qui relancer, quand et comment, vous devez pouvoir vous appuyer sur des données à jour et des outils adaptés.

Mettre en place une balance âgée

Premier réflexe à adopter : tenir une balance âgée rigoureusement à jour. Cet outil de pilotage classe les créances selon leur ancienneté (à l’échéance, à J+30, à J+60, etc.). En visualisant d’un coup d’œil les retards les plus critiques, vous pouvez prioriser vos actions de recouvrement et éviter de gaspiller du temps ou de l’énergie inutilement (comme relancer un client qui a déjà payé).

Calculer régulièrement le DSO

Le DSO (Days Sales Outstanding), ou délai moyen de paiement client, mesure le nombre de jours nécessaires à l’encaissement de vos créances après facturation. Calculer le DSO régulièrement aide à évaluer l’efficacité de votre procédure de relance (et son impact sur votre trésorerie).

Conserver des données fiables implique une comptabilité rigoureuse et une base client bien tenues. Pour faciliter l’accès et la mise à jour des données, il est judicieux de vous équiper d’un logiciel de facturation performant capable de centraliser les informations clés (factures émises, paiements reçus, relances envoyées) et d’automatiser certaines tâches répétitives.

Attention
Un logiciel de facturation aide seulement s’il est bien configuré et utilisé de manière cohérente par les différents services (comptabilité, recouvrement, commercial).

Formez et responsabilisez vos équipes

Une procédure de relance repose aussi sur la coordination et la montée en compétence des équipes qui la mettent en œuvre. Dès lors que plusieurs services sont impliqués  (comptabilité, recouvrement, commercial…), il est indispensable de définir clairement qui fait quoi, quand et comment.

Le chargé de recouvrement, par exemple, doit savoir jusqu’où il peut aller dans la négociation avec un client et dans quel cas il doit faire appel à un autre service. 

Par exemple, si la facture est bloquée à cause d’une livraison incomplète ou d’un produit non conforme, ce n’est pas une relance qui réglera le problème. C’est le rôle de l’équipe logistique ou du responsable qualité de débloquer la situation.

Par ailleurs, l’équipe commerciale a également un rôle à jouer pour optimiser la procédure de relance car elle est familière avec le profil de chaque client, son historique, ses préférences ou ses contraintes internes. Cette connaissance terrain est précieuse pour les chargés du recouvrement car elle permet d’ajuster le ton et le rythme de la procédure de relance.

Ainsi, la formation des collaborateurs est clé. Il ne suffit pas de leur transmettre un schéma de la procédure sur papier : ils doivent en comprendre les enjeux, adopter les bons réflexes et savoir interpréter les indicateurs clés.

Remarque
Responsabiliser vos équipes, c’est aussi la meilleure façon de prévenir les tensions internes et d’éviter que le sujet des relances ne devienne une patate chaude que se renvoient les services.

Dans cette optique, Trezo vous accompagne à deux niveaux :

  • Stratégique, en co-construisant un tableau de bord financier adapté à votre activité, regroupant les indicateurs essentiels pour piloter le poste client (DSO, balance âgée, cash conversion cycle, taux de recouvrement, etc.) ;‍
  • Opérationnel, en prenant en charge le recouvrement des créances puis en formant les équipes à la procédure de relance la plus efficace.
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"Nous sommes très satisfaits de notre collaboration avec la société Trezo. Candice est à l’écoute et disponible pour nous aider à atteindre nos objectifs business et finance."
Marine Larnicol - Entrepreneurs.com

Pourquoi mettre en place une procédure de relance bien pensée ?

Mettre en place une procédure de relance claire et rigoureuse est une nécessité pour toute entreprise confrontée à des factures impayées. Ce processus structuré permet de limiter les retards de paiement, de sécuriser les encaissements et de préserver la relation avec vos clients, tout en préparant le terrain à une éventuelle procédure judiciaire si le recouvrement amiable échoue.

Voici les principaux avantages d’une relance de facture impayée bien menée :

Réduire les retards de paiement et sécuriser la trésorerie

Chaque facture impayée fragilise votre trésorerie. Grâce à une relance de facture structurée, envoyée au bon moment (idéalement quelques jours après la date d’échéance), vous augmentez les chances de paiement rapide et réduisez les tensions financières. La répétition des retards de paiement n’est pas une fatalité si la procédure de relance est bien définie.

Structurer le suivi des factures et des paiements

Une bonne procédure de recouvrement permet de suivre chaque facture selon son montant, son client, sa date d’échéance, et le délai de paiement contractuel. Vous savez quand envoyer une relance, à qui, et sous quelle forme : courrier, mail, lettre de relance, ou même en recommandé avec accusé de réception. Cette organisation rigoureuse limite les oublis et évite d’envoyer une relance inappropriée.

Améliorer la relation client, même en cas d’impayé

Une relance courtoise, envoyée dans le cadre d’un recouvrement amiable, montre que vous suivez vos factures impayées avec sérieux sans pour autant rompre la confiance. En effet, une facture impayée ne signifie pas nécessairement qu’un client est de mauvaise foi. Une lettre de relance bien formulée ou un échange téléphonique peut souvent suffire à débloquer la situation. Cela permet de préserver, voire de renforcer, le lien commercial.

Préparer sereinement une procédure judiciaire en cas d’échec de la phase amiable

Si le client ne donne pas suite à vos relances, il faudra alors passer à l’envoi d’une mise en demeure, généralement sous forme de lettre de mise en demeure adressée en recommandé avec accusé de réception. Cette mise en demeure est une étape décisive avant toute action devant le juge. Elle ouvre la voie, si nécessaire, à des voies judiciaires comme l’injonction de payer, le référé provision ou encore l’assignation en paiement (voir plus haut). Une lettre de mise en demeure bien rédigée, appuyée sur une procédure de relance sérieuse, renforcera votre dossier si le recouvrement judiciaire devient inévitable.

Accélérer les délais de paiement

Une procédure de relance pour facture impayée bien calibrée permet de réduire le délai moyen de règlement des créances. Moins vous laissez traîner une facture impayée, plus vous renforcez la culture du paiement à l’échéance auprès de vos clients. Cela favorise un cercle vertueux dans votre gestion du poste client, tout en améliorant vos indicateurs financiers.

Consolider l’image de votre entreprise

Une entreprise qui suit sérieusement ses factures et envoie ses relances avec rigueur inspire davantage de respect à ses partenaires commerciaux. Cela crée un climat de confiance, limite les abus et valorise l’image de marque, que vous soyez une PME, une TPE, un auto-entrepreneur ou une grande entreprise.

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Comment attribuer un score de solvabilité à une entreprise ?

Pourquoi accorder un score de solvabilité à ses clients ?

En 2024, on compte environ 66 000 défaillances d’entreprises, soit une hausse de 18,5% par rapport à 2023.
Banque de France

D’abord utilisé dans le monde bancaire pour accorder (ou non) un crédit à un particulier, le scoring financier s’est progressivement étendu à d’autres secteurs d’activité. Dans un contexte économique où les défaillances d’entreprises ont atteint un niveau record, mettre en place un système de scoring est devenu un outil indispensable pour savoir à qui accorder votre confiance… et à quelles conditions.

Concrètement, le score de solvabilité est un indicateur qui s’appuie sur des critères financiers, comportementaux et économiques pour déterminer si un client est capable d’honorer ses factures dans les temps, ou s’il présente un risque de défaut de paiement. En général, un client avec un score élevé est réputé fiable alors qu’un client avec un score bas est un client à risque.

Ainsi, attribuer un score de solvabilité à une entreprise permet d’anticiper et de vous prémunir contre le risque de facture impayée. Avec un système de scoring, vous pouvez adapter vos efforts de prospection, vos conditions de paiement et vos relances en cas d’impayé.

Résultat : une meilleure gestion du poste client et moins de problèmes de trésorerie.

Remarque
Le scoring financier se distingue de la notation. La notation, souvent réservée aux grandes entreprises ou aux États, fait l’objet d’une évaluation humaine détaillée, parfois enrichie de visites sur site ou d’entretiens. Le scoring de solvabilité est un traitement algorithmique automatisé, basé sur des données factuelles (historique de paiement, ratios financier etc…). Le scoring est donc plus adapté à un usage quotidien en entreprise.

Mettre en place un système de scoring pour évaluer la solvabilité de vos partenaires commerciaux est un puissant outil d’aide à la décision qui permet :

  • de limiter les encours autorisés ou de refuser une transaction risquée,
  • de savoir quand exiger un acompte ou un règlement comptant,
  • d’accorder ou non un échéancier de paiement,
  • de détecter les clients dont la situation financière se dégrade,
  • d’adapter votre procédure de relance au cas par cas.

Chez Trezo, nous prenons en charge la gestion de vos impayés grâce à une approche sur-mesure, allant de la relance téléphonique au recouvrement judiciaire. En parallèle, nous vous aidons à mettre en place un système de scoring adapté à votre portefeuille de clients. Autrement dit, nous vous aidons à consolider votre trésorerie et la santé financière de votre entreprise tout en vous permettant de rester concentré sur votre cœur de métier.

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“Nous avons choisi Trezo afin de leur confier la gestion de notre poste client pour notre offre B2B. Nous sommes vraiment très satisfaits des résultats obtenus et de l’accompagnement proposé. Nous les recommandons sans hésiter ! “
Marie Taquet - CEO @Iconoclass

Quels critères composent un score de solvabilité ?

Un score de solvabilité est généralement calculé grâce à des critères :

  1. Financiers (bilan, compte de résultat, ratios financiers)
  2. Comportementaux (historique de paiement, volume de commandes)
  3. Économiques (secteur d’activité, parts de marché)

Critères financiers du scoring

Pour évaluer objectivement la solidité économique d’une entreprise, un score de solvabilité s’intéresse en premier lieu à ses documents comptables et à ses principaux ratios financiers.

Le bilan et le compte de résultat donnent une bonne image de la santé globale de votre client puisqu’ils renseignent sur sa capacité à couvrir ses dettes, la part de ses actifs financée par ses capitaux propres et l’évolution de sa rentabilité.

Remarque
Des sites comme Infogreffe ou Pappers permettent de consulter les états financiers de nombreuses entreprises.

Au-delà des chiffres bruts, les ratios financiers aident à mieux évaluer les risques. Les critères financiers d’un système de scoring peuvent notamment reposer sur :

  • Le taux d’endettement, qui mesure la part des ressources financières provenant de l’emprunt.
  • Le free cash flow, qui mesure la capacité à générer du cash après investissement.
  • La trésorerie nette qui correspond à la différence entre les disponibilités et les dettes financières à court terme (elle indique si l’entreprise peut faire face à ses échéances immédiates sans levée de fonds).
  • le cash conversion cycle, qui mesure le temps pendant lequel une entreprise doit financer son activité courante sans avoir encore été payée.
Différence entre cash conversion cycle et BFR
Le BFR (Besoin en Fonds de Roulement) est un indicateur qui mesure en euros les ressources nécessaires pour financer l’activité. Le cash conversion cycle est un indicateur dynamique qui exprime en jours le temps qu’il faut pour convertir du stock en liquidités.

Critères comportementaux du scoring

Les critères comportementaux analysent les habitudes de paiement du client et la qualité de la relation commerciale que vous entretenez avec lui. 

Un bon système de scoring de solvabilité peut par exemple prendre en compte :

  • L’historique de paiement : respect des délais, fréquence des retards, existence d’impayés, nombre de relances nécessaires…
  • Les facilités de paiement accordées: reports d’échéance, échéanciers à rallonge…
  • L’ancienneté de la relation : un client fidèle depuis plusieurs années avec un historique sain inspire plus de confiance qu’un nouveau client sans antécédents.
  • Le volume de commandes : un flux d’affaires stable et croissant est rassurant. À l’inverse, des commandes irrégulières ou en baisse peuvent alerter.
  • Les litiges passés : contestations de factures, désaccords récurrents ou contentieux. Même si certains conflits peuvent être justifiés, ils pèsent sur la relation commerciale et augmentent le risque d’impayé.

Critères économiques du scoring

Certains secteurs ou profils d’entreprises présentent des risques structurels plus élevés que d’autres. Dans certains cas, un système de scoring doit également prendre en compte le contexte économique dans lequel évolue un client, comme :

  • Son secteur d’activité : le BTP ou la restauration sont des activités plus sensibles aux aléas économiques.
  • Ses parts de marché : un leader bien implanté a généralement plus de ressources pour faire face aux imprévus qu’un nouvel entrant encore fragile.
  • Son capital social et ses effectifs : un capital élevé et un nombre important de salariés inspire davantage confiance.
  • Son emplacement géographique : certaines zones présentent parfois des profils de risque spécifiques liés à l’activité locale ou à l’accès au financement.

Ces critères doivent être croisés avec les indicateurs financiers et comportementaux afin de pouvoir établir un score cohérent et fiable. Prenez rdv avec notre équipe si vous souhaitez mettre en place un système de scoring dans votre entreprise.

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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Comment mettre en place un système de scoring ?

Pour mettre en place un score de solvabilité, vous pouvez choisir :

  1. d’utiliser les modèles de scoring d’agences spécialisées
  2. d’élaborer en interne votre propre système de scoring

Option 1 : Utiliser les modèles de scoring d’agences spécialisées

Des agences spécialisées comme Creditsafe, Coface, Infolegale ou Ellisphere proposent des solutions prêtes à l’emploi pour estimer rapidement le risque de défaillance d’un client. Leur score de solvabilité est calculé à partir de bases de données massives et d’algorithmes éprouvés. 

Par exemple, Creditsafe attribue un score de 1 à 100 à chaque société présente dans sa base de données. Ce score, mis à jour quotidiennement, est facile à interpréter :

  • 70+ : bonne solvabilité, faible risque de défaillance.
  • 40 à 69 : risque modéré, à surveiller.
  • 40- : risque élevé, décision à encadrer.

Certaines plateformes, comme Infolegale, incluent également des données comportementales (délais réels de paiement observés) pour affiner leur analyse. D’autres, comme Coface, associent au scoring de solvabilité et une recommandation de limite de crédit.

Remarque
A l’international, il existe d’autres standards comme FICO ou VantageScore, très utilisés aux États-Unis pour évaluer la solvabilité des entreprises et des filiales étrangères.

Ces modèles permettent de prendre rapidement des décisions éclairées mais à condition de savoir interpréter les résultats dans leur contexte. Il est parfois plus clair et plus adapté de mettre en place un système de scoring interne.

Option 2 : Établir votre propre système de scoring

Construire votre propre système de scoring vous permet de garder la main sur les critères analysés, leur pondération et la manière d’agir en fonction du résultat.

Voici les cinq étapes-clés pour mettre en place un outil sur-mesure, ajusté aux spécificités de votre secteur, de vos clients et de votre stratégie commerciale :

1. Collecter les données pertinentes

Commencez par rassembler toutes les données financières, économiques et comportementales de vos clients. Ces informations se trouvent dans des sources internes (CRM, ERP, logiciel de facturation) ou des sources externes (Pappers.fr, Infogreffe, bodacc.fr etc…).

2. Pondérer chaque critère selon son importance

Tous les critères n’ont pas le même poids. L’historique de paiement ou la trésorerie disponible ont plus d’influence sur le risque client que la zone géographique ou le nombre d’employés. Accordez à chaque critère pertinent un coefficient pour refléter son importance dans le calcul du score.

Remarque
Si besoin, la pondération des critères peut être ajustée en fonction du secteur d’activité du client.

3. Calculer un score exploitable et lisible

Le score de solvabilité peut être exprimé :

  • Sur une échelle de 0 à 100 (par des points ou des pourcentages)
  • Par des lettres (A, B, C, D…)
  • Ou simplement par des niveaux de risque (faible, modéré, élevé)

L’important est de rester cohérent et compréhensible pour vos équipes. Le scoring doit faciliter les décisions, pas les compliquer.

4. Intégrer le scoring à votre processus commercial

Le score de solvabilité ne doit pas rester un indicateur figé dans un tableau. Il doit orienter vos décisions en formulant des recommandations pertinentes (ex : paiement comptant exigé, plafond d’encours, facilités de paiement pouvant être accordées etc…).

Attention
Une fois le système de scoring mis en place, la formation du service commercial et des équipes de recouvrement est importante. Chaque collaborateur doit savoir interpréter correctement le score de solvabilité afin de prendre de bonnes décisions.

5. Automatiser les mises à jour et évaluer la performance du système

Un bon scoring interne est évolutif. Il doit être mis à jour régulièrement (mensuellement ou trimestriellement selon votre activité). Idéalement, il doit être alimenté automatiquement avec des données récentes. 

Remarque
Votre système de scoring n’a pas besoin d’être parfait dès le départ. Il a vocation à gagner en pertinence au fil du temps. Challenger régulièrement votre modèle permet d’affiner la pondération ou le nombre de critères pris en compte.

Pour vous simplifier la tâche, faites appel à Trezo : nous vous aidons à concevoir un système de scoring pragmatique, évolutif et intégré à votre cycle de vente. Et en cas d’impayés, nous prenons le relais pour protéger votre trésorerie sans compromettre vos relations commerciales.

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"L'équipe de Trezo est hyper disponible pour répondre à nos questions et pousser les choses plus loin si besoin. Important pour nous également, ils prennent le temps de s'adapter à chacun de nos clients pour ne pas affecter leur expérience avec notre agence. Et ça fait la différence, il y a vraiment eu un avant et un après depuis qu'on bosse avec eux. Petit bonus : quel kiff de ne plus gérer les relances clients et de recevoir leurs updates sympas. On recommande sans hésiter Trezo à tous ceux qui veulent booster leur gestion financière en douceur 😉"
David VOGE - Fondateur @Petit Hack

4 pièges à éviter lors de l’utilisation du score de solvabilité

Un score de solvabilité est un outil précieux mais encore faut-il l’interpréter correctement et le faire évoluer afin qu’il garde toute sa pertinence. 

Voici quelques exemples d’erreurs à éviter :

  • Se fier à un score obsolète : un score calculé il y a longtemps ne reflète plus forcément la réalité (un client peut avoir perdu un marché, changé de dirigeant ou engagé une procédure collective entre-temps). Pensez à actualiser vos scores au moins une fois par trimestre, voire tous les mois si vous avez un volume important de clients ou si vous travaillez dans un secteur exposé.
  • Construire un modèle trop simpliste ou trop complexe : un scoring basé sur peu de critères (ex : chiffre d’affaires + ancienneté du client) vous expose à des décisions biaisées. À l’inverse, un modèle truffé d’indicateurs techniques mal pondérés devient inexploitable.
  • Réagir de façon rigide : le score de solvabilité doit servir à orienter vos décisions, non les dicter mécaniquement. Si un client fiable voit son score baisser, engager un dialogue permet souvent de mieux cerner la situation réelle et d’adapter vos conditions (acomptes, échéanciers, garanties) de manière intelligente.
  • Négliger l’évolution du modèle dans le temps : prenez le temps de recalibrer votre système de scoring au moins une fois par an, en révisant les pondérations en fonction des défaillances passées et en intégrant de nouveaux critères (si besoin).

Besoin d’un accompagnement ? Nous sommes à votre disposition pour vous aider à mettre en place un système de scoring de solvabilité utile, clair et durable.

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Comment créer et utiliser une balance âgée ?

C’est quoi une balance âgée ?

La balance âgée est un document comptable qui regroupe les créances clients et les dettes fournisseurs non soldées. Les factures sont classées en fonction du délai qui les sépare de leur date d’échéance : non échues, en retard de 30 jours, de 60 jours, de plus de 90 jours etc...

A un instant T, la balance âgée permet de visualiser d’un coup d’œil ce que vos clients vous doivent et ce que vous devez à vos fournisseurs. En classant les factures par ancienneté, la balance âgée met en évidence les retards de paiement et les encaissements à venir.

Bien qu’elle ne soit pas obligatoire légalement, la balance âgée est un incontournable en comptabilité. Comme vous le verrez plus loin dans cet article, cet outil est utile pour gérer le poste client, préserver la santé financière de votre entreprise et améliorer sa rentabilité.

Quelle est la différence entre la balance générale et la balance âgée ?
La balance générale reprend l’ensemble des comptes de l’entreprise (comptes 1 à 7 du plan comptable) avec leurs mouvements débit/crédit et soldes. Elle est utilisée pour vérifier la cohérence des comptes et préparer le bilan et le compte de résultat. La balance âgée s’intéresse uniquement aux postes clients/fournisseurs et à l’état des factures émises.

Balance âgée clients

La balance âgée clients contient uniquement les créances clients en cours, c’est-à-dire les factures émises que vos clients doivent vous régler. 

Une balance âgée clients prend la forme d’un tableau à double entrée :

  • Colonnes : elles indiquent les tranches d’échéance (non échues, retard 1-30 jours, 30-60 jours, 61-90 jours, plus de 90 jours).
  • Lignes : elles listent chaque client avec le montant total dû et la répartition des montants selon leur ancienneté.

Exemple simplifié d’une balance âgée clients :

Balance âgée clients

Comme vous pouvez le voir, cet outil permet de détecter immédiatement les retards de paiement et les comptes clients associés, ce qui facilite la gestion du recouvrement des factures.

Attention
Une balance âgée fiable repose sur une saisie rigoureuse des données comptables. Une erreur dans ces éléments fausserait l’analyse et pourrait conduire à des relances inadaptées.

Balance âgée fournisseurs

La balance âgée fournisseurs répertorie toutes les factures fournisseurs non réglées par votre entreprise, classées selon leur ancienneté. Cette vision chronologique permet d’anticiper vos sorties de trésorerie, de payer vos fournisseurs en temps et en heure et ainsi, d’entretenir de bonnes relations avec vos partenaires commerciaux.

Comme pour la balance âgée clients, la balance âgée fournisseurs se présente sous forme d’un tableau :

  • Colonnes : le temps qui sépare les factures de leur date d’échéance (non échues, 1-30 jours de retard, 31-60 jours, 61-90 jours, plus de 90 jours).
  • Lignes : le nom de chaque fournisseur, le montant des factures en attente de paiement en fonction de leur ancienneté.

Exemple simplifié d’une balance âgée fournisseurs :

Balance âgée fournisseurs

La balance âgée fournisseurs permet donc d’assurer une gestion saine de vos dettes. Complémentaire à la balance âgée clients, elle permet également de maintenir un équilibre financier et d'optimiser la gestion de votre trésorerie.

Vous avez besoin de recouvrer rapidement vos impayés ? Faites appel à Trezo ! En nous appuyant sur une méthodologie éprouvée (et respectueuse des valeurs de votre entreprise), notre équipe peut agir en votre nom afin de recouvrer vos impayés tout en vous permettant de rester concentré sur votre cœur de métier.

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Pourquoi utiliser une balance âgée ?

Utiliser une balance âgée permet :

  1. d’organiser et de prioriser les actions de recouvrement des factures,
  2. d’améliorer la rentabilité de l’entreprise,
  3. de piloter la trésorerie de l’entreprise.

Organiser ou prioriser les actions de recouvrement

En regroupant toutes les créances par échéance, la balance âgée clients permet d’identifier rapidement les factures en retard et leur degré de risque, en prenant notamment en compte que :

  • Plus la date d’échéance d’une facture est dépassée depuis longtemps, plus il est difficile de la recouvrer.
  • Un client qui cumule les impayés présente un risque plus élevé pour la trésorerie de votre entreprise.

Grâce à cette cartographie des créances, vous pouvez adapter vos relances et définir une stratégie efficace pour gérer vos impayés et répondre aux besoins de votre entreprise.

Concrètement, deux grandes stratégies de recouvrement s’offre à vous :

1️⃣ Prioriser les créances les plus anciennes pour limiter les pertes

  • Cette approche vise à traiter en priorité les créances de plus de 60 ou 90 jours, car leur recouvrement devient plus difficile avec le temps.
  • Elle est adaptée aux entreprises ayant un volume d’impayés important et qui cherchent en priorité à éviter que leurs créances deviennent irrécouvrables.
Remarque
Bien qu’il soit toujours préférable de privilégier le recouvrement amiable des impayés, cette stratégie nécessite parfois des actions plus fermes : envoi d’une mise en demeure et/ou procédure judiciaire.

2️⃣ Prioriser les impayés récents pour augmenter rapidement la trésorerie

  • Ici, l’objectif est d’agir dès les premiers jours de retard, en relançant rapidement les factures échues de 1 à 30 jours.
  • Elle peut se traduire par l’envoi d’une lettre de relance courtoise ou ou d’une relance téléphonique afin d’inciter le client à régulariser au plus vite la situation.
  • Si votre client rencontre des difficultés financières, c’est l’occasion de lui proposer un échéancier de paiement.
Attention
Si certains clients ont plusieurs factures dont la date d’échéance est dépassée depuis plus ou moins longtemps, il peut être plus judicieux de relancer les factures de ce client par une seule procédure de relance. Cette approche évite de multiplier les relances sur un seul compte client, ce qui pourrait nuire à la relation client et s’avérer contre-productif.

Chez Trezo, nous proposons un accompagnement sur-mesure. Dans certains cas, nous prenons en charge l’ensemble de vos impayés. Dans d’autres, nous laissons au chargé de recouvrement interne la gestion des impayés les plus récents (plus faciles à recouvrer) et nous nous occupons du recouvrement des créances les plus anciennes (les plus complexes).

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Améliorer la rentabilité de l’entreprise

Une balance âgée permet de repérer immédiatement les clients en retard et d’adapter la les actions de recouvrement en fonction du niveau de risque qu’il présente. Or, une bonne stratégie de recouvrement permet de réduire le DSO, c’est-à-dire le délai moyen de paiement des clients.

Autrement dit, en mettant en place une politique de recouvrement basée sur l’analyse de la balance âgée, vous pouvez encaisser plus vite et diminuer le BFR (Besoin en Fond de Roulement) de votre entreprise. 

Ainsi, une gestion proactive des impayés améliore votre capacité d’autofinancement, réduisant mécaniquement le recours à des sources de financement externe (et coûteuses), comme un découvert bancaire ou une solution d’affacturage en ligne. Cela peut avoir un effet direct sur la rentabilité de l’activité.

Remarque
En anticipant les paiements à venir, la balance âgée permet aussi de maintenir une relation de confiance avec vos partenaires commerciaux. Or, une entreprise qui maîtrise ses dettes a également plus de poids pour négocier des conditions avantageuses, comme des remises pour paiement anticipé ou un allongement des délais accordés. En tout cas, vous évitez de payer des pénalités de retard, ce qui peut grignoter votre rentabilité.

Piloter la trésorerie de l’entreprise

En offrant une visibilité détaillée sur les flux financiers à venir, la balance âgée permet d’anticiper les encaissements et les décaissements, évitant ainsi les tensions de trésorerie.

En effet, certains retards de paiement peuvent être ponctuels, tandis que d’autres révèlent des habitudes préoccupantes. L’analyse de la balance âgée permet d’évaluer le risque client en identifiant facilement les mauvais payeurs.

Ainsi, grâce au calcul du DSO, du taux de recouvrement, à l’analyse de la balance âgée et à un système de scoring solvabilité, vous pouvez mieux apprécier l’évolution future de la trésorerie nette de l’entreprise. Cela permet de réaliser des prévisions de trésorerie plus précises et d’anticiper d’éventuels besoins de financement ou d’identifier une opportunité d’investissement afin de valoriser le surplus de trésorerie.

Remarque
En faisant appel à Trezo nous vous délivrons un tableau de bord financier mis à jour régulièrement afin de vous aider à prendre les bonnes décisions en matière de gestion de la trésorerie.
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Conception d’une balance âgée : mode d’emploi

La balance âgée est un outil essentiel pour suivre les encours clients et fournisseurs, mais encore faut-il la concevoir correctement pour en tirer des données exploitables.

La première étape de l’élaboration d’une balance âgée consiste à centraliser toutes les informations comptables nécessaires, c’est-à-dire l’ensemble des factures clients et fournisseurs en cours, les paiements déjà enregistrés, ainsi que les dates d’échéance précises. Il est impératif que toutes les données soient à jour et correctement saisies dans le logiciel de comptabilité ou dans le tableau Excel. 

Une fois ces éléments réunis, il suffit de classer les créances et dettes selon leur ancienneté :

  • Non échues
  • 1 à 30 jours de retard 
  • 31 à 60 jours de retard 
  • 61 à 90 jours de retard
  • +90 jours de retard 

Pour créer une balance âgée, un tableur Excel est tout à fait suffisant. Cependant, si votre entreprise fait face à un volume de factures important, il est recommandé d’utiliser un logiciel de facturation capable de générer automatiquement une balance âgée.

Remarque
Un bon logiciel de facturation permet également d’intégrer des fonctions avancées, comme l’envoi automatique des factures et des alertes en cas de retard de paiement.

Enfin, l’actualisation des données de la balance âgée est une condition déterminant son efficacité. Il est recommandé de la mettre à jour au minimum une fois par mois, voire chaque semaine pour les entreprises ayant un fort volume de transactions. Une mise à jour trop espacée entraîne une perte de visibilité sur la situation réelle des créances et peut retarder les actions de recouvrement. 

Chez Trezo, nous accompagnons nos clients au niveau stratégique et opérationnel. Une fois la balance âgée mise en place, notre équipe intervient dans son analyse et dans l’organisation d’une stratégie de recouvrement efficace.

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Les pièges à éviter lors de l’utilisation d’une balance âgée

Si la balance âgée est un outil puissant pour piloter la trésorerie et optimiser le recouvrement, son efficacité dépend pour beaucoup de la qualité des données comptables qu’elle contient.

En effet, des factures mal saisies, des dates d’échéance erronées ou des encaissements non lettrés entraîneront des anomalies, faussant la répartition des créances par tranche d’âge. Par exemple, une facture enregistrée avec une échéance erronée peut apparaître comme en retard alors qu’elle est encore dans son délai légal de paiement. Un contrôle rigoureux des données comptables est donc indispensable pour garantir la fiabilité de la balance âgée.

Par ailleurs, la fréquence de mise à jour de la balance âgée est également importante. Une balance âgée représente une photographie des créances et dettes à un instant T. Or, ces données évoluent constamment avec les paiements reçus et les nouvelles factures émises. Si elle n’est pas actualisée régulièrement, vous risquez d’oublier des relances importantes ou de prévoir des encaissements déjà perçus. En fonction du nombre d’impayés à gérer, la balance âgée doit être mise à jour chaque semaine ou au minimum chaque mois pour rester fiable.

Au-delà de la qualité et de la fiabilité des données comptables, il est également important de noter que la balance âgée ne fournit aucune information sur la solvabilité des clients ni sur les raisons précises d’un retard. Certains clients peuvent avoir des difficultés passagères, tandis que d’autres peuvent être des mauvais payeurs. Il est donc recommandé de croiser les données de la balance âgée avec un système de scoring, qui prend en compte l’historique des paiements et la santé financière des débiteurs.

En outre, se focaliser uniquement sur les créances clients sans surveiller les dettes fournisseurs peut donner une vision biaisée de la situation financière. Une entreprise peut penser avoir une trésorerie saine en voyant un volume important d’encaissements à venir, mais si elle n’a pas anticipé les paiements fournisseurs imminents, elle risque d’être en difficulté. Compléter l’analyse avec un prévisionnel de trésorerie global permet d’éviter ce type de distorsion et d’avoir une vue complète des flux financiers.

Enfin, il est important de garder à l’esprit que la balance âgée est un outil d’aide à la décision mais elle ne résout pas les problèmes directement. Son efficacité repose sur les actions mises en place en conséquence : relances proactives, renégociation des conditions de paiement etc... 

Autrement dit, une balance âgée bien tenue reste un indicateur passif si elle n’est pas adossée à une stratégie de recouvrement bien organisée. Pour maximiser son impact, elle doit être le point de départ d’un processus de relance efficace, appuyé par des outils de suivi fiables.

Chez Trezo, nous accompagnons nos clients dans l’exploitation de leur balance âgée en veillant sur la qualité des données et du plan d’actions. Grâce à une approche méthodique et des outils performants, nous transformons la balance âgée en un véritable levier financier pour votre entreprise.

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Comment calculer et gérer efficacement vos créances clients ?

Les différents types de créances clients

Une créance client désigne les sommes que votre entreprise est en droit de recevoir suite à la vente de produits ou la réalisation d’une prestation de services. Pour qu’elle soit reconnue comme telle, trois conditions doivent être réunies :

  1. Le bien ou le service doit avoir été effectivement livré ou exécuté,
  2. Une facture doit être émise en bonne et due forme,
  3. Le paiement convenu n’a pas encore été perçu par l’entreprise.

Au sens strict du terme, une créance client existe à partir de l’émission d’une facture suite à la livraison du bien ou de l’exécution du service. Elle devient un impayé lorsque vous n’avez pas reçu de règlement alors que le délai de paiement convenu est dépassé. Une créance client disparaît lorsque le montant de la facture est encaissé.

Remarque
Un encours client correspond à toutes les créances de l’entreprise, qu’une facture ait été émise ou non. Cela inclut donc les ventes programmées (devis signé) et les factures en attente de paiement, que leur date d’échéance soit dépassée ou non. La gestion du poste client consiste donc à suivre les encours client et à réaliser toutes les actions nécessaires à leur règlement.

En fonction des circonstances, on distingue plusieurs types de créances clients :

  1. Une créance en germe : un contrat existe mais son objet (la livraison du bien ou la réalisation de la prestation) n’a pas encore été exécuté.
  2. Une créance certaine : le bien ou le service a été livré et la preuve d’un accord contractuel (un bon de commande signé ou une facture émise) existe.‍
  3. Une créance liquide : la contrepartie financière de la créance (montant et devise monétaire) est clairement définie.‍
  4. Une créance exigible : la date d’échéance est dépassée. C’est à ce stade que l’entreprise peut commencer à relancer une facture ou réaliser des démarches de recouvrement.‍
  5. Une créance litigieuse : le client conteste la facture et refuse de payer. Cela peut être dû à la qualité du produit livré ou du service rendu, d’un retard de livraison etc…‍
  6. Une créance douteuse : il existe un risque élevé que la facture ne soit jamais réglée en raison des difficultés financières du client.‍
  7. Une créance irrécouvrable : lorsqu’il est clair que le client ne paie pas, même après de multiples relances et le recours à des actions contentieuses. Cela peut se produire lorsque le débiteur est en liquidation judiciaire ou s’il s’évapore dans la nature.
Remarque
En France, les délais de paiement d’une facture sont encadrés par la législation. Sauf cas exceptionnel (ex : transport et livraison de produits frais ou périssables), la loi impose un règlement sous 30 jours après la réception de la facture. Cela dit, les parties au contrat peuvent convenir d’un délai de paiement spécifique, comme un règlement à 45 jours fin de mois ou à 60 jours après la date de la facture.

Avec Trezo, restez concentré sur votre activité en nous déléguant la gestion de la facturation et si besoin, la gestion des créances impayés. Le but de notre accompagnement sur-mesure est d’optimiser tout le process de l’order to cash, allant de l’émission d’un devis à l’encaissement d’une facture.

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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Créances clients et comptabilité

Enregistrement comptable d’une créance client

Comptablement, une créance client est enregistrée à l’actif du bilan de votre entreprise, au sein de la catégorie “Immobilisations financières”.

Cela dit, le compte à créditer ou à débiter varie en fonction du statut de la créance. 

A la date de livraison d’un bien ou de la réalisation d’un service, le compte 411 "Clients" est débité à hauteur du montant de la facture. En contrepartie, le compte 70 "Ventes de produits fabriqués, prestations de services et marchandises" est crédité.

Une fois que le client a payé sa facture, le montant est comptabilisé comme un produit et le compte de trésorerie 512 “Banque” est crédité du montant de la facture.

Impayé et dépréciation de la créance

Si la créance devient exigible, c’est-à-dire que la date d’échéance est dépassée et qu’aucun paiement n’a été reçu, le compte 411 “Clients” est alors crédité et en contrepartie, le compte 416 “Clients douteux ou litigieux” est débité.

Par ailleurs, si votre entreprise fait face à un risque de non-paiement, vous pouvez effectuer une dépréciation de la créance. Cette dépréciation intervient en fin d’exercice ou lorsque des difficultés sont identifiées (insolvabilité du client, litige commercial, etc.).

L’écriture comptable de la dépréciation est la suivante :

  • Le compte 491 "Provisions pour dépréciation des comptes de clients" est crédité.
  • Le compte 68174 "Dotations aux provisions pour dépréciation des créances" est débité.
Exemple
Vous détenez une créance de 5000 € et vous estimez que la solvabilité de votre client met en péril le recouvrement de 20% du montant de la créance (soit 1000 €). Par précaution, vous pouvez déprécier la créance à hauteur de 1000 €. Déprécier une créance permet ainsi de protéger vos comptes contre les effets des impayés et de présenter des résultats financiers réalistes.

Enregistrement d’une créance irrécouvrable

Le compte 654 "Pertes sur créances irrécouvrables" est utilisé lorsque la perte de la créance devient définitive en raison d’un caractère habituel en lien avec le volume d’affaires traité ou de la nature de l’activité. 

En revanche, si la créance irrécouvrable revêt un caractère exceptionnel (ex : liquidation judiciaire ou disparition du débiteur), son montant HT (hors-taxe) doit alors être enregistré au débit du compte 6714 « Créances devenues irrécouvrables dans l'exercice ».

Remarque
L’utilisation du compte 6714 ne peut se faire qu’après une décision de justice. Dans ce cas, le créancier peut récupérer la TVA associée à la créance irrécouvrable.

Influence d’une créance client sur la santé financière d’une entreprise

Les créances clients peuvent perturber la trésorerie d’une entreprise si elles ne sont pas bien gérées. Lorsqu’un paiement est en attente, l’entreprise doit continuer à assumer ses charges (versement des salaires, paiement des fournisseurs, impôts, taxes etc…). Le temps qui sépare la livraison d’un produit ou d’un service du paiement de la facture produit donc un décalage de trésorerie. Les impayés aggravent ce décalage et peuvent, à force, asphyxier la santé financière d’une entreprise.

En effet, le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) d’une entreprise correspond aux liquidités dont elle a besoin pour faire fonctionner son activité. Or, ce besoin est directement financé par l’encaissement des créances clients. 

Si les créances clients sont trop importantes ou si les délais de règlement sont trop longs, une entreprise peut alors être dans l’impossibilité d’assumer son BFR, ce qui peut paralyser son activité et mener au dépôt de son bilan.

Remarque
Certaines entreprises ont la chance d’avoir un BFR négatif. C’est par exemple le cas des organismes de formation car les élèves paient les frais d’inscription avant le début des cours. Ces entreprises sont donc payées avant de délivrer un service à leurs clients.

En cas de besoin, plusieurs solutions existent pour financer la trésorerie d’une entreprise :

  1. Crédit bancaire à court terme : soit par le découvert autorisé, soit par la contraction d’un prêt.
  2. Affacturage : l’entreprise cède ses créances à un “factor” qui lui avance les fonds immédiatement.
  3. Assurance crédit : ce contrat permet de couvrir une partie des pertes liées aux impayés ou aux créances irrécouvrables. 

Bien qu'ils soient efficaces et parfois salvateurs, ces modes de financement court-termiste ont un coût. Sans une stratégie de recouvrement efficace, ces solutions ne font que décaler le problème.Vous avez besoin de combler rapidement un décalage de trésorerie ? Grâce à notre partenariat avec Karmen, nous pouvons vous proposer une solution d’affacturage afin de financer rapidement votre BFR.

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Gestion efficace des créances clients

Une bonne gestion des créances clients passe par :

  • La mise en place d’un processus de facturation optimisé,
  • Un suivi rigoureux des créances clients,
  • La réduction des délais de paiement.

Mise en place d’un processus de facturation optimisé

Pour maintenir une trésorerie positive, facturer rapidement vos clients est essentiel. En effet, le délai de paiement d’une facture ne commence à courir qu’à partir de la date de réception d’une facture. Autrement dit, chaque jour de retard dans l’envoi d’une facture repousse mécaniquement sa date d’échéance.

Il est donc important d’envoyer dès que possible des factures précises et conformes aux termes du contrat conclu avec votre client. La moindre erreur peut retarder le règlement.

Une bonne gestion du risque client est également importante. Une analyse préalable de la santé financière de l’entreprise à qui vous envoyez une facture permet d’anticiper les impayés et d’ajuster les conditions de paiement en fonction du profil de votre client. Cette analyse inclut la vérification de la solvabilité de l’entreprise ainsi que l’analyse de l’historique de paiement de votre débiteur.

Suivi rigoureux des créances clients

Le suivi des factures peut reposer sur l’utilisation d’un logiciel dédié à la facturation ou simplement sur la mise en place d’un tableur Excel dédié au suivi des paiements. En tout cas, cet outil de suivi doit être bien structuré et tenu à jour afin de vous permettre de surveiller en temps réel le statut de vos créances clients.

Il peut être également utile de regrouper dans un seul document toutes les créances dont la date d’échéance est à venir ou dépassée. Par exemple, la balance âgée classe les créances en fonction de leur ancienneté (30, 60, 90 jours) et permet notamment de :

  • savoir quelles factures ont été payées (ou non),
  • calculer rapidement les créances en retard de paiement,
  • visualiser le nombre et le montant des factures qui présentent un risque d’impayé,
  • mesurer le délai moyen de paiement de vos factures.

Un déséquilibre dans la balance âgée est souvent le signe précurseur de difficultés de trésorerie à venir. Réagir à temps peut vous éviter de recourir à des financements externes coûteux.

Réduction du délai de paiement des créances clients

Le DSO (Days Sales Outstanding) est un indicateur clé de performance qui mesure le délai moyen de paiement de vos factures. Simplement dit : plus le DSO est bas, plus votre entreprise récupère rapidement l’argent qui lui est dû.

Le calcul du DSO s’effectue grâce à la formule suivante :

(Somme des créances clients sur la période analysée / Chiffre d’affaire sur la période analysée) x Nombres de jours sur la période

Minimiser le DSO implique de :

  • négocier des délais de paiement adaptés à chaque client,
  • mettre en place une procédure de relance efficace.

En faisant appel à Trezo, nous vous aidons à consolider la santé financière de votre entreprise en prenant en charge l’optimisation de votre processus de facturation et le recouvrement de vos créances.

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Conseils recouvrer vos créances clients

Tout d’abord, pour pouvoir procéder à son recouvrement, une créance client doit être :

  • Certaine : la dette est justifiée par un document (devis signé, contrat, bon de commande etc.).
  • Liquide : le montant dû est précis et ne fait l’objet d’aucune ambiguïté.
  • Exigible : la date d’échéance de paiement est dépassée.

Calculer le nombre et la somme totale des créances à recouvrer permet d’évaluer l’impact sur votre trésorerie et de prioriser les actions de recouvrement. Gardez en tête que plus une facture impayée est ancienne, plus il est difficile de la recouvrer.

Le but d’une stratégie de recouvrement est simple : faire disparaître le plus vite possible un maximum de créances afin d’augmenter rapidement la trésorerie de votre entreprise. 

Cependant, cela ne doit pas se faire au détriment de la relation que vous avez tissé avec vos clients. C’est pourquoi il est important de favoriser le recouvrement amiable de vos impayés.

Dans de nombreux cas, un impayé est dû à un oubli de la part du client ou à une erreur humaine sur la facture. Une simple relance téléphonique est une manière douce et efficace d’identifier la cause d’un impayé et de trouver une solution pour corriger la situation.

Par exemple, si votre client rencontre des difficultés financières, proposer un échéancier de paiement est un geste commercial qui prouve la bienveillance de votre démarche. Non seulement cela vous permet de recouvrer rapidement une partie de votre créance, mais aussi de resserrer vos liens avec votre client qui est reconnaissant de la main que vous lui tendez, alors qu’il traverse une période difficile.

Remarque
Évitez cependant de proposer un échéancier de plusieurs années car le délai de prescription de la facture pourrait être dépassé. En France, ce délai est généralement de 5 ans, mais entre une entreprise et un particulier, ce délai est réduit à 2 ans.

Gardez toutefois à l’esprit que le succès d’une stratégie de recouvrement repose sur un équilibre entre bienveillance et fermeté. Il est important d’adapter votre approche en fonction du profil et de l’histoire du client. Si vous faites face à un client dont la réputation de mauvais payeur le précède, il peut être judicieux d’envoyer rapidement une mise en demeure et d’appliquer des pénalités de retard afin de l’inciter à honorer rapidement son obligation.

En revanche, si vous vous adressez à un client historique qui se retrouve pour la première fois en situation d’impayé, il est préférable d’envoyer plusieurs lettres de relance courtoise avant d’envisager d’adopter un ton plus ferme.

Enfin, lorsque la voie amiable échoue malgré vos efforts, il peut être nécessaire de passer à des actions contentieuses. En dernier recours, une procédure de recouvrement judiciaire peut se traduire par l’envoi d’une injonction de payer ou d’une assignation au tribunal de commerce.

Pour recouvrer rapidement vos créances tout en maintenant de bonnes relations avec vos clients, faites appel à Trezo ! Agissant en votre nom, nous adaptons le ton, la forme et la fréquence de nos actions de recouvrement en tenant compte des valeurs et de l'image de votre entreprise.

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"La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres taches. Nous bénéficions également d'indicateurs clés qui facilitent nos prises de décision, ainsi que de conseils pertinents pour nous aider à traiter les cas clients difficiles."
‍
Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon
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Conseils et bonnes pratiques pour recouvrer une créance grâce à un paiement échelonné

Qu’est-ce qu’un échéancier de paiement ?

“En France, seule une petite moitié des entreprises paie ses fournisseurs sans retard”
Banque de France

Un échéancier de paiement est un accord amiable permettant à un débiteur de régler sa dette en plusieurs versements, sur une période convenue avec son créancier. Cette solution peut être mise en place aussi bien pour une entreprise que pour un particulier.

L’échelonnement d’une dette permet ainsi à une entreprise de garder un certain contrôle sur la gestion de son poste client, tandis que le débiteur bénéficie d’un cadre souple pour honorer ses obligations sans compromettre sa trésorerie.

Remarque
Un échéancier de paiement n’a pas de valeur juridique contraignante comme un titre exécutoire. En cas de non-respect du calendrier de paiement, le créancier devra engager des actions contentieuses pour recouvrer la facture à l’origine de l’échéancier.

La mise en place d’un échéancier ne prolonge pas le délai de prescription d’une facture, dont la durée varie en fonction du statut du débiteur :

  • Pour une facture adressée à un professionnel (commerçant ou entreprise), le délai de prescription est de 5 ans à compter de la date de réception de la facture. 
  • Pour une facture adressée à un particulier, ce délai est réduit à 2 ans.

Ainsi, si votre échéancier de paiement s’étend sur plusieurs années, assurez-vous qu’il ne dépasse pas ces délais légaux. Après le délai de prescription, il n’est plus possible d’engager une action judiciaire, ce qui peut engendrer l’irrecouvrabilité de la créance.

Quand proposer (ou non) un échelonnement de paiement à un client ?

Proposer un échéancier de paiement n’est pas systématique. Il s’agit d’une démarche volontaire de la part du créancier afin d’accorder une facilité de paiement à son débiteur.

Remarque
Un échéancier de paiement peut être proposé dès la signature d’un contrat. C’est par exemple une solution couramment utilisée dans le secteur du BTP ou lorsque le contrat implique la réalisation d’un ensemble de prestations coûteuses (ex : design, développement et hébergement d’un site e-commerce).

En général, un échéancier de paiement est utilisé pour prévenir ou guérir une situation d’impayé. Avant la date d’échéance de la facture, une relance courtoise peut permettre au client de faire part des difficultés financières qu’il rencontre. Proposer un paiement échelonné permet alors d’éviter un retard de paiement.

Lorsque la facture est déjà échue et que les relances n’ont pas abouti, proposer un échéancier peut être un dernier rempart avant l’envoi d’une mise en demeure et le démarrage d’une procédure de recouvrement judiciaire.

Cependant, lorsque le débiteur rencontre des difficultés financières, proposer un paiement échelonné peut parfois présenter plus de risques que d’avantages. Il est donc important de proposer ou non cette solution en fonction du profil de votre client.

Concrètement, nous vous conseillons de : 

  • Privilégier les clients historiques qui traversent une période difficile mais qui ont toujours respecté leurs engagements financiers.
  • Vous méfier des nouveaux clients car il est difficile d’évaluer leur bonne foi et leur capacité à honorer votre facture. 
  • Évitez de proposer un échéancier en fin de relation commerciale car votre client sera moins motivé à respecter son obligation s’il n’a plus vocation à travailler de nouveau avec vous.
Attention
Ne proposez pas un échéancier de paiement à un client qui est visé par une procédure collective (ex : redressement judiciaire, sauvegarde etc…). Dans cette situation, toute créance est gelée et soumise aux décisions du mandataire judiciaire. Votre client ne peut donc plus régler librement ses dettes.

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Grâce un accompagnement sur-mesure et à une équipe formée à notre méthodologie, nous pouvons agir en votre nom afin de réduire vos délais de paiement, de limiter les risques d’impayés, de recouvrer rapidement les impayés existants et d’améliorer l’ensemble de votre processus d’order to cash (en veillant à conserver une dimension humaine à chaque étape).

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Victor Leboda - Fondateur @ Bricks collective

Comment mettre en place un échéancier de paiement ?

Pour mettre en place correctement un échéancier de paiement, il faut : 

  1. Analyser la situation de votre client afin de proposer un échéancier adapté
  2. Formaliser l’accord amiable par écrit

Analyser la situation du client afin de proposer un échéancier adapté

Un paiement échelonné repose sur un compromis. Il ne s’agit pas d’imposer arbitrairement un calendrier mais de trouver un accord qui vous permet de recouvrer votre créance tout en respectant les capacités financières de votre client. 

En effet, il est inutile de proposer des mensualités trop élevées si votre client n’a pas la capacité financière de les respecter. Un échéancier trop ambitieux risque d’échouer rapidement, entraînant pour vous un retour à la case départ et une perte de temps. A l’inverse, un échéancier trop long peut fragiliser votre trésorerie et renvoyer une image laxiste de votre entreprise. Tout est une question d’équilibre.

Avant de mettre en place un échéancier, vous devez vous intéresser à : 

  1. L’origine des difficultés financières de votre client : le retard de paiement est-il lié à un free cash flow temporairement négatif ou reflète-t-il une fragilité structurelle de votre client ?
  2. L’existence d’autres dettes impayées : si le débiteur a plusieurs créanciers qui attendent leur règlement, vous devez vous interroger sur le degré de priorité de votre facture.
  3. La solvabilité de l’entreprise : analyser différents indicateurs de santé financière d’une entreprise permet de vérifier que les échéances peuvent être honorées par votre client sans problème.‍
  4. L’arrivée de nouvelles rentrées d’argent : si votre client attend un paiement important dans les semaines à venir, un échéancier de paiement peut être une solution raisonnable. À l’inverse, si ses sources de revenus sont incertaines, le risque d’impayé augmente considérablement.
Conseil
Favorisez la communication orale en proposant à votre client un rdv par téléphone ou en personne. Une discussion ouverte permet de comprendre les réelles difficultés financières du client, de s’assurer de sa bonne foi et de lui montrer que vous êtes disposé à l’aider.

Enfin, en contrepartie d’un paiement échelonné, il est judicieux d’exiger un premier paiement immédiatement. Ce versement, même symbolique, montre le sérieux de votre démarche et la sincérité de votre client vis-à-vis de son engagement à régler sa dette (et à respecter l’échéancier). Pour simplifier la tâche à votre client, vous pouvez lui envoyer par mail un lien de paiement afin de lui permettre de verser la première échéance directement.

Formaliser l’accord amiable par écrit

Une fois un accord amiable trouvé, il est essentiel de le formaliser par écrit. Si la loi n’impose pas une telle démarche, elle reste fortement recommandée car un document signé apporte une preuve tangible de l’engagement de votre client et renforce votre position en cas de litige. En effet, un accord oral non documenté, aussi sincère soit-il, repose uniquement sur la bonne foi du débiteur et ne protège pas juridiquement le créancier en cas de non-paiement.

En cas de procédure judiciaire, un échéancier écrit et signé constitue une reconnaissance de dette. Ainsi, ce document prouve sans ambiguïté l’existence de l’engagement du client.

Pour être juridiquement recevable, une lettre confirmant la mise en place d’un échéancier de paiement doit comporter des informations précises et détaillées, telles que :

  • Les coordonnées complètes du créancier et du débiteur : raison sociale, adresse, numéro de SIRET pour les entreprises, informations personnelles pour les particuliers.
  • La nature et l’origine de la dette : mentionner les références de la facture concernée et son objet, c’est-à-dire la prestation réalisée ou le bien livré.
  • Le montant total de la dette : préciser le montant initial dû avant la mise en place de l’échéancier.
  • Le détail des paiements échelonnés : indiquer le montant exact de chaque échéance, ainsi que les dates de paiement convenues.
  • Le mode de règlement : virement bancaire, prélèvement automatique, chèque…
  • Une clause de caducité (optionnelle mais recommandée) : prévoir qu’en cas de non-respect d’une échéance, la totalité du montant de la facture redevient immédiatement exigible.
  • Les signatures des deux parties : un échéancier signé prouve l’engagement du débiteur et scelle l’accord amiable.

Voici un modèle de lettre qui peut être envoyée après une relance téléphonique afin de confirmer la mise en place d’un échéancier de paiement :

OBJET : CONFIRMATION DE NOTRE ACCORD D'ÉCHÉANCIER DE PAIEMENT

[LIEU] [DATE]

[Madame; Monsieur],

Cette lettre a pour objet de confirmer notre accord effectué en date du [DATE DE L’ACCORD], concernant le règlement des créances en retard de paiement pour un montant de  [MONTANT] euros relatives à l'affaire/commande/contrat [REFERENCES].

Nous prenons acte de vos difficultés financières et acceptons, de manière exceptionnelle, les décalages de paiement ci-dessous qui ne pourront cependant être prolongés au-delà des dates indiquées ci-après.

Détails de notre accord :

[DECRIRE L’ECHEANCIER DE PAIEMENT CONVENU AVEC :

  • LES DATES DE PAIEMENT,
  • LES MONTANTS,
  • LE MOYEN DE PAIEMENT]

Merci de nous retourner une copie du présent document signée et précédée de la mention "bon pour accord", au plus tard le [DATE]. A défaut les termes du présent accord deviendront caducs, et les créances en retard continueront à porter intérêt depuis leur date d'exigibilité initiale jusqu'à leur paiement intégral.

Nous vous rappelons que :

  • Le défaut de paiement d’un terme du nouvel échéancier à bonne date entraînera de plein droit l’exigibilité de toutes les sommes dues par vous, même si elles ont donné lieu en tout ou partie à la création de traites ou à la réception de billet à ordre. En outre, nous nous réservons le droit de suspendre l’exécution de nos propres obligations jusqu’au complet paiement des sommes exigibles.
  • Les éventuels frais, débours et honoraires de spécialistes engagés par notre société pour obtenir le paiement des créances seront à la charge intégrale du client.

Veuillez agréer, [Madame, Monsieur], nos salutations distinguées.

[VOTRE NOM]

[VOTRE TITRE]

[VOTRE N° DE TELEPHONE]

[VOTRE EMAIL]

[VOTRE SIGNATURE]

Une fois l’échéancier formalisé et validé par votre client, votre travail n’est pas fini ! Vous devez impérativement suivre les paiements afin de réagir immédiatement au moindre retard. Mettez donc à jour votre logiciel de facturation ou votre outil de suivi des encours client afin d’être alerté si une échéance n’a pas été respectée.

Pour recouvrer vos créances tout en restant concentré sur la croissance de votre entreprise, faites appel à Trezo ! Agissant en votre nom, notre approche sur-mesure s’adapte au profil de vos clients et aux valeurs de votre entreprise. Prenez rdv avec nous et découvrez notre méthodologie testée et approuvée.

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Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Pourquoi recourir à un paiement échelonné ?

Mettre en place un échéancier de paiement permet :

  1. d’accélérer le recouvrement d’une facture et d’éviter les créances irrecouvrables
  2. de préserver ou de renforcer la relation commerciale avec votre client
  3. d’éviter une procédure de recouvrement judiciaire longue et coûteuse

Accélérer le recouvrement d’une facture et éviter les créances irrécouvrables

Il paraît contre-intuitif de penser qu’un échelonnement de paiement puisse accélérer le recouvrement d’une créance. Pourtant, lorsqu’un client est en difficulté, cette solution peut être plus efficace qu’une procédure de relance insistante et n’offrant aucune alternative au débiteur.

En effet, si votre client sait qu’il est incapable de payer votre facture en une seule fois, il peut être tenté d’éviter vos appels, d’ignorer vos relances ou de repousser l’échéance en espérant trouver une solution plus tard. Cette attitude entraîne souvent un blocage de la situation ainsi que des tensions dans la relation avec votre client. À l’inverse, proposer un échéancier montre que vous êtes ouvert à un aménagement et votre client, reconnaissant, sera plus enclin à faire un effort pour honorer sa dette.

Remarque
Un échéancier doit cependant rester raisonnable. Proposer un étalement sur deux ans alors que la solvabilité de votre client est incertaine risque d’être inefficace et de reporter le problème plutôt que de le résoudre. En revanche, un échéancier sur trois à six mois peut offrir au débiteur une marge de manœuvre suffisante sans pour autant vous exposer à un risque important.

Préserver ou renforcer la relation commerciale

Proposer un paiement échelonné à un client est un geste commercial qui montre l’intérêt que vous portez à son activité et à la relation commerciale qui vous lient.

Dans un contexte B2B, un client qui rencontre des difficultés ponctuelles peut néanmoins être un partenaire avec qui vous pouvez travailler sur le long terme. Sa fidélisation est donc précieuse pour votre activité.

Gardez à l’esprit que rien ne vous oblige à étaler le paiement de votre facture. En tendant la main à un client qui traverse une période difficile et en lui permettant de surmonter ses difficultés grâce à l’échéancier que vous lui avez proposé, votre client vous en sera reconnaissant. Une fois ses difficultés derrière lui, il sera logiquement plus enclin à vous privilégier ce fournisseur pour ses prochains achats.

C’est pourquoi il est très important d’adopter une approche bienveillante dans la gestion des impayés. C’est en faisant preuve d’écoute et de patience que vous renforcez l’image de votre entreprise et la relation commerciale avec votre clientèle.

Remarque
Donner une dimension humaine au recouvrement amiable ne veut pas dire qu’il faut tout accepter. Demandez toujours une contrepartie (comme un paiement immédiat) afin de vous assurer que votre client n’abuse pas de votre gentillesse.

Éviter une procédure de recouvrement longue et coûteuse

Lorsque toutes les relances de factures échouent et qu’un client ne paie pas sa dette même après la mise en place d’un échéancier de paiement, vous n’avez pas d’autres options que d’engager une procédure de recouvrement judiciaire. Or, la voie contentieuse peut s’étendre sur plusieurs mois, voire plusieurs années, et les frais engagés (huissiers, avocats, frais de justice) peuvent parfois dépasser le montant de la créance elle-même.

Un paiement échelonné adapté permet donc d’éviter d’engager une action judiciaire dont l’issue est incertaine et qui risque de détériorer la réputation de votre entreprise. En effet, un fournisseur qui attaque un (ou plusieurs) de ses clients en justice peut être perçu comme agressif et peu enclin au dialogue, ce qui peut nuire à son image et rendre la signature de nouveaux contrats plus difficiles.

Que faire si le calendrier de paiement n’est pas respecté ?

Si un client ne paie pas ses mensualités comme prévu, la pire erreur à commettre serait de rester passif. Plus le retard s’accumule, plus la probabilité de recouvrer la totalité de la dette diminue. Il est donc essentiel de réagir rapidement et de manière appropriée, en tenant compte du contexte et du comportement du débiteur.

Lorsqu’un mauvais payeur ne respecte pas son échéancier, vous pourriez être tenté de lui accorder un délai supplémentaire ou de réviser à la baisse le montant des mensualités. Cette approche peut sembler logique, notamment si le client traverse une période financièrement délicate.

Cependant, cette solution n’est pas recommandée car si votre client n’a pas respecté un premier échéancier, il y a de fortes chances qu’il ne respecte pas non plus un second accord plus souple. Dans la plupart des cas, il est préférable de maintenir l’échéancier initial et d’exiger un paiement immédiat avant toute nouvelle négociation.

Face à un retard de paiement, un message de rappel de paiement doit être envoyé rapidement. Idéalement, celui-ci doit être réalisé par téléphone car un contact direct permet de comprendre rapidement la situation et d’obtenir des réponses immédiates.

Remarque
Une relance rapide permet de savoir si le retard de paiement est dû à un simple oubli. Autrement, un refus ou une esquive de la part du client est un signal d’alerte qui révèle un problème plus sérieux.

Si le client reste injoignable ou donne des excuses vagues pour justifier le non-paiement d’une échéance, il est alors justifié de lui adresser une lettre mise en demeure de payer (envoyée en recommandé avec accusé-réception). Cette lettre doit rappeler l’accord initial et les conséquences potentielles d’un défaut de paiement, comme des pénalités de retard ou des actions contentieuses pour recouvrir l’intégralité de la dette.

Enfin, lorsque toutes les relances et tentatives amiables ont échoué, il ne reste plus qu’une seule option : le recours en justice. En fonction de votre situation, plusieurs procédures existent :

  • L’injonction de payer : procédure rapide et peu coûteuse permettant d’obtenir un titre exécutoire.
  • Le recouvrement des petites créances : lorsque la créance est inférieure à 5000 € (pénalités de retard incluses), cette procédure simplifiée permet de saisir un commissaire de justice afin d’obtenir un titre exécutoire.
  • Le référé provision : pour réclamer le paiement rapide de la créance lorsque son montant fait peser un risque important sur la viabilité de votre entreprise.
  • L’assignation en paiement : recours plus long à envisager lorsque la facture fait l’objet d’un litige avec votre client.

Chez Trezo, nous accompagnons nos clients de l’émission d’un devis à l’encaissement d’une facture. Après avoir proposé un échéancier de paiement (si cela est pertinent), nous pouvons également engager des actions contentieuses afin de recouvrer une facture impayée.

Pour vous permettre de financer votre trésorerie sans attendre une décision de justice, nous proposons également une solution d’affacturage qui vous permet, à certaines conditions, de recouvrer le montant d’une facture impayée en seulement 48h.

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Gestion des impayés
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Comment relancer un impayé par téléphone ?

Avantages d’une relance téléphonique

Pour préserver la santé financière d’une entreprise, une bonne gestion du poste client est indispensable. Des retards de paiement fréquents peuvent entraîner des tensions de trésorerie qui, à leur tour, peuvent compromettre la capacité d’une entreprise à honorer ses propres engagements financiers.

Une relance téléphonique consiste à recouvrer un impayé par la voie amiable, en engageant un dialogue bienveillant directement avec le débiteur.

Opter pour une relance amiable, notamment par téléphone, présente plusieurs avantages :

  1. Éviter une procédure judiciaire souvent longue, coûteuse et pouvant entacher la réputation de l’entreprise.
  2. Préserver la relation client en faisant preuve de patience, en montrant votre volonté de comprendre la situation du client et de l’aider à honorer sa dette.

Moins formel qu’une relance de facture envoyée par mail ou par courrier, le contact téléphonique permet d'obtenir immédiatement des explications sur le retard de paiement et de trouver une solution afin d’obtenir le paiement de votre créance dans les meilleurs délais.

Remarque
De nombreux impayés sont dûs à des erreurs humaines, comme un oubli, la perte d’un document ou une erreur sur la facture. Dans ce cas, un rendez-vous téléphonique permet souvent de résoudre rapidement une situation d’impayé.

Par ailleurs, en adoptant une démarche humaine qui favorise le dialogue, une relance téléphonique permet de rappeler à votre client son obligation de payer sans détériorer vos relations commerciales. C’est même parfois l’occasion de renforcer cette relation et de conclure une nouvelle vente.

En effet, contrairement à l’envoi d’un mail de relance froid et impersonnel, contacter de vive voix un client en retard de paiement montre l’importance que vous lui accordez. Si votre débiteur fait face à des difficultés financières, il sera plus enclin à accepter une facilité de paiement ou toute autre solution menant au recouvrement de votre créance.

Remarque
Si votre débiteur a plusieurs créanciers à régler, adopter une démarche humaine et valorisante l’aidera à faire de votre facture une priorité. Parfois, un simple « Bonjour, comment allez-vous ? » peut faire toute la différence.

Enfin, même si elle n’aboutit pas immédiatement à un paiement, une relance téléphonique est le meilleur moyen d'évaluer la sincérité d’un client et d’adapter votre procédure de relance en conséquence. Par exemple, il est bien plus facile d’identifier un mauvais payeur par le biais d’un appel téléphonique que par l’envoi d’une lettre de relance courtoise (qui risque simplement d’être ignorée).

En faisant appel à Trezo, nous mettons en place un plan d’action afin de recouvrer rapidement vos impayés. Les séquences de relances que nous réalisons en votre nom (ton, canal, fréquence etc.) sont élaborées dans le respect de l’image et des valeurs de votre entreprise.

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3 conseils pour relancer efficacement un impayé par téléphone

Une bonne relance téléphonique d’un impayé implique de :

  1. bien connaître le dossier,
  2. faire preuve de bienveillance et d’écoute active,
  3. garder des traces écrites des échanges téléphoniques.

Préparer une relance téléphonique

Avant d’appeler, il faut définir clairement vos objectifs. Une relance téléphonique peut répondre à plusieurs finalités :

  • Rappeler au client son obligation de paiement : en s’appuyant sur les termes du contrat ou de la facture.
  • S’informer sur le statut de la facture : où en sont les opérations bancaires ou administratives nécessaires au paiement.
  • Comprendre les raisons du retard : oubli, perte de la facture, problèmes financiers, objections du client...‍
  • Négocier un accord amiable : proposer une solution comme un échéancier de paiement ou une nouvelle date d’échéance afin de débloquer la situation.
Remarque
Si votre client a plusieurs factures en attente ou à venir, une discussion par téléphone peut éviter que la situation ne s’aggrave.

Bien connaître l’historique d’un impayé montre le sérieux de votre démarche et l’intérêt que vous portez à la relation commerciale que vous entretenez avec votre client. Par exemple, pour faire gagner du temps à votre interlocuteur, vous devez connaître les informations concernant la facture impayée, c’est-à-dire :

  1. son numéro
  2. sa date d’envoi
  3. son montant
  4. sa date d’échéance

Par ailleurs, une relance téléphonique est efficace si elle est orientée vers les bons interlocuteurs. Passer des heures au téléphone à être redirigé de service en service ou laisser un message à un intermédiaire risque de diluer le message que vous souhaitez faire passer. Il est donc important d’identifier en amont la personne qui peut le mieux vous aider à recouvrer votre facture.

Par exemple, dans une grande entreprise, il est fréquent que le service comptable gère directement les factures. En revanche, dans une TPE, le dirigeant est souvent le contact principal.

Remarque
En fonction de l’historique de votre client et du retard de la facture, il est préférable d’envoyer une lettre de relance avant ou après une première relance téléphonique. Dans tous les cas, utiliser plusieurs canaux de communication augmente vos chances de recouvrer un impayé.

Enfin, préparez également des réponses aux objections que vous pouvez anticiper. Si le client évoque un litige sur la qualité du produit ou du service, il est important d’être en mesure de proposer une solution ou d’engager un dialogue constructif.

Soyez bienveillant et à l’écoute de votre client

La manière dont vous vous adressez à votre client est aussi importante que le contenu de votre message. Un ton agressif ou autoritaire risque de braquer votre interlocuteur et de compliquer davantage la situation.

Relance téléphonique

À l’inverse de l’image ci-dessus, adopter une attitude bienveillante encourage le dialogue et la recherche de solutions.

Une relance téléphonique est une démarche commerciale qui vous donne l’opportunité de renforcer votre relation avec le client. Montrez que vous vous intéressez à sa situation et que vous êtes disposé à l’aider. Par exemple, si votre client traverse une période difficile, proposez un échelonnement des paiements ou un report de la date d’échéance de la facture. Si votre client est désorganisé, simplifiez-lui la tâche en lui envoyant un lien de paiement par mail avant la fin de l’appel. Cette démarche proactive facilite le recouvrement tout en renforçant la relation commerciale.

Remarque
Soyez attentif aux signaux envoyés par votre client. Une hésitation dans la voix peut indiquer une gêne ou un problème sous-jacent. Posez des questions ouvertes pour encourager votre interlocuteur à s’exprimer : « Pouvez-vous m’en dire plus sur les raisons de ce retard ? ».

Tout en restant courtois, vous pouvez adopter un ton plus ferme si la facture impayée pèse lourd sur votre trésorerie depuis trop longtemps. Cela dit, face à des clients de mauvaise foi ou peu réactifs, une relance téléphonique peut parfois être frustrante. Il est important de garder votre calme en toutes circonstances et d’éviter toute parole déplacée témoignant de l’agacement de votre part. Soit dit en passant : les menaces, les agressions verbales ou les appels répétés sont des actes pénalement répréhensibles.

Être bien préparé avant de décrocher son téléphone et adopter une posture bienveillante augmente vos chances de recouvrement puisque cette démarche pousse à trouver collectivement une solution à l’impayé. De plus, elle réduit les risques de conflits et contribue à préserver l’image de votre entreprise.

Garder des traces écrites des échanges téléphoniques

Une relance téléphonique, aussi efficace soit-elle, n’a pas la formalité d’un échange écrit.

Accord amiable par oral

Lorsqu’un accord est trouvé par oral, il est important d’envoyer un récapitulatif afin de rappeler à votre client ses engagements.

La confirmation par écrit d’un accord conclu avec votre interlocuteur protège également votre entreprise si votre client ne respecte pas les termes convenus. En cas de procédure de recouvrement, ce message peut être présenté comme preuve que le client avait accepté de payer sa dette et que vous avez fait des efforts pour trouver une solution amiable.

Par exemple, voici un modèle de mail récapitulant les engagements pris par le client et les actions convenues :

Objet : Suite à notre échange téléphonique du [Date]

Madame/Monsieur [Nom du client],

Suite à notre échange téléphonique, je vous remercie de vous être engagé(e) à régler la facture n°[Référence] d’un montant de [Montant] avant le [Date].

Dans l’attente de votre règlement, je reste à votre disposition et vous souhaite une excellente journée.

[Votre nom]

Par ailleurs, pour qu'une relance téléphonique soit pleinement efficace, elle doit s'inscrire dans une stratégie globale de gestion des impayés. Les relances écrites – qu'il s'agisse de courriers, d'e-mails ou de SMS – constituent une base essentielle sur laquelle la relance téléphonique peut s’appuyer.

Enfin, il est important de centraliser chaque étape de la vie d’une facture dans un logiciel de facturation adapté. Documenter l’historique d’un impayé, c’est-à-dire toutes les actions entreprises de l’émission de la facture à son encaissement, permet d’éviter de relancer un débiteur trop souvent ou pire, de relancer un client qui a déjà réglé sa dette.

Conseil
Si votre client vous assure que le paiement a été effectué, demandez lui de vous confirmer la date d’envoi du règlement, le montant versé et le moyen de paiement. Parfois, la recherche de ces informations permet d’identifier la raison du retard.

Vous souhaitez renforcer la santé financière de votre entreprise tout en restant concentré sur votre domaine d’expertise ? Faites appel à Trezo !

En nous connectant à vos outils métiers, nous recouvrons vos créances clients en votre nom, grâce à une procédure de relance bien pensée, bien exécutée et alignée avec les valeurs de votre entreprise.

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A quelle fréquence relancer une facture par téléphone ?

Une relance par téléphone doit s’inscrire dans une séquence de rappel utilisant différents canaux de communication. La fréquence des relances téléphoniques peut s’articuler autour de l’envoi de relances écrites.

Par exemple, voici un exemple de procédure de relance par voie écrite :

  • J+5 après l’échéance de la facture : envoi d’un premier rappel de paiement, cordial, signalant l’échéance dépassée.
  • J+15 après l’échéance de la facture: envoi d’une lettre de relance, mentionnant des pénalités de retard et proposant un nouveau délai pour le règlement.
  • J+30 après l’échéance de la facture : si aucune réponse n’a été obtenue, une dernière relance amiable est envoyée.

Cependant, un excès de relances par téléphone peut irriter votre client et détériorer votre relation. Si un client se sent harcelé, il est probable qu’il devienne encore moins coopératif. À l’inverse, une fréquence trop faible peut laisser penser que vous n’attachez pas d’importance à vos factures, encourageant ainsi un comportement dilatoire.

En fonction de l’ancienneté du client, de son historique de paiement et du type de relation que vous entretenez avec lui, des relances téléphoniques peuvent intervenir dans les jours précédents et/ou suivants l’envoi d’une lettre de relance.

En effet, le type de client peut avoir une influence importante sur la fréquence des relances téléphoniques :

  • Les clients fidèles et ponctuels ont un historique de paiement propre. Leur retard peut être lié à un oubli ou à un problème administratif. Une relance téléphonique unique, effectuée avant une lettre de relance, est souvent suffisante pour résoudre la situation.
  • Les nouveaux clients ont un risque d’impayé plus élevé. Les relances doivent être plus fréquentes pour établir un suivi rigoureux et éviter qu’un retard ne s’installe durablement.
  • Les mauvais payeurs ont déjà présenté des retards ou des impayés. Une relance téléphonique peut être réalisée dès le premier retard constaté et des actions plus fermes, comme une mise en demeure, peuvent être envisagées rapidement si aucun paiement n’est effectué.

La fréquence idéale des relances téléphoniques dépend donc du type de client, du montant de la facture et de votre stratégie globale de recouvrement. Bien planifiée et adaptée à chaque client, une relance téléphonique complète efficacement les relances écrites, tout en apportant une dimension humaine à votre stratégie de recouvrement.

Remarque
En faisant appel à Trezo, nous documentons le suivi de vos encours client afin d’adopter une stratégie de recouvrement personnalisée en fonction du profil de chacun de vos clients. Une fois vos impayés recouvrés, Trezo peut prendre en charge toute la gestion de votre poste client, de l’émission des devis à l’encaissement des factures

Que faire si la relance téléphonique échoue ?

En cas d’échec de la relance téléphonique, la première étape formelle consiste à adresser une mise en demeure de payer. Ce document doit être envoyé par courrier recommandé avec accusé de réception pour garantir sa réception et sa traçabilité.

Une mise en demeure efficace doit inclure :

  • Les informations relatives à la facture impayée (montant, date d’échéance),
  • Un rappel des relances déjà effectuées, y compris les appels téléphoniques,
  • Un délai précis pour effectuer le paiement (généralement 8 ou 15 jours),
  • Une mention claire des conséquences en cas d’absence de règlement (actions contentieuses).

Si la mise en demeure n’aboutit pas, il devient nécessaire d’entamer une procédure de recouvrement judiciaire. 

Plusieurs options s’offrent à vous, en fonction du montant dû et de la situation du débiteur :

  • Injonction de payer : une procédure rapide et peu coûteuse pour les dettes incontestées. Elle consiste à déposer une requête auprès du tribunal compétent. Si le juge estime la demande légitime, une injonction de payer est délivrée au débiteur.
  • Procédure de recouvrement des petites créances : pour les dettes inférieures à 5 000 € (incluant les pénalités de retard), cette procédure simplifiée permet de passer directement par un commissaire de justice (ex-huissier de justice).
  • Référé provision : pour les créances mettant en péril votre entreprise, le référé provision permet d’obtenir une décision rapide pour obliger le débiteur à payer.
  • Assignation en paiement : pour les cas les plus complexes ou litigieux, cette procédure implique une audience devant un juge.

Si vous préférez limiter tout risque de recours judiciaire long et coûteux, confiez à Trezo la gestion de vos factures ! Avec une approche attentive et bienveillante, nous pouvons mettre à votre disposition une méthodologie gagnante pour effectuer des relances téléphoniques efficaces.

Arrêtez de courir après les impayés, concentrez vous sur votre activité !
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"Trezo a été d’une aide précieuse pour la gestion du recouvrement pendant la forte croissance de bricks. Les rapports & dashboards personnalisés nous ont permis de suivre de près les performances de notre poste client et de prendre des décisions informées."
Victor Leboda - Fondateur Bricks collective
Gestion des impayés
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Modèles et conseils pour relancer efficacement une facture impayée

Quand et comment relancer une facture impayée ?

Un bonne relance de facture impayée doit :

  1. être réalisée de manière proactive,
  2. privilégier la voie amiable,
  3. prendre en compte les spécificités du débiteur.

Faire preuve de proactivité

Une facture impayée est dite “certaine, liquide et exigible” lorsque sa date d’échéance est dépassée et que le paiement du montant de la facture n’a pas été effectué.

Dans l’idéal, une bonne gestion du poste client permet de limiter le risque d’impayé. Lorsque un retard de paiement arrive, il faut savoir faire preuve de réactivité car les factures impayés ont un poids financier qui peut compromettre la croissance d’une entreprise, voire sa survie.

En règle générale, plus une facture impayée est ancienne, plus il est difficile de la recouvrer. Pour être efficace, la gestion d’un impayé doit être bien organisée et suivre une procédure de relance bien pensée.

Remarque
Le lendemain de la date d’échéance, un délai de prescription commence à courir sur une facture impayée. Après 5 ans, une facture B2B impayée est prescrite et devient une créance irrécouvrable si elle n’a pas été encaissée. Ce délai est de 2 ans pour une facture B2C (signée entre un professionnel et un particulier).

Mettre en place un calendrier de relance structuré maximise vos chances de récupérer une facture impayée tout en maintenant une relation client harmonieuse. Une stratégie de relance efficace consiste à envoyer une lettre de rappel à plusieurs moments clés :

  • Quelques jours avant l’échéance : un petit rappel bienveillant pour s’assurer que le client a bien reçu la facture et éviter tout oubli,
  • 5 jours après l’échéance : un message amical visant à rappeler l’échéance dépassée sans présenter (ou insinuer) de problème,
  • 15 jours après l’échéance : un message plus direct rappelant l’importance de régulariser la situation,
  • 30 jours après l’échéance : dernière relance amiable envoyée avec un ton ferme, suivi de l’envoi d’une mise en demeure.
  • Après le délai de paiement fixé par la mise en demeure : une procédure de recouvrement judiciaire doit être envisagée.

Agir proactivement avant et après l'échéance de paiement démontre le sérieux et le professionnalisme de votre entreprise. Une relance rapide rappelle au client son obligation et réduit le risque qu'il ne priorise d'autres créanciers.

Remarque
Si votre débiteur rencontre des difficultés financières, plus vite vous prenez contact avec lui et plus vite vous pouvez mettre en place des solutions adaptées, comme une facilitée de paiement, afin d’aider votre débiteur de régler sa dette.

Privilégier la voie amiable

Effectuer la relance d’une facture impayée ne vous engage pas systématiquement sur la voie des tribunaux. Au contraire, une bonne procédure de relance favorise la discussion et la recherche d’un compromis.

Les causes d’un impayé sont souvent variées et parfois légitimes. Il est important de prendre le temps de les analyser avant d’envisager des actions contentieuses. Par exemple, un oubli ou une mauvaise gestion interne de la part du client peut être rectifié facilement avec une communication bienveillante. Un litige sur le montant ou la qualité de la prestation, en revanche, nécessite une approche diplomatique pour éviter l’escalade.

Remarque
Si c’est la solvabilité du client qui est mise en cause, il peut être incapable de régler ses dettes, même avec les meilleures intentions. Dans ce cas, vous devez évaluer rapidement si la mise en place d’un échéancier de paiement est suffisant ou si vous devez envisager une procédure de recouvrement.

En tout cas, opter pour une approche amiable, humaine et bienveillante dans la gestion des impayés a plusieurs avantages :

  1. Éviter un procès long, coûteux et qui n’est pas gagné d’avance,
  2. Préserver la relation commerciale et de fidéliser votre client,
  3. Protéger la réputation de votre entreprise.

Dans la plupart des cas, une lettre de relance courtoise et personnalisée, basée sur une compréhension approfondie de la situation, suffit à obtenir le paiement de votre facture. Mais si vous êtes confronté à un client régulièrement en retard ou connu pour être un "mauvais payeur", il est judicieux de durcir le ton plus rapidement. Cette posture montre que vous êtes attentif à vos relations commerciales et que vous ne traitez pas tous vos clients de la même manière.

Remarque
Réclamer des pénalités de retard peut inciter votre client à honorer sa dette mais leur application doit être réfléchie. Pour un client historique qui traverse une période difficile, il est préférable d’éviter de les appliquer immédiatement afin de préserver la relation. En revanche, pour un débiteur récalcitrant ou en cas de litige prolongé, ces pénalités sont un moyen efficace de montrer le sérieux de votre démarche.

Adapter la procédure de relance au client

Bien que la législation soit silencieuse sur le délai qui doit séparer deux relances, il est recommandé d’adapter le temps qui sépare vos relances de paiement afin d’éviter d’irriter le client ou de nuire à la relation commerciale. L’objectif est de maintenir une pression modérée tout en laissant au client le temps de réagir.

Par exemple, un envoi trop rapproché risque d’être perçu comme une démarche agressive, à la limite du harcèlement, ce qui pourrait nuire à votre image. À l’inverse, des relances trop espacées peuvent donner au client le sentiment que vous manquez de rigueur, ce qui pourrait le dissuader de régler votre facture en priorité.

Ainsi, il est judicieux de moduler la fréquence des relances en fonction de l’historique du client : 

  • Pour un nouveau client, il peut être pertinent de privilégier de lui accorder un délai raisonnable entre les relances afin d’éviter de nuire à la relation naissante.
  • Pour un client régulièrement en retard, des relances plus rapprochées sont souvent nécessaires.
Remarque
Certaines industries ou typologies de clients peuvent nécessiter une approche particulière. Par exemple, un restaurateur, une entreprise BTP ou une grande entreprise avec des processus comptables complexes peuvent avoir besoin de délais supplémentaires pour traiter les factures. En adaptant la fréquence et les délais de paiement de vos relances à ces spécificités, vous montrez que vous comprenez les réalités de votre client et que vous êtes prêt à collaborer intelligemment.

Enfin, une bonne procédure de relance utilise au mieux les différents canaux de communication à sa disposition. Bien qu’il soit préférable d’envoyer un message de rappel de paiement par écrit afin de garder des traces, une relance peut prendre la forme d’un courrier, d’un mail ou même d’un message envoyé par une messagerie instantanée (ex : Slack, Teams, Whatsapp).

Relance par messagerie instantanée

Parallèlement aux relances écrites, il est souvent utile d’effectuer une relance téléphonique. Cela permet non seulement de découvrir rapidement la cause d’une facture impayée mais aussi de montrer que vous valorisez l’humain et la conciliation.

En faisant appel à Trezo, nous mettons en place une procédure de relance bien pensée pour recouvrer rapidement vos impayés tout en préservant la réputation et les relations commerciales de votre entreprise. Avant d’agir en votre nom, nous travaillons avec vous pour déterminer :

  • La fréquence d’envoi des relances, en fonction de la typologie de vos clients.
  • Le ton employé et la forme des relances, afin de rester cohérent avec votre image de marque.

Contrairement à une société de recouvrement, Trezo ne se limite pas à résoudre les problèmes liés aux impayés existants. Nous proposons un accompagnement sur-mesure afin d’améliorer toute la gestion de votre poste client, et de ce fait, la santé financière de votre entreprise.

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“La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres tâches.
Nous bénéficions également d'indicateurs clés qui facilitent nos prises de décision, ainsi que de conseils pertinents pour nous aider à traiter les cas clients difficiles.”
‍
Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon

5 modèles de relance pour facture impayée

5 jours avant échéance : Relance préventive

Objet : Facture [Référence] arrive à échéance dans 5 jours

Bonjour [Nom du client],

Ci-joint, vous trouverez en pièce jointe la facture [Référence] qui arrive à échéance le [Date d’échéance].

Pourriez-vous me confirmer qu’aucun détail ne vous empêche de procéder au règlement de cette facture ?

Si c’est le cas, je vous remercie de m’en informer dans les meilleurs délais.

Dans l’attente de votre réponse, je me tiens à votre disposition pour tout complément d’information.

Je vous souhaite une excellente journée,

Ce message simple, courtois et informatif réduit le risque de retard de paiement en anticipant un éventuel oubli, un problème au niveau de la facture ou un malentendu relatif aux conditions de paiement.

Autre avantage : en rappelant l’échéance à votre client, vous placez le règlement de votre facture en tête de ses priorités tout en lui montrant que vous êtes attentif et bien organisé.

5 jours après l’échéance : Première relance

Objet : Votre facture [Référence] en attente de règlement

Bonjour [Nom du client],

J'espère que vous allez bien.

Je suis [Votre nom] chargé de facturation de la société [Nom de votre entreprise].

Votre compte présente un solde débiteur total de [Montant].

Nous ne doutons pas qu'il s'agit d'un simple oubli :)
Je vous remercie par avance de procéder au règlement dans les meilleurs délais.

Vous trouverez en pièce-jointe la facture avec le lien "payer maintenant" sur lequel vous pouvez directement régulariser la situation.

Je reste à votre disposition pour toute question,

Très belle journée

Une fois la date d’échéance dépassée, le risque de non-paiement augmente à mesure que le temps passe. Une première relance rapide et bienveillante rappelle au client son obligation de paiement tout en montrant votre sérieux dans la gestion de vos créances. Cette étape joue également un rôle préventif : elle permet d’identifier rapidement si un problème sous-jacent est à l’origine du retard (erreur de facturation, difficulté financière, oubli, etc.).

15 jours après l’échéance : Deuxième relance

Objet : Retard de paiement facture [Référence] : Deuxième relance

Bonjour [Nom du client],

J'espère que vous allez bien.

Je suis [Votre nom] et je suis chargée du suivi de la facturation de la société [Nom de votre entreprise].

Votre compte présente un solde débiteur total de [Montant].

À ce jour et en dépit de mon précédent rappel, nous sommes au regret de constater que nous n'avons toujours pas reçu le paiement de cette facture.

Nous vous serions reconnaissants de procéder au règlement le plus rapidement possible.

Vous trouverez en pièce-jointe la facture avec le lien "payer maintenant" sur lequel vous pouvez directement régulariser la situation.

Je reste à votre disposition pour toute question,

Très belle journée,

À ce stade, le retard de paiement commence à peser sur votre trésorerie, et le silence ou l’inaction du client peut devenir préoccupant. La relance intermédiaire doit trouver un équilibre subtil entre fermeté et diplomatie. Le client doit comprendre que vous êtes déterminé à récupérer votre dû, mais sans ressentir une pression excessive qui pourrait nuire à la relation commerciale. 

30 jours après l’échéance : Troisième et dernière relance

Objet : Retard de paiement et ouverture procédure contentieuse

Bonjour [Nom du client],

J'espère que vous allez bien.

Je suis [Votre nom] et je suis chargé de recouvrer les factures de la société [Nom de votre entreprise].

Je vous envoie cet ultime mail car malgré mes nombreuses sollicitations auprès de vous, nous sommes à ce jour sans retour de votre part concernant le règlement de votre facture [Référence] en retard de paiement. 

Votre compte présente un solde débiteur total de [Montant].

Sans réponse à ce mail avant le [Date], je vous informe de l'ouverture d'une procédure de recouvrement contentieuse qui sera signifiée par l'envoi d'une lettre de mise en demeure au siège de la société [Entreprise du client].

Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez échanger au cours de cette semaine si vous souhaitez remédier à cette situation regrettable. 

Très belle journée,

Cette dernière relance avant l’envoi d’une mise en demeure inclut :

  1. Rappel des faits : mentionnez les relances précédentes, la date d’échéance, le montant dû et les références de la facture.
  2. Mention des prochaines étapes : informer clairement le client des actions envisagées si la situation n’est pas régularisée dans un délai précis.
  3. Appel à la communication : encouragez le client à vous contacter pour convenir d’une solution amiable.

Envoi d’une mise en demeure de payer

Objet : Mise en demeure de payer

Madame/Monsieur,

Je prends contact avec vous dans le cadre de votre contrat avec la société [Nom de votre entreprise] et fait suite à nos différentes relances, restées à ce jour sans réponse.

Je vous rappelle pour preuve notre ultime mail du [Date dernière relance] vous avertissant de l’ouverture d’une procédure de recouvrement contentieuse en cas de non-règlement de la somme dûe avant le [Date d’échéance].

Toutefois, je suis au regret de constater, qu’à ce jour, le [Date du jour], aucun paiement n’a été effectué et que vous êtes toujours redevable de la somme de [Montant].

Dans ces conditions, je suis dans l’obligation de vous indiquer par la présente votre mise en demeure de régler à la société [Nom de votre entreprise], sur son compte bancaire dont vous trouverez le RIB ci-joint, la somme de [Montant].

Vous disposez pour cela d’un délai de 10 jours à compter de la date de réception de ce courrier. En application de l’article 1344-1 du Code civil, cette mise en demeure fait également courir l’intérêt moratoire au taux légal.

À défaut de paiement dans le délai accordé, nous nous autorisons une action en justice afin de faire valoir les droits de la société [Nom de votre entreprise].

Conformément à l’article L111-8 du Code des procédures civiles d’exécution, je vous informe que les frais de recouvrement de créances sont à la charge exclusive du créancier, sauf si ces frais concernent un acte que la loi a prescrit au créancier ou si ces frais ont été engagés par le créancier à la suite de la mauvaise foi du débiteur.

Pour vous éviter des poursuites judiciaires, je vous informe que [Nom de votre entreprise] se tient à votre disposition afin d’étudier toute proposition pour résoudre cette mise en demeure par un accord amiable qui inclurait un dédommagement et des intérêts conséquents aux préjudices subis. 

Cet accord doit intervenir dans le délai fixé. Il s’agit, par la présente, d’une dernière proposition avant le recours à la justice, je vous laisse donc agir en conséquence. 

Dans l’attente de votre retour, je vous prie d’agréer, Monsieur, nos respectueuses salutations.

Lorsque toutes les tentatives amiables de recouvrement échouent, l’envoi d’une mise en demeure de payer devient incontournable. Cette démarche officielle est une ultime tentative pour inciter le débiteur à régler sa dette avant de recourir à une procédure judiciaire. 

La mise en demeure ne doit pas être prise à la légère : elle constitue un acte formel qui marque une étape décisive dans la gestion des impayés. Ce document, envoyé par recommandé avec accusé réception, vise également à :

  1. Démontrer votre sérieux et votre détermination à recouvrer votre créance.
  2. Offrir une dernière opportunité au débiteur de régulariser sa situation sans engager de frais supplémentaires liés à une procédure judiciaire.
  3. Constituer une preuve écrite indispensable dans le cadre d’une action en justice ultérieure.

La gestion des impayés est trop chronophage et trop énergivore à votre goût ? Faites appel à Trezo et restez concentré sur la croissance de votre entreprise.

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"Au sein de l'équipe Customer Success de Beekast, nous sommes très satisfaits des services de Trezo pour le recouvrement de nos factures. Leur processus de relance est efficace tout en respectant l'expérience client de Beekast. Grâce à leur intégration fluide dans notre système de relances clients, nous avons constaté une amélioration significative dans le recouvrement de nos créances sans compromettre la satisfaction de nos clients."
Elise PLOQUIN - Key Account Manager @ Beekast

Conseils pour relancer efficacement une facture impayée

Envoyer un message clair et professionnel

Une communication claire et professionnelle est la pierre angulaire d'une relance de facture efficace. Chaque message doit être rédigé de manière à transmettre l’information sans ambiguïté, tout en préservant une relation cordiale avec le client.

Par exemple, une relance comprenant des erreurs (montant inexact, référence de facture absente) a plus de chances d’être ignorée par le client ou contestée, retardant ainsi le règlement.

Voici les éléments essentiels à inclure dans une relance de facture :

  1. L’objet : précisez dès le début qu’il s’agit d’un rappel pour une facture impayée, en mentionnant son numéro.
  2. Le montant TTC de la dette.
  3. La date d’échéance de la facture.
  4. Un appel à l’action clair : explicitez ce que vous attendez du client (un règlement sous 7 jours par exemple).
  5. Vos coordonnées : restez ouvert à la discussion en mentionnant votre numéro de téléphone ou votre adresse e-mail.
Conseil
Pour anticiper une éventuelle perte de la facture, joignez une copie PDF au message. Cela élimine une des causes fréquentes de retard de paiement et montre au client que vous êtes bien organisé.

Personnaliser chaque relance

Tous les clients ne sont pas confrontés aux mêmes réalités financières ou organisationnelles. Un partenaire historique et fiable qui traverse une période difficile ne doit pas être logé à la même enseigne qu’un mauvais payeur.

Personnaliser chaque relance de facture est important pour deux raisons principales :

  1. Conserver de bonne relation avec le client : une relance trop impersonnelle peut être perçue par un client fidèle comme un manque de considération.
  2. Gagner en efficacité : un débiteur difficile pourrait ignorer une relance impersonnelle jugée peu sérieuse.
Remarque
Le ton employé dans une relance est également un élément à prendre en compte. Avec un client régulier avec lequel vous entretenez de bonnes relations, un ton amical et compréhensif est recommandé. En revanche, face à un débiteur récidiviste, une communication plus formelle et ferme s’impose.

La personnalisation ne se limite pas au contenu du message, cela inclut également le choix du canal de communication. L’envoi d’un email peut être accompagné de relances envoyées par d’autres canaux. Il est parfois plus efficace de recouvrer un impayé en envoyant simplement un SMS au client.

Relance par SMS
Attention
Evitez de relancer uniquement vos clients par oral. Il est important de garder des traces écrites afin de prouver l’existence de vos relances. C’est particulièrement utile si une procédure de recouvrement judiciaire est engagée.

Comme évoqué précédemment, il est judicieux d’adapter la fréquence et le nombre de relances en fonction de l’historique du client. Avec un client notoirement difficile et régulièrement en retard, il faut parfois se résoudre à envoyer rapidement une mise en demeure et à préparer les démarches pour saisir un juge afin d’obtenir une injonction de payer.

En personnalisant vos relances, vous augmentez significativement vos chances de succès tout en renforçant vos relations commerciales. Une approche personnalisée montre que vous valorisez votre clientèle, même s’ils sont en situation d’impayé.

Assurer un suivi rigoureux et proactif des factures

Le meilleur moyen d’éviter un impayé est de suivre proactivement ses encours client, c’est-à-dire les factures émises qui ne sont pas encore arrivées à échéance. Un oubli, une mauvaise communication ou une mauvaise organisation de la part du client peuvent facilement retarder le paiement d’une facture. Agir avant la date d’échéance, en envoyant une relance amicale, permet de prévenir de nombreux cas d’impayé.

Un suivi rigoureux des créances clients commence par l’utilisation d’outils adaptés. Par exemple, les logiciels de facturation modernes permettent de centraliser les informations sur vos factures émises, de programmer des relances personnalisées et de visualiser les paiements en attente.

Plus vous agissez tôt, plus vos chances de recouvrement sont élevées. Dès qu’un retard est détecté, une relance rapide et appropriée doit être préparée. Aux yeux de vos clients, votre réactivité et votre sens de la communication est une preuve de professionnalisme. Cela les incite à prendre votre relance de paiement au sérieux et à agir eux-même de la même façon.

En résumé, une bonne gestion de la facturation et une procédure de relance bien exécutée permet à une entreprise :

  • d’améliorer son DSO (le délai moyen de paiement de vos factures), 
  • de maintenir une trésorerie saine, 
  • d’éviter des tensions inutiles avec ses clients,
  • de renforcer sa crédibilité sur son marché.
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Marie Taquet - CEO @Iconoclass

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Gestion des impayés
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Comment gérer efficacement des impayés clients ?

Qu’est ce qu’un impayé ? Comment s’en prémunir ?

En 2024, environ la moitié des entreprises ne respecte pas le délai de paiement de leurs factures et le nombre de retard de plus de 30 jours a augmenté par rapport à 2023
Enquête d’Altares

Un impayé client correspond à une somme due par un client à une entreprise pour un produit ou un service fourni, mais qui n’a pas été réglée dans le délai précisé dans les conditions générales de vente (CGV) ou dans le devis signé par le client.

Pour plusieurs raisons, il est impératif de vous préoccuper de vos impayés clients :

  • Une facture impayée impacte la trésorerie et limite votre capacité à honorer vos propres engagements financiers (paiement des fournisseurs, salaires, charges).
  • Relancer un client ou engager une procédure de recouvrement engage des frais supplémentaires qui pourraient être évités,
  • La gestion des impayés freine le développement de l’activité en mobilisant du temps, de l’énergie et des ressources humaines,
  • Pour les petites entreprises, une accumulation d’impayés peut mener rapidement au dépôt de bilan.

En règle générale, mieux vaut prévenir que guérir ! Une bonne gestion du poste client est le meilleur moyen de limiter l’apparition d’impayés. Cela implique de présenter clairement les délais de paiement (et les pénalités en cas de retard) et de former les collaborateurs afin qu’ils maîtrisent tous le processus de l’order to cash (envoi d’une facture le plus tôt possible, suivi rigoureux des encours client, relance courtoise avant date limite de paiement etc…).

Malheureusement, même avec une excellente gestion du poste client, des impayés peuvent apparaître. Cela dit, certains retards de paiement sont plus faciles à gérer que d’autres. Il est donc important de prendre en considération la cause d’un impayé afin d’éviter d’envenimer inutilement la relation client.

Remarque
Bien qu’ils peuvent coûter cher à votre entreprise, les impayés clients sont souvent dûs à une erreur administrative (erreur sur le montant, erreur sur la TVA, erreur sur le détails des produits ...) ou à une erreur humaine (erreur dans l'adresse de facturation, retour client pour modifier une facture pour X raison). Une bonne communication avec vos clients permet de résoudre de nombreuses situations d’impayés.

Lorsque la gestion des impayés clients devient une tâche lourde et chronophage, faites appel à Trezo ! 

Notre équipe vous accompagne dans la gestion des factures afin de :

  • Limiter les impayés futurs et récupérer les impayés existants,
  • Réduire vos délais de paiement,
  • Vous libérer du temps pour vous permettre de rester concentré sur des sujets à forte valeur ajoutée,
  • Améliorer l’ensemble du processus de facturation, en apportant de l’humain dans la gestion de vos impayés afin de construire une expérience d’après-vente inoubliable.
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4 recours pour gérer efficacement des impayés

En fonction de la situation, la résolution d’un impayé peut être réalisée par :

  1. La conciliation
  2. L’envoi de relances
  3. La mise en demeure de payer
  4. La procédure judiciaire

1. La conciliation

Dans la vie d’une entreprise, un impayé est agaçant car cela s’apparente à un boulet financier qu’il faut traîner inutilement pendant une durée indéterminée.

Cependant, recourir à une procédure légale immédiatement pourrait s’avérer coûteux (en temps et en argent) et cela risque d’envenimer la situation. 

Afin de conserver une bonne relation commerciale avec votre débiteur, il est important d’ouvrir le dialogue directement avec votre client, de manière courtoise et détendue. Dans de nombreux cas, une simple relance téléphonique permet de connaître la raison du retard et de gérer un impayé efficacement.

Rappel
La plupart des débiteurs sont mal organisés mais pas mal intentionnés. Un retard de paiement peut être dû à un oubli, à la perte de la facture etc… La conciliation permet souvent de résoudre un impayé rapidement.

2. La relance

Si la conciliation n’a pas fonctionné, alors vous pouvez opter pour une relance de facture impayée par écrit.

Pour rappeler à votre client son obligation envers votre entreprise, vous pouvez lui envoyer une lettre de rappel de paiement. Ce document permet d’accorder à votre client un nouveau délai afin qu’il s’acquitte de sa facture.

Remarque
Une lettre de relance envoyée automatiquement à partir d’un outil de facturation est souvent bien moins efficace qu’une lettre de relance courtoise écrite par une personne. Même si la conciliation n’a pas abouti, conserver une approche humaine permet de gérer plus efficacement un cas d’impayés.

3. La mise en demeure

A ce stade, le constat est sans appel : malgré vos relances, le client ne réagit pas et tout laisse penser qu’il n’a pas l’intention de payer sa dette. Pour récupérer cette créance client, vous devez alors utiliser des moyens plus “musclés”.

La mise en demeure de payer permet de relancer un mauvais payeur de manière plus formelle. Il s’agit du dernier recours avant une procédure judiciaire. Ce document officiel, envoyé par lettre recommandé avec accusé-réception, rappelle une nouvelle fois au client son obligation contractuelle et le délai dont il dispose pour honorer sa facture. La mise en demeure précise également que sans réaction de la part du débiteur, il s’expose à des actions contentieuses.

4. La procédure judiciaire

La date butoir de la mise en demeure est dépassée et votre client est toujours en situation d’impayé ? Dans ce cas, vous devez vous engager dans une procédure de recouvrement judiciaire afin de contraindre votre débiteur à payer sa dette.

Attention : Pour être recouvrable par voie judiciaire, une créance doit être certaine (la dette est incontestable), liquide (la dette est évaluable en monnaie) et exigible (la date d’échéance est dépassée).

Pour obtenir le paiement de votre facture par la voie judiciaire, plusieurs options se présentent :

  1. L’injonction de payer : une procédure rapide et non contradictoire
  2. La procédure de recouvrement des petites créances : simple et rapide
  3. Le référé provision : une solution d’urgence
  4. L’assignation en paiement : pour les litiges complexes
Remarque
Une entreprise en cessation de paiement connaît de telles difficultés financières qu’elle ne peut plus faire face à son passif exigible. Si votre client fait l’objet d’une procédure collective (ex : redressement judiciaire), la loi le protège de ses créanciers.

L’injonction de payer

L’injonction de payer est une procédure simplifiée qui permet d’obtenir une ordonnance portant injonction de payer sans que le débiteur soit convoqué par le tribunal.

Pour lancer cette procédure, vous devez déposer une requête auprès du tribunal compétent, accompagnée des pièces justificatives prouvant l’existence et le montant de la créance (factures, contrats, relances, etc.). Le juge examine la demande et, si elle est jugée fondée, rend une ordonnance. Cette dernière doit être signifiée au débiteur par un commissaire de justice, qui est également chargé de suivre l’exécution.

En l’absence de contestation de la part du débiteur dans un délai d’un mois, l’ordonnance devient un titre exécutoire, permettant au commissaire de justice d’entamer des saisies, comme celles des comptes bancaires ou des biens mobiliers.

Le procédure de recouvrement des petites créances

Pour les créances inférieures à 5 000 € (intérêts inclus), une procédure encore plus simple existe : le recouvrement des petites créances. Contrairement à l’injonction de payer, cette démarche ne nécessite pas l’intervention directe du tribunal. Le créancier contacte un commissaire de justice, qui agit comme intermédiaire.

Le commissaire tente d’obtenir un accord amiable entre les parties sur le montant et les modalités de règlement. Si cet accord est obtenu, il délivre un titre exécutoire, permettant de procéder immédiatement à l’exécution judiciaire (saisies, etc.). Cette procédure présente l’avantage d’être rapide et économique, tout en évitant de mobiliser inutilement les juridictions.

Le référé provision

Lorsqu'un impayé client cause des problèmes de trésorerie importants, le référé provision constitue une option d’urgence pour obtenir rapidement un titre exécutoire (en 30 jours environ). Cette procédure est particulièrement adaptée lorsqu’il n’y a pas de litige à gérer concernant la créance. Autrement dit, la dette repose sur des preuves si solides (contrats, bons de livraison, mise en demeure de payer etc.) que le débiteur ne peut raisonnablement contester la dette.

Après avoir déposé un dossier complet auprès du juge des référés, les parties présentent leurs arguments lors d’une audience. Le juge prend généralement une décision immédiatement exécutoire. Même si le débiteur fait appel, il doit s’acquitter de la somme due dans l’intervalle. Toutefois, en cas de jugement favorable au débiteur en appel, vous pourriez être contraint de restituer les montants perçus.

L’assignation en paiement

Lorsque la créance est contestée ou que les positions entre vous et votre débiteur sont irréconciliables, l’assignation en paiement devient une solution incontournable. Cette procédure vise à obtenir un jugement sur le fond devant le tribunal compétent. Bien qu’elle soit plus longue et coûteuse, elle permet de résoudre des litiges complexes et de faire valoir vos droits de manière complète.

Une fois l’assignation déposée, une audience est organisée où les deux parties présentent leurs arguments. Le tribunal peut alors condamner le débiteur à régler la somme due, accompagnée d’intérêts moratoires et des frais de justice. Ce jugement constitue un titre exécutoire, ouvrant la voie à des mesures de recouvrement forcé, si nécessaire.

En faisant appel à Trezo, nous assurons en votre nom le recouvrement de vos créances, soit par la voie amiable, soit par la voie juridique si celle-ci est incontournable.

Gestion des impayés par Treo
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Marie Taquet - CEO @ Iconoclass

Les alternatives à la gestion des impayés

Face à la variété des impayés clients et à la complexité de certains cas, les méthodes classiques se révèlent parfois plus faciles à dire qu’à faire. De ce fait, il existe des alternatives qui permettent de récupérer tout ou partie des impayés sans avoir à recourir à gérer soi-même le recouvrement.

Pour récupérer vos créances clients, vous pouvez :

  1. Recourir à l’affacturage
  2. Souscrire à une assurance-crédit
  3. Faire appel aux services d’une société de recouvrement
  4. Déléguer l’intégralité de votre poste client

Recourir à l’affacturage

L’affacturage est la première source de financement court-terme des entreprises
Banque de France

L’affacturage, également connu sous le nom de "factoring", consiste à céder vos factures impayées à une société spécialisée. En échange, cette société vous verse immédiatement un pourcentage de la somme due et elle se charge alors du recouvrement de vos factures.

L’affacturage permet ainsi de : 

  • sécuriser et de consolider la trésorerie de votre entreprise, 
  • gagner du temps en externalisant la gestion du recouvrement, 
  • réduire le stress lié aux impayés. 

Cependant, il convient de noter que cette solution a un coût. Les frais de service peuvent varier en fonction du montant des factures et du risque auquel s’expose la société d’affacturage.

En partenariat avec Karmen, nous avons mis en place une solution qui permet de financer votre encours client en 48H grâce à notre solution d’affacturage clé en main.

Je teste mon éligibilité à l'affacturage

Souscrire à une assurance-crédit entreprise

L’assurance-crédit entreprise est une autre alternative pour gérer efficacement les impayés. Elle fonctionne comme une assurance classique : en échange d’une prime, votre assureur vous protège contre les risques d’insolvabilité de vos clients. En cas de non-paiement, l’assureur couvre tout ou partie de la créance, réduisant ainsi l’impact financier sur votre entreprise.

Prenons un exemple concret : vous travaillez avec un client qui vous doit 50 000 €, mais celui-ci fait faillite avant de régler sa dette. Si vous avez souscrit une assurance-crédit, vous pouvez récupérer jusqu’à 90 % de cette somme, selon les conditions de votre contrat.

Remarque
Outre la couverture financière, les assureurs-crédits offrent également des services comme l’évaluation de la solvabilité d’une entreprise. Cela vous aide à réduire les risques d’impayés en sélectionnant vos partenaires commerciaux avant de conclure un contrat.

Cependant, le coût d’une assurance-crédit peut être élevé pour les petites entreprises. Certaines exclusions de garantie (comme les litiges contractuels) peuvent limiter l’efficacité de cette solution. De plus, il faut respecter scrupuleusement les conditions fixées par l’assureur, notamment en ce qui concerne les délais accordés pour déclarer un impayé client.

Faire appel à une société de recouvrement

Si la gestion interne des impayés client devient trop lourde ou inefficace, faire appel à une société de recouvrement peut être une bonne alternative. Ces entreprises spécialisées utilisent leur expertise pour récupérer vos créances, tout en respectant un cadre légal strict.

L’avantage principal d’une société de recouvrement réside dans sa capacité à gérer des situations complexes et à relancer efficacement les clients difficiles.

Les sociétés de recouvrement opèrent généralement selon deux modèles : 

  • un prix fixe pour bénéficier de leurs services,
  • une commission prélevée sur les sommes recouvrées.

Cependant, il est essentiel de choisir un partenaire fiable. Une approche trop agressive ou mal maîtrisée peut nuire à votre réputation et détériorer vos relations commerciales. De plus, le recours à ces services peut représenter un coût significatif, notamment pour les petites créances.

Externaliser la gestion du poste client avec Trezo : une solution globale et sur-mesure

Chez Trezo, nous mettons un point d’honneur à respecter l’image et les valeurs de votre entreprise dans chaque interaction que nous avons avec vos clients. Avant d’entamer le processus de recouvrement, nous travaillons avec vous pour définir :

  • Le ton et la forme des relances, afin qu’elles reflètent parfaitement votre image de marque.‍
  • La temporalité des relances, en ajustant la fréquence et les échéances en fonction de la nature de votre clientèle, qu’il s’agisse de nouveaux clients ou de partenaires historiques.
Remarque
Cette approche personnalisée garantit que vos relations commerciales ne souffrent pas des actions de recouvrement. Au contraire, cette démarche tend à renforcer la réputation de votre entreprise aux yeux de vos débiteurs.

Pour assurer efficacement la gestion de vos impayés et garantir la rentabilité de nos services dès les 30 premiers jours, nous adoptons une stratégie qui priorise :

  • Les créances les plus anciennes, généralement les plus complexes à recouvrir.
  • Les créances plus récentes, pour maximiser rapidement vos flux de trésorerie.

Contrairement à une société de recouvrement, Trezo ne se limite pas à résoudre les problèmes liés aux impayés existants. S’il n’en existe pas, nous prenons en charge l’ensemble des nouvelles factures dès leur création. Intervenir dès l’émission d’un devis est le moyen le plus efficace de limiter les risques d’impayés à l’avenir.

Enfin, au-delà de notre gestion opérationnelle de votre poste client, Trezo a vocation à devenir un copilote financier. Par exemple, nous mettons à votre disposition des outils de reporting incluant :

  • Une balance âgée, offrant une vue claire des créances par ancienneté.
  • Une analyse de l’évolution du DSO, avec pour objectif une réduction constante des délais de paiement afin d’optimiser votre trésorerie.
  • Un classement des clients en fonction de leur fiabilité, pour vous aider à identifier vos meilleurs payeurs et anticiper les problèmes potentiels.

Externaliser votre poste client avec Trezo, c’est un accompagnement sur mesure et la garantie de résultats rapides. En somme, vous gagnez en temps, en efficacité et en sérénité, tout en améliorant vos performances financières grâce à des conseils avisés et un recouvrement rapide de vos impayés clients.

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“La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance.”
Maxime Delmotte - Co-Fondateur @ Panopli
Gestion des impayés
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5 conseils pour gérer correctement son poste clients

En quoi consiste la gestion du poste clients ?

En France, 85% des entreprises ont constaté des retards de paiement en 2024. Un chiffre en hausse par rapport à 2023.
Enquête de Coface

Le poste clients correspond à l’ensemble des factures envoyées par une entreprise à ses clients. D’un point de vue comptable, le poste clients est un actif inscrit au bilan comme faisant partie des comptes de classe 4 (parmi lesquels on trouve également les comptes fournisseurs, les comptes courants d’associés, le compte du personnel etc…).

En France comme dans l’Union européenne, on estime qu’une facture sur deux est payée en retard. Or, une accumulation incontrôlée des créances clients en retard de paiement peut causer des problèmes de trésorerie et avoir des conséquences désastreuses la stabilité financière d’une entreprise. Vendre, c’est bien mais c’est en encaissant qu’une entreprise peut financer son besoin en fonds de roulement.

Remarque

Le BFR (Besoin en Fonds de Roulement) correspond à la somme d’argent dont une entreprise a besoin pour supporter ses charges de fonctionnement, pour financer les salaires de ses employés etc… Autrement dit, si une entreprise est incapable de financer son BFR, elle risque la faillite.

La gestion du poste clients correspond aux actions qui permettent à une entreprise de maîtriser tout le processus de facturation des produits ou des prestations vendues. Cela va de l’émission des factures à leur encaissement, en passant par le maintien de bonnes relations commerciales ou par le recouvrement contentieux des impayés.

Concrètement, une bonne gestion du poste clients exige :

  1. de prendre en compte la solvabilité des clients afin d’éviter les créances irrécouvrables,
  2. une bonne gestion de la facturation : édition conforme au devis, envoi au client au bon moment etc…
  3. un suivi rigoureux des encours client, c’est-à-dire de l’ensemble des factures émises qui n’ont pas encore été réglées,
  4. une bonne gestion des impayés : relance amiable, gestion des litiges clients etc…
  5. une bonne gestion du recouvrement : mise en demeure, injonction de payer etc…

Le poste clients peut être géré en interne. Dans ce cas, c’est généralement le service comptable ou un chargé de facturation qui en est responsable. Cependant, il est parfois plus intéressant de déléguer la gestion du poste clients à une entreprise spécialisée.

En effet, jongler au quotidien avec des problèmes de trésorerie coûte du temps et de l’énergie qui mériteraient d’être investis dans le développement de nouveaux projets.

En faisant appel à Trezo, nous prenons en charge, en votre nom, l’ensemble des tâches liées au pilotage de votre poste client, de la signature du devis à l’encaissement. Nous avons élaboré une méthode qui permet d’en finir avec les impayés et les retards de paiement. Tout a été pensé pour vous permettre de vous concentrer sur le plus important : la croissance de votre entreprise.

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Objectifs d’une bonne gestion du poste clients

En moyenne, le poste clients représente entre 30% et 50% de l’actif d’une entreprise

L’objectif de la gestion du poste clients est de sécuriser le principal actif de votre entreprise en mettant en place un processus qui permet d’anticiper ou de résoudre rapidement une situation d’impayé.

Une bonne gestion du poste clients est essentielle car elle participe directement à financer la trésorerie de l’entreprise, ce qui permet de soutenir son BFR et d’investir dans le développement de son activité commerciale. À l’inverse, une mauvaise gestion du poste clients peut complètement paralyser les capacités d’une entreprise et mener au dépôt de son bilan.

Ainsi, maîtriser la gestion du poste clients permet :

  • d'augmenter le free cash flow et d'améliorer la santé financière de l’entreprise,
  • de réduire les risques d’impayés et les pertes de liquidités,
  • de renforcer la relation client en adaptant les conditions de paiement ou le mode de communication à chaque client,
  • d’améliorer la rentabilité et la compétitivité de l’entreprise en réduisant les délais de paiement et le coût du recouvrement,
  • de gagner du temps, de l’énergie et d’alléger la charge mentale des collaborateurs,

Chez Trezo, nous proposons un accompagnement sur-mesure (et sans engagement) qui se déroule en 4 étapes :

  1. Nous identifions ensemble les axes d'amélioration dans la gestion de votre poste client : process, outils, méthode..
  2. Nous collectons votre encours client grâce à des séquences de relance sur-mesure qui préservent votre relation commerciale
  3. Nous optimisons votre processus de facturation et nous accompagnons vos salariés afin de fluidifier la gestion de la facturation

Nous assurons le suivi des nouveaux contrats afin d’optimiser les indicateurs financiers importants, comme le taux de recouvrement de votre entreprise

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“La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance.”
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

5 conseils pour gérer efficacement votre poste clients

Voici plusieurs bonnes pratiques pour assurer une bonne gestion de votre poste clients :

  1. Évaluer et s’adapter à la solvabilité des clients
  2. Définir clairement les délais de paiement de vos factures
  3. Facturer rapidement un produit ou un service livré
  4. Suivre rigoureusement vos encours client et votre trésorerie
  5. Gérer les impayés par des actions adaptées

1. Prendre en compte la santé financière de vos clients

Les difficultés financières rencontrées par une entreprise débitrice sont une des principales causes de retards de paiement. Cependant, une entreprise va rarement avouer être en difficulté au moment de passer une commande.

Par conséquent, une bonne gestion du poste clients commence par une évaluation du risque client. Cela implique de mettre en place un processus qui permet d’identifier, d’anticiper ou de minimiser les risques que pose un client sur la trésorerie de votre entreprise, et cela le plus tôt possible dans la relation d’affaire.

Remarque

Vérifier la solvabilité d’une entreprise ne relève pas uniquement de la responsabilité du service comptable ou du chargé de facturation. Il est donc important de sensibiliser l’équipe commerciale à la gestion du risque client.

Il existe plusieurs outils pour s’informer sur la santé financière d’une entreprise. Par exemple, le site Infogreffe permet de vérifier l’existence légale d’un futur client en consultant son immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS). Ce site indique également si l’entreprise fait l’objet d’une procédure collective, comme un redressement ou une liquidation judiciaire. Par ailleurs, un site comme pappers.fr permet de consulter les comptes annuels publiés (bilan et comptes de résultats) et de déterminer un score de solvabilité pour chaque client.

Ainsi, pour améliorer la gestion du poste clients de votre entreprise et protéger votre trésorerie, vous pouvez ajuster vos conditions de paiement en fonction de la santé financière de vos clients. Cela peut passer par :

  • l’insertion de clauses préventives au contrat, imposant par exemple des pénalités en cas de retard de paiement,
  • un échéancier de paiement et/ou des modalités de paiement adaptées à la situation du client,
  • la souscription à une assurance-crédit afin de vous protéger en cas d’impayés.

Remarque

Si un client présente des risques trop importants, il est parfois préférable de renoncer à une vente.

2. Définir clairement les délais de paiement de vos factures

Les impayés ou les retards de paiement ne sont pas toujours dûs aux difficultés financières rencontrées par un débiteur. Il peut s’agir simplement d’une négligence involontaire de la part du client.

Cependant, si vos clients ont tendance à souvent oublier de régler vos factures, demandez-vous si les conditions de paiement leur ont été clairement présentées.

En effet, une bonne gestion du poste clients implique d’informer clairement le client de la politique de facturation de votre entreprise. Dès la signature du devis, vos clients doivent connaître :

  1. La période de facturation, c’est-à-dire la date d’envoi de la facture et le délai pour la régler
  2. Le mode d’envoi de la facture (par mail, par courrier etc.)
  3. Les modalités de paiement que le client peut utiliser (versement d’un acompte, paiement par chèque, virement…)
  4. Les conditions de recouvrement en cas de retard de paiement

Remarque

Même si la politique de facturation est énoncée dans les conditions générales de vente de votre entreprise, il peut être utile de les rappeler à vos clients lors de la signature d’un contrat. Là encore, la formation des membres de l’équipe commerciale est clé.

Les délais de paiement sont généralement décidés par les parties d’un contrat. Cela dit, la législation française encadre ces délais :

  • Paiement comptant : le client doit régler sa facture à la date de livraison du produit ou de la réalisation de la prestation,
  • Paiement à réception : le client doit régler sa facture dès qu’il reçoit la facture,
  • Sans accord entre les parties : le client doit régler sa facture dans les 30 jours suivant la livraison du produit ou la réalisation de la prestation,‍
  • En cas de clauses spécifiques intégrées au contrat : le délai de paiement peut être allongé à 60 jours ou à 45 jours fin de mois à compter de l’émission de la facture.

Remarque

Pour fluidifier la gestion de votre poste clients et gagner du temps, mettre en place une plateforme digitale permet à vos clients de consulter, de régler ou de contester la ou les factures qui les concernent.

3. Facturer rapidement vos clients

Dans certains cas, la complexité du processus de facturation retarde systématiquement l’émission de la facture et son envoi au client, ce qui affecte directement la gestion du poste clients.

En effet, dans la majorité des cas, la date d’échéance d’une facture dépend de sa date de création. Or, plus la facture est émise tardivement, plus le client a du temps pour la régler et plus l’encaissement peut être retardé.

La bonne santé financière de votre entreprise dépend de votre chiffre d’affaires, c’est-à-dire des factures réellement encaissées et pas simplement émises. Par conséquent, facturer vos clients le plus tôt possible est un excellent moyen de d’optimiser la gestion de votre poste clients. Cela permet de minimiser le temps qui sépare la livraison d’un produit (ou la réalisation d’une prestation) de l’encaissement. L’objectif est simple : transformer le plus rapidement possible votre chiffre d’affaires facturé en chiffre d’affaires encaissé !

Remarque

Là encore, une formation des équipes peut être utile pour clarifier le processus de facturation et s'assurer qu’il est maîtrisé par les employés concernés.

Afin de fluidifier la gestion des factures, les meilleurs logiciels de facturation permettent d’automatiser l’envoi des factures. A condition d’être correctement configurés, ces outils aident à gagner du temps en évitant aux employés de devoir répéter les mêmes tâches. Cependant, un logiciel, aussi bon soit-il, est rarement aussi efficace qu’une équipe formée à la facturation et au recouvrement.

En faisant appel à Trezo, la gestion de votre poste clients est prise en charge au niveau opérationnel par une équipe de spécialistes. De la signature du devis à la réception du paiement, nous agissons de manière personnalisée, afin d’offrir la meilleure expérience (d’après-vente) à vos clients. Prenez rendez-vous avec nous pour découvrir notre méthode pour dire adieu aux retards de paiement et aux impayés !

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“Nous avons choisi Trezo afin de leur confier la gestion de notre poste client pour notre offre B2B. Nous sommes vraiment très satisfaits des résultats obtenus et de l’accompagnement proposé. Nous les recommandons sans hésiter ! “
Marie Taquet - CEO @Iconoclass

4. un bon suivi de la facturation et de la trésorerie

La croissance d’une entreprise rend souvent la gestion du poste clients plus complexe et plus chronophage. Pour atteindre leurs objectifs commerciaux, les entreprises sont naturellement tentées de prioriser la vente à la gestion de la facturation.

Mais négliger trop longtemps la gestion du poste clients peut avoir des conséquences dramatiques sur la trésorerie et la santé financière d’une entreprise. Rappelez-vous : le chiffre d'affaires correspond aux factures encaissées, il n’inclut pas la somme des créances en cours !

Il est donc impératif de se doter d’outils afin d’être en capacité de suivre et d’évaluer régulièrement l’efficacité de l’order to cash. Comme son nom l’indique, ce processus correspond à toutes les tâches relatives :

  1. à la gestion des devis : réception d’une demande client, envoi d’une proposition commerciale, validation d’un devis,
  2. au traitement des commandes : enregistrement, transmission de la commande, livraison du produit ou réalisation de la prestation,
  3. à la facturation : émission, envoi et suivi de la facturation jusqu’à l’encaissement.

Attention

Quel que soit l’outil de suivi utilisé, il est important que le processus de l’order to cash soit connu et maîtrisé par un maximum de collaborateurs, à commencer par l’équipe commerciale, le support client et le pôle financier de l’entreprise.

Puisque le processus O2C (order to cash) influence directement la trésorerie de l’entreprise, il est possible d’en mesurer l’efficacité grâce à un indicateur de performance clé : le DSO (ou “Days Sales Outstanding”). Cet indicateur mesure le délai moyen de recouvrement ou de paiement d’une facture, à partir de sa date d’émission. Ainsi, plus vos clients règlent tard leur facture, plus le DSO de votre entreprise est élevé.

Calculer le DSO permet donc de mesurer la capacité d’une entreprise à gérer efficacement son poste clients. Ainsi, suivre et optimiser cet indicateur est un levier stratégique pour améliorer la trésorerie d’une entreprise et sa santé financière.

Remarque

Lorsque le recouvrement des créances devient trop long, une entreprise peut recourir à l’affacturage pour financer son besoin en fonds de roulement. Cette forme d’externalisation de la facturation consiste à céder à une société d’affacturage les créances non réglées afin de consolider rapidement sa trésorerie.

5. Gérer les impayés de manière adaptée

Une créance devient un impayé lorsque la date de paiement est passée et que le débiteur n’a toujours pas réglé sa facture. La gestion des impayés client est un art délicat qui doit trouver un équilibre entre :

  • le besoin en trésorerie de votre entreprise,
  • le maintien d’une bonne relation commerciale avec le client.

Relancer une facture impayée peut prendre plusieurs formes et il est important de choisir un mode de communication adapté à chaque client.

En effet, appliquer immédiatement des pénalités de retard ou envoyer une mise en demeure de payer risque d’affecter la relation commerciale avec le client. Dans la plupart des cas, un impayé peut être résolu grâce à une relance de paiement amiable.

Remarque

Utiliser une balance âgée est utile pour prioriser les actions de recouvrement et employer un ton adapté.

Cependant, pour être percutante, une relance amiable doit être personnalisée. Il est souvent bien plus efficace d’effectuer une relance téléphonique plutôt que de bombarder la boîte mail d’un client avec des relances froides et impersonnelles. Parfois, un débiteur a de bonnes raisons de refuser de payer sa facture (ex : prix erroné, facture adressée à la mauvaise personne etc…). Dans ce cas, seule une approche personnalisée permet de gérer efficacement un litige client lié au paiement d’une facture tout en préservant une bonne relation avec le débiteur.

Malheureusement, si la facture fait l’objet d’un désaccord profond entre le créancier et son débiteur, alors une gestion amiable est impossible. Ce type de situation peut alors mener vers une procédure de recouvrement judiciaire, qui consiste à obtenir d’un juge une injonction de payer afin de forcer le débiteur à payer sa dette.

Remarque

Si votre créance impayée est inférieure à 5 000 €, il existe une procédure de recouvrement simplifiée qui peut être mise en œuvre par un commissaire de justice à la demande du créancier.

Enfin, lorsque tous les moyens amiable et judiciaire n’ont pas permis d’obtenir le paiement de votre facture, celle-ci est considérée comme une créance irrécouvrable. Dans ce cas, l’article 272 du code général des impôts vous permet d’obtenir un certificat d’irrecouvrabilité afin d’obtenir un remboursement de la TVA.

Cela dit, le recouvrement de créances impayées est un processus coûteux et chronophage pour votre entreprise. Une bonne gestion du poste clients reste la meilleure manière de préserver la santé financière de votre entreprise (et votre charge mentale).

Vous préférez rester concentré sur la croissance de votre entreprise ? Confiez à Trezo la gestion de votre poste clients !

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“Trezo a été d’une aide précieuse pour la gestion du recouvrement pendant la forte croissance de bricks. Les rapports & dashboards personnalisés nous ont permis de suivre de près les performances de notre poste client et de prendre des décisions informées.”
Victor Leboda - Fondateur Bricks collective

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Gestion de la trésorerie

Faut-il privilégier l’affacturage ou le crédit bancaire ? Comment améliorer son DSO ? Quels indicateurs suivre pour anticiper une tension de trésorerie ? Ces articles vous aident à mieux comprendre les rouages du pilotage financier et à prendre des décisions plus éclairées.

Gestion de la trésorerie
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Comment calculer, interpréter et optimiser le free cash flow d’une entreprise ?

Free cash flow d’une entreprise

Qu’est ce que c’est ?

“Le free cash flow mesure ce qui reste quand on a tout payé — et ce que vous pouvez enfin décider d’utiliser librement” 
Investopedia

Le free cash flow, ou flux de trésorerie disponible, désigne le montant des liquidités qu’une entreprise génère grâce à son activité, une fois qu’elle a couvert ses dépenses de fonctionnement et financé ses investissements en capital. 

Autrement dit, il s’agit du cash qu’il reste dans les caisses pour rembourser un prêt, verser des dividendes aux actionnaires ou simplement renforcer sa trésorerie. En somme, le free cash flow correspond donc à la trésorerie que l’entreprise peut utiliser librement, sans mettre en péril son cycle d’exploitation ou sa croissance.

Remarque
Là où le bénéfice comptable peut être gonflé par des écritures non décaissées (amortissements, provisions, etc.), le free cash flow représente le cash réellement disponible, une fois l’activité financée et les investissements réalisés.

Prenons un exemple : imaginons une entreprise nommée Alpha et spécialisée dans la fabrication de mobilier professionnel. À la fin de l’exercice, son cash flow opérationnel, c’est-à-dire l’argent dégagé par son activité après paiement des charges courantes et impôts, s’élève à 500 000 €. La même année, elle investit 300 000 € pour acheter de nouvelles machines et elle ne revend aucun actif.

Le free cash flow de l’entreprise Alpha est donc de : 500 000 € - 300 000 € = 200 000 €.

En aidant à évaluer la santé financière d’une entreprise et à prendre des décisions d’investissement de manière éclairée, le free cash flow est un indicateur particulièrement suivi par les dirigeants, les DAF, les banquiers et les investisseurs.

Analyse du free cash flow

Différence entre free cash flow et trésorerie

Le free cash flow est un flux alors que la trésorerie est un stock. Le free cash flow mesure l’argent réellement généré par l’entreprise sur une période, après avoir payé ses charges et financé ses investissements. La trésorerie, elle, représente l’argent disponible en caisse ou en banque à un instant donné.

Ainsi, un free cash flow positif signifie que votre activité génère de l’argent. Une trésorerie positive signifie simplement que vous avez encore de l’argent. Vous pouvez donc avoir une trésorerie positive tout en consommant du cash (free cash flow négatif).

Différence entre free cash flow et cash flow

Le terme cash flow désigne globalement les flux de trésorerie générés par l’entreprise, sans préciser leur usage ni leur destination. On distingue notamment le cash flow opérationnel (issu de l’exploitation), le cash flow d’investissement et le cash flow de financement.

Le free cash flow, lui, affine l’analyse. Il part du cash flow opérationnel et en déduit les dépenses d’investissement. Là où le cash flow montre ce qui entre et sort, le free cash flow révèle ce qu’il reste à la fin pour investir, rembourser ou distribuer.

Méthodes de calcul du free cash flow

Calcul du free cash flow par le tableau de flux de trésorerie

La formule de calcul du free cash flow est composée de deux données :

  1. Le cash flow opérationnel, c’est-à-dire la trésorerie générée par l’exploitation courante de votre entreprise : encaissement des ventes, paiement des charges, variation du BFR, règlement des impôts,‍
  2. Les dépenses d’investissement, souvent appelées CapEx (pour Capital Expenditures), englobent les achats d’immobilisations corporelles ou incorporelles : machines, véhicules, outils numériques, logiciels, brevets etc…
Formule de calcul par le tableau de flux de trésorerie
Free cash flow = Cash flow opérationnel – Dépenses d’investissement (CapEx)

Dans cette formule, on parle bien de dépenses réelles, donc de flux de trésorerie décaissés. Les amortissements ne sont pas pris en compte car ils ne sortent pas de votre compte bancaire.

Ce calcul est souvent réalisé à partir du tableau de flux financier, contenant des données déjà retraitées. Toutefois, on peut également calculer le free cash flow d’une entreprise à partir de son compte de résultat et de son bilan.

Calcul du free cash flow par le bilan et le compte de résultat

Cette méthode de calcul du free cash flow est composée : 

  1. de l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE), c’est-à-dire le résultat d’exploitation avant amortissements, provisions, charges financières et impôts.
  2. du montant de l’Impôt sur les Sociétés (IS),
  3. de la variation du BFR (Besoin en Fonds de Roulement), correspondant aux ajustements liés au cycle d’exploitation : créances clients, dettes fournisseurs, variation de stocks.
  4. des investissements nets, correspondants aux CapEx décaissés sur la période, diminués des éventuelles cessions d’actifs.
Formule pour calculer le free cash flow à partir du bilan comptable et du compte de résultat
Free cash flow = EBE – Impôt sur les sociétés – Variation du BFR – Investissements nets

Le free cash flow reconstitué à partir de l’EBE est une excellente base de pilotage mensuel ou trimestriel. Il vous donne une vision concrète de votre cash disponible, en intégrant les dynamiques d’exploitation, d’investissement et de BFR.

Cela dit, il existe deux variantes du free cash flow :

  • Le free cash flow to firm, qui correspond au flux disponible pour l’ensemble des financeurs (actionnaires et créanciers). Il est calculé avant service de la dette.
  • Le free cash flow to equity, qui reflète le flux réellement disponible pour les actionnaires, après remboursement de la dette et paiement des intérêts.
Remarque
Dans la majorité des cas, lorsqu’on parle de free cash flow sans préciser, on fait référence au free cash flow to firm, car c’est le flux qui permet de juger de la capacité globale de l’entreprise à créer de la valeur.

Où trouver les données nécessaires pour faire ce calcul ?

  • L’EBE se trouve dans le compte de résultat.
  • L’impôt sur les sociétés figure en bas du compte de résultat.
  • La variation du BFR s’obtient en comparant les postes clients, fournisseurs et stocks entre deux bilans successifs.
  • Les investissements et cessions d’actifs apparaissent dans les immobilisations du bilan.

Exemple de calcul du free cash flow

Reprenons notre entreprise fictive, Alpha, spécialisée dans la fabrication de mobilier professionnel. 

Sur l’année N-1, elle enregistre :

  • EBE : 600 000 €
  • Impôt sur les sociétés : 150 000 €
  • Investissements nets : 300 000 €
  • Variation du BFR : 10 000 € 

Free cash flow N–1 = 600 000 – 150 000 – 10 000 – 300 000 = 140 000 €

Cette année-là, le BFR est stable, la croissance est faible. L’entreprise génère 140 000 € de trésorerie disponible.

Imaginons que durant l’année N, Alpha a vu son chiffre d’affaires bondir. Pour répondre à la demande, elle embauche, accumule les créances clients (qui ne sont pas encore arrivées à échéance) et se constitue davantage de stocks. 

Par conséquent, son BFR augmente de 100 000 € :

  • EBE : 720 000 € (+20 % grâce à la hausse des ventes)
  • Impôt sur les sociétés : 180 000 €
  • Investissements nets : 400 000 €
  • Variation du BFR : 100 000 € (hausse des créances clients et des stocks)

Free cash flow N = 720 000 – 180 000 – 100 000 – 400 000 = 40 000 €

Sur le papier, Alpha a mieux travaillé : plus de chiffre d’affaires, un EBE en hausse. Pourtant, son free cash flow a fondu comme neige au soleil, passant de 140 000 à 40 000 €.

Remarque
Le free cash flow d’Alpha a fortement diminué cette année car l’augmentation du chiffre d’affaires n’a pas encore été convertie en argent encaissé.

C’est ici que le pilotage du BFR prend toute son importance. Une part significative de l’augmentation du BFR d’Alpha provient de ses créances clients. Elle attend toujours le paiement d’une partie de ses ventes. Si Alpha avait encaissé plus vite, en facturant plus rapidement ou en optimisant la gestion de ses impayés, elle aurait pu limiter l’augmentation de son BFR et préserver un free cash flow plus élevé.

Chez Trezo, nous pouvons justement vous aider à réduire le délai moyen de paiement de vos clients. En améliorant le processus Order-to-Cash, en priorisant les impayés à relancer et en anticipant les situations d’impayés, nous parvenons à réduire votre DSO (Days Sales Outstanding). 

Résultat : vous encaissez plus vite, votre BFR diminue et votre free cash flow s’améliore durablement.

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"L'équipe de Trezo est hyper disponible pour répondre à nos questions et pousser les choses plus loin si besoin. Important pour nous également, ils prennent le temps de s'adapter à chacun de nos clients pour ne pas affecter leur expérience avec notre agence. Et ça fait la différence, il y a vraiment eu un avant et un après depuis qu'on bosse avec eux. Petit bonus : quel kiff de ne plus gérer les relances clients et de recevoir leurs updates sympas. On recommande sans hésiter Trezo à tous ceux qui veulent booster leur gestion financière en douceur 😉"
David VOGE - Fondateur @Petit Hack

Pourquoi calculer le free cash flow ?

Calculer le free cash flow permet :

  • d’évaluer la santé financière d’une entreprise,
  • de prendre des décisions stratégiques de manière éclairée,
  • d’inspirer confiance à ses partenaires financiers (investisseurs, banques etc.)

Évaluer la santé financière d’une entreprise

Contrairement à des indicateurs comptables parfois déconnectés du réel, le free cash flow montre ce que l’entreprise génère en cash après avoir financé son activité et ses investissements. C’est donc un outil redoutablement efficace pour évaluer sa santé financière.

Un free cash flow positif signifie que votre entreprise crée de la trésorerie nette, année après année. Vous avez de quoi rembourser vos dettes, autofinancer vos projets ou renforcer votre trésorerie sans dépendre systématiquement de la banque. Autrement dit, vous êtes en capacité de respirer financièrement.

Mais attention, un FCF positif ne dit pas tout. Est-il le fruit d’une performance durable ou simplement d’un désinvestissement ponctuel, d’une baisse artificielle des stocks ou d’un gel des dépenses ? La question mérite toujours d’être posée.

À l’inverse, un free cash flow négatif n’est pas automatiquement un drapeau rouge. Il peut s’expliquer par un investissement stratégique important (ex : entrée dans un nouveau marché). Ce qui compte, c’est d’identifier si cette consommation de cash est contrôlée et créatrice de valeur ou si elle cache une mauvaise gestion du BFR ou de la trésorerie.

Remarque
Il peut être utile de comparer le free cash flow à la capacité d’autofinancement (CAF). Cet indicateur montre si votre entreprise dégage suffisamment de profits pour financer ses investissements. Mais attention : la CAF correspond au résultat net, retraité des éléments non décaissables (amortissements, provisions, etc.), elle ne prend pas en compte la variation du BFR.

Pour juger de la santé financière d’une entreprise, l’évolution du free cash flow est parfois considérée comme plus fiable que celle du résultat net. Il ne se contente pas de résumer un bilan comptable : il dit la vérité sur les flux réels d’argent. Ce que vous avez vraiment encaissé. Ce que vous avez vraiment dépensé. Ce qu’il vous reste, concrètement.

Prendre des décisions stratégiques

Le free cash flow est un indicateur qui permet d’évaluer votre marge de manœuvre financière réelle.

Un free cash flow élevé et stable traduit une structure solide, capable de se développer sans recourir au crédit. Vous pouvez :

  • investir dans de nouveaux outils,
  • recruter un nouveau profil,
  • rembourser vos dettes par anticipation,
  • distribuer des dividendes à vos actionnaires,
  • etc.

Calculer et suivre l’évolution du free cash flow permet de prioriser ou de temporiser les investissements en se fondant sur des données tangibles et non sur des intuitions. Cela dit, le FCF ne vous dit pas quoi faire mais il vous dit ce que vous pouvez vous permettre. Ce qui est déjà bien.

Le free cash flow permet aussi d’évaluer la rentabilité d’un projet. En établissant un tableau de flux prévisionnel, vous pouvez calculer le free cash flow année par année, puis son cumul dans le temps. Le projet devient rentable lorsque le free cash flow cumulé redevient positif.

Remarque
Un DAF envisage d’implanter une nouvelle unité de production. Il estime que cet investissement produira des FCF négatifs les deux premières années puis des FCF positifs dès la troisième. Si le FCF cumulé devient positif à l’année 4, cela signifie que l’investissement est amorti en quatre ans.

Enfin, suivre le free cash flow permet d’anticiper les problèmes de trésorerie et de moduler les investissements. Cela évite de devoir arbitrer dans l’urgence et à l’aveugle.

Rassurer ses partenaires financiers

Le free cash flow est un indicateur apprécié par les investisseurs, les banquiers et les partenaires financiers parce qu’il reflète la capacité réelle d’une entreprise à générer de l’argent par elle-même, sans dépendre de financements extérieurs.

Un free cash flow positif et régulier montre que l’entreprise peut financer son développement, honorer ses engagements et absorber des imprévus sans mettre en péril son équilibre financier. C’est un signal de confiance, car ce cash “libre” peut être utilisé pour rembourser un prêt, verser un dividende ou saisir une opportunité stratégique.

Inversement, un free cash flowfaible ou irrégulier peut susciter des doutes. Il ne signifie pas toujours que l’entreprise va mal, mais il indique que sa capacité à faire face aux besoins futurs est plus limitée.

Remarque
Le free cash flow est aussi un indicateur clé dans la valorisation d’une entreprise, notamment via la méthode des flux de trésorerie actualisés. Plus les FCF futurs sont élevés et prévisibles, plus la valeur de l’entreprise tend à augmenter.

Interprétation du free cash flow

L’analyse du free cash flow doit toujours être mise en contexte : secteur d’activité, stratégie d’investissement, saisonnalité etc. Pour en tirer des leçons intéressantes, il est important de suivre l’évolution du free cash flow sur plusieurs périodes (années ou trimestres) plutôt que de se focaliser sur un seul exercice.

Un FCF stable ou en hausse sur plusieurs années est généralement un bon signe. Cela signifie que l’entreprise renforce sa capacité à générer du cash tout en maintenant (ou en optimisant) son modèle opérationnel. À l’inverse, une tendance à la baisse peut révéler un déséquilibre : marges en recul, investissements mal maîtrisés, envolée du BFR ou simplement une croissance mal anticipée.

Cependant, l’interprétation du free cash flow n’est pas toujours aussi simple, pour plusieurs raisons :

  1. Le free cash flow peut être volatil d’un trimestre à l’autre, en particulier dans les secteurs saisonniers ou fortement cycliques. Par exemple, une entreprise de distribution peut afficher un FCF fortement négatif à l’automne (reconstitution des stocks avant les fêtes), puis très positif en fin d’année (fortes ventes et encaissements rapides). Dans ce cas, mieux vaut lisser l’analyse sur 12 mois glissants.
  2. Un free cash flow négatif ne signifie pas forcément que l’entreprise va mal. Ce qui compte, c’est de savoir si cette situation est choisie, maîtrisée et temporaire, ou au contraire subie et structurelle.
  3. Un free cash flow artificiellement élevé n’est pas forcément une bonne nouvelle si cela révèle un sous-investissement dangereux pour la compétitivité ou la qualité de service.

Enfin, le FCF doit être croisé avec d’autres indicateurs pour affiner le diagnostic. Il ne remplace pas une analyse financière complète mais il invite à se poser de bonnes questions.

Améliorer le free cash flow d’une entreprise

Améliorer l’efficacité opérationnelle (marges et coûts)

Le moyen le plus direct d’augmenter votre free cash flow consiste à améliorer la rentabilité de votre activité. Plus vos marges sont élevées et vos coûts maîtrisés, plus votre entreprise génère de cash. 

Voici quelques exemples de leviers que vous pouvez activer :

  • Augmenter les prix de vos produits ou services 
  • Réduire les charges peu rentables (campagnes marketing qui ne génèrent pas de leads, abonnements inutilisés, surconsommation énergétique…)‍
  • Mettre en place un suivi prévisionnel de trésorerie afin d’anticiper les pics d’activité, les décaissements lourds ou les périodes creuses et planifier intelligemment vos dépenses
Remarque
Un bon pilotage financier ne fait pas « apparaître » du cash mais il évite d’en perdre inutilement (intérêts de retard, agios, pénalités, achats de dernière minute). Et chaque euro économisé est un euro qui améliore votre free cash flow.

Mieux maîtriser les dépenses d’investissement

Garder le contrôle sur vos investissements est une bonne manière de préserver un free cash flow sain. Cela ne veut pas dire freiner votre développement mais faire des choix plus alignés avec votre capacité réelle à générer des liquidités. 

Vous pouvez par exemple :

  • Prioriser les investissements afin de favoriser ce qui garantit la continuité ou la croissance de l’activité et reporter les dépenses qui n’ont pas d’impact immédiat sur la productivité.
  • Prolonger la durée de vie des actifs afin de les utiliser plus longtemps, sans perte d’efficacité.
  • Désinvestir (si besoin) : céder un actif non stratégique (terrain, véhicule ou matériel inutilisé) permet de financer la trésorerie rapidement.

Optimiser le besoin en fonds de roulement (BFR)

Le besoin en fonds de roulement (BFR) est l’un des leviers d’amélioration du free cash flow les plus efficaces.

Voici plusieurs exemples d’actions concrètes pour réduire votre BFR :

  • Améliorer la gestion des stocks afin d’éviter d’immobiliser inutilement de la trésorerie dans des produits dormants ou à faible rotation.
  • Appliquer des conditions de règlement plus strictes dès le devis : acompte à la commande, réduction des délais de paiement accordés aux clients, facturation de pénalités en cas de retard...
  • Facturer plus vite afin de fixer une date d’échéance le plus tôt possible
  • Mettre en place une procédure de relance efficace : adaptez votre ton selon le profil du client, utilisez des relances téléphoniques, relancez systématiquement avant l’échéance etc…
  • Proposer un paiement échelonné (si nécessaire) : si un de vos clients est en difficulté, un échéancier de paiement bien structuré vaut mieux qu’une créance irrécouvrable.
  • Allonger (raisonnablement) vos délais fournisseurs afin de limiter le décalage entre vos sorties et vos rentrées d’argent. Ce levier doit cependant être utilisé avec prudence pour ne pas nuire à la relation commerciale.

Chez Trezo, nous aidons nos clients à réduire leur BFR en agissant sur l’ensemble du poste client : meilleure facturation, mise en place d’une balance âgée, relances personnalisées, suivi d’indicateurs clés, formation des collaborateurs etc...

Résultat : plus de cash disponible, moins d’impayés et un free cash flow qui remonte.

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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli
Gestion de la trésorerie
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Calculer et interpréter la trésorerie nette de votre entreprise

Comment calculer la trésorerie nette ?

La trésorerie nette représente le solde entre ce que vous avez réellement à disposition pour faire face à vos dépenses immédiates et ce que vous devez rembourser dans un délai court. Autrement dit, c’est la différence entre vos liquidités et vos dettes financières à court terme. Elle permet d’évaluer la capacité de votre entreprise à faire face à ses engagements sans avoir besoin de financer sa trésorerie par un crédit bancaire, de l’affacturage etc… 

Il existe deux façons principales de calculer la trésorerie nette : par le haut du bilan ou par le bas du bilan. Ces deux approches sont complémentaires et aboutissent au même résultat si vos comptes sont correctement établis. L’idéal est d’utiliser les deux méthodes afin de croiser vos chiffres.

Calcul par le haut du bilan comptable

Cette première méthode s’appuie sur deux indicateurs : le fonds de roulement net global (FRNG) et le besoin en fonds de roulement (BFR).

  • Le FRNG correspond aux ressources stables (capitaux propres + dettes financières long terme) disponibles après financement des immobilisations.
  • Le BFR, quant à lui, reflète le besoin de financement généré par le cycle d’exploitation (stocks + créances clients – dettes fournisseurs).

Pour calculer la trésorerie nette par le haut du bilan, il suffit de soustraire le Besoin de fonds de roulement au Fonds de roulement net global ( FRNG - BFR).

Formule détaillée du calcul de la trésorerie nette par le haut du bilan
Trésorerie nette = (Capitaux propres + Dettes financières long terme – Actifs immobilisés) – (Stocks + Créances clients – Dettes fournisseurs)

Calcul par le bas du bilan comptable

Le calcul de la trésorerie nette par le bas du bilan repose sur l’analyse de vos liquidités et de vos dettes exigibles à court terme.

Cette méthode de calcul s’appuie sur deux notions :

  1. La trésorerie active : elle regroupe vos disponibilités,  c’est-à-dire l’argent présent en caisse ou sur votre compte bancaire, et vos valeurs mobilières de placement (VMP), c’est-à-dire les titres financiers que vous pouvez convertir en cash rapidement, sans perte de valeur (ex: SICAV, bons du Trésor).
  2. La trésorerie passive : elle regroupe les dettes financières exigibles à court terme, c’est-à-dire les emprunts bancaires exigibles sous un an, les découverts bancaires et les factures fournisseurs échues.

Pour calculer la trésorerie nette par le bas du bilan, il suffit de soustraire la trésorerie passive à la trésorerie active.

Formule détaillée du calcul de la trésorerie nette par le bas du bilan
Trésorerie nette = Disponibilités + Valeurs mobilières de placement – Dettes financières à court terme

Attention, il ne faut pas confondre les dettes financières avec les dettes fournisseurs : ces dernières relèvent du cycle d’exploitation et ne doivent pas être prises en compte dans cette méthode de calcul. Cependant, le montant de vos factures fournisseurs échues sont à intégrer au calcul de la trésorerie nette.

Exemple de calcul de trésorerie nette

Prenons un extrait de bilan simplifié pour calculer la trésorerie nette selon les deux méthodes.

Bilan comptable

Calcul de la trésorerie nette par le haut du bilan :

  • Fonds de roulement net global (FRNG) = (120 000 + 70 000) – 150 000 = 40 000 €
  • Besoin en fonds de roulement (BFR) = (35 000 + 40 000) – 25 000 = 50 000 €
  • Trésorerie nette = 40 000 – 50 000 = –10 000 €

Calcul de la trésorerie nette par le bas du bilan :

  • Trésorerie active = 20 000 + 10 000 = 30 000 €
  • Trésorerie passive = 40 000 €

Trésorerie nette = 30 000 – 40 000 = –10 000 €

Remarque
La cohérence entre les deux méthodes de calcul de la trésorerie nette constitue un gage de fiabilité comptable. Obtenir un résultat différent en utilisant les deux formules signale une erreur de ventilation ou un oubli dans le traitement des données financières.

Dans l’exemple ci-dessus, les deux calculs concordent mais ils révèlent une mauvaise nouvelle : la trésorerie nette est de –10 000 €. Cela signifie que l’entreprise doit trouver rapidement un complément de financement ou réduire son besoin en fonds de roulement afin d’éviter les problèmes de trésorerie.

Optimiser la gestion du poste client permet de réduire le délai moyen de paiement des clients (DSO), donc de diminuer le BFR en encaissant plus vite les créances clients. Faites appel à Trezo pour bénéficier d’un accompagnement à la fois stratégique et opérationnel permettant de renforcer la gestion de votre poste client et la santé financière de votre entreprise.

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"Nous sommes très satisfaits de notre collaboration avec la société Trezo. Candice est à l’écoute et disponible pour nous aider à atteindre nos objectifs business et finance."
Marine Larnicol - Entrepreneurs.com

Quand et pourquoi calculer la trésorerie nette ?

Le calcul de la trésorerie nette ne doit pas se limiter à l’arrêté des comptes annuels. C’est un indicateur de pilotage stratégique à intégrer dans un tableau de bord financier afin de pouvoir le suivre régulièrement.

Voici les principaux moments où ce calcul est particulièrement utile :

  • Au démarrage de l’activité : pour vérifier que les fonds levés couvrent les premiers besoins d’exploitation.
  • En période de forte croissance : pour s’assurer que le chiffre d’affaires est toujours capable de soutenir l’évolution du BFR.
  • En période de tensions économiques : pour anticiper les tensions de trésorerie et éviter d’enrayer le processus de l’order to cash.
  • Avant un investissement important : pour vérifier que votre entreprise peut mobiliser des fonds propres sans déséquilibrer son fonctionnement quotidien.
  • Avant une levée de fonds, une cession ou une valorisation de l’entreprise : pour fournir aux banques ou à des investisseurs une vision claire de votre situation financière.

Ainsi, il est utile de calculer la trésorerie nette avant la création d’une entreprise (ou avant sa cession) et durant toute la vie de son activité. En effet, un investissement, une facilité de paiement accordé à un client ou une facture non soldée laisse une empreinte sur votre trésorerie. Suivre l’évolution de cet indicateur financier permet de piloter la trésorerie de manière éclairée, en gardant une vision transversale de votre gestion financière, de votre stratégie commerciale et de la relation client.

Comment interpréter la trésorerie nette ?

Savoir calculer la trésorerie nette est une chose, mais pour piloter correctement l’activité de votre entreprise en prenant les bonnes décisions, vous devez savoir l’interpréter, qu’elle soit positive, nulle ou négative.

Trésorerie nette positive

Une trésorerie nette positive signifie qu’après avoir couvert l’ensemble de ses dettes financières à court terme, votre entreprise dispose d’un excédent de liquidités. Autrement dit, vous avez du cash disponible au-delà de vos besoins immédiats. 

C’est, en apparence, une situation confortable : vous pouvez honorer vos échéances, faire face à un retard de règlement client ou supporter un décalage de trésorerie sans problème.

Remarque
Une trésorerie nette positive offre aussi plus de résilience face aux aléas économiques, comme ceux provoqués par la pandémie du Covid-19. De nombreuses entreprises disposant d’une trésorerie excédentaire ont pu résister à la chute brutale d’activité sans recourir immédiatement à un prêt garanti par l’État ou à des mesures d’urgence.

Mais attention, une trésorerie très excédentaire n’est pas forcément un indicateur de performance, elle peut être le résultat :

  • d’un déficit d’investissement : vous n’avez pas engagé les projets nécessaires à votre croissance,
  • d’une politique de désengagement : vous avez cédé des actifs ou freiné votre activité,
  • d’un sous-dimensionnement de l’équipe ou des outils : vous limitez les dépenses en faisant preuve d’une prudence excessive.

Bien qu’une trésorerie nette positive soit rassurante, elle doit toujours être corrélée à vos choix d’investissement, à votre stratégie de développement et à la structure de votre chiffre d’affaires.

Trésorerie nette nulle

Une trésorerie nette nulle signifie que vos liquidités couvrent exactement vos dettes financières à court terme, ni plus ni moins. Vous êtes dans une position d’équilibre qui peut sembler acceptable. En réalité, c’est une situation dangereuse car vous marchez sur des œufs.

En effet, une dépense imprévue, une facture fournisseur oubliée ou un client qui ne paie pas peut déséquilibrer immédiatement votre trésorerie.

Une trésorerie nette à l’équilibre est un signal de fragilité, cela exige a minima :

  • une excellente gestion de la facturation afin de s’assurer que les clients sont facturés le plus tôt possible,
  • une excellente gestion des impayés et une anticipation constante des imprévus (pannes, litiges, dépenses urgentes) car vous n’avez aucun coussin de sécurité.

Trésorerie nette négative

Une trésorerie nette négative révèle que vos liquidités sont inférieures au montant total de vos dettes financières à court terme. En clair, vous ne disposez pas d’assez de trésorerie pour faire face à vos engagements immédiats.

Ses conséquences peuvent être lourdes et dangereuses pour la pérennité de votre activité :

  • Recours systématique à des solutions de financement coûteuses,
  • Multiplication des frais financiers (agios, intérêts, pénalités),
  • Impossibilité d’absorber une dépense imprévue, même mineure,
  • Effondrement de votre capacité de négociation avec les fournisseurs,
  • Dégradation de votre image auprès des partenaires financiers, voire refus d’accès à certains crédits ou d’allongement de délai de paiement,

Une trésorerie nette négative signifie que l’entreprise fonctionne sous perfusion. Et plus elle s’installe dans la durée, plus elle affaiblit votre capacité à piloter, investir, ou simplement maintenir la confiance de votre écosystème. A terme, l’accumulation des conséquences listées ci-dessus peut mener à une cessation de paiements, puis à la faillite.

Pour renforcer durablement votre trésorerie nette, déléguez la gestion de votre poste client à Trezo !

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Quel niveau de trésorerie est idéal ?

Tout d’abord, précisons qu’il n’existe pas de montant universel définissant une “bonne trésorerie nette”. Le niveau idéal dépend étroitement de votre secteur d’activité, de votre modèle économique, de la saisonnalité de votre activité et de vos objectifs de croissance. 

Le but est de disposer de suffisamment de liquidités pour supporter d’éventuels imprévus, sans pour autant immobiliser inutilement des ressources qui mériteraient d’être réinvesties.

Par exemple, votre trésorerie nette doit vous permettre de :

  • faire face à vos échéances financières de court terme sans stress,
  • financer l’exploitation courante sans avoir recours à des crédits bancaires ou à d’autres solutions de financement externes,
  • répondre rapidement à une opportunité d’investissement ou à un besoin opérationnel sans ralentir votre activité,
  • rassurer vos partenaires bancaires, fournisseurs ou investisseurs sur votre solidité financière.
Attention
Face à une trésorerie nette élevée, ne tirer pas de conclusions hâtives. Par exemple, une entreprise qui cède un actif (un terrain, une machine, un outil de production…) améliore mécaniquement sa trésorerie nette en augmentant son fonds de roulement. Toutefois, si cette opération donne l'impression d’un équilibre financier, elle peut camoufler une tension de trésorerie qui aurait été visible sans cette rentrée d’argent exceptionnelle.

Bien qu’il ne s’agit pas d’une vérité générale, voici quelques repères pour vous aider à estimer si votre niveau de trésorerie nette est cohérent avec votre situation :

  • Pour une TPE ou une PME : viser une trésorerie nette équivalente à 1 à 3 mois de charges fixes constitue souvent un bon équilibre.
  • Dans un secteur à forte saisonnalité (tourisme, BTP, hôtellerie etc…) : il est prudent de conserver une réserve plus importante pour compenser les fluctuations de revenus.
  • Pour une entreprise en phase de croissance rapide, ce n’est pas tant le montant qui compte que votre capacité à anticiper les besoins futurs (recrutement, stocks, dépenses ponctuelles...).

Quel recours en cas de trésorerie nette négative ?

Une trésorerie nette négative résulte d’un déséquilibre entre le besoin en fonds de roulement (BFR) et le fonds de roulement net global (FRNG). Avant de chercher des financements externes, il est essentiel de poser un diagnostic précis et d’envisager des leviers internes d’amélioration.

Faire un diagnostic

Afin de pouvoir prendre les bonnes décisions, vous devez comprendre pourquoi votre trésorerie nette est négative. Voici quelques exemples d’événements pouvant créer un déséquilibre entre le besoin en fonds de roulement et le fonds de roulement net global :

  • un recrutement coûteux,
  • un achat de matériel financé par un emprunt court,
  • un chiffre d’affaires qui augmente beaucoup plus vite que les encaissements,
  • une augmentation des stocks en raison d’un ralentissement de l’activité,
  • une accumulation de factures impayées.

Ce diagnostic permet d’identifier si la tension de trésorerie est ponctuelle ou structurelle et d’adapter vos actions en conséquence. Une tension ponctuelle peut être résolue rapidement alors qu’un déséquilibre structurel nécessite de repenser le modèle économique plus en profondeur.

Remarque
Calculer le DSO (Days Sales Outstanding) permet de savoir combien de jours en moyenne vous attendez avant d’encaisser votre chiffre d’affaires. Cet indicateur est important car il permet de réaliser si vos conditions de paiement doivent être renforcées ou si vous relancez vos factures impayées avec trop de souplesse.

Augmenter le fonds de roulement

Augmenter le fonds de roulement de votre entreprise est un premier levier permettant d’améliorer votre trésorerie nette. Pour y arriver, vous pouvez par exemple :

  • Réduire les dépenses non essentielles, en supprimant les postes inutiles ou peu rentables,
  • Optimiser l’usage des ressources disponibles, en réaffectant les moyens humains ou matériels là où ils créent le plus de valeur,
  • Réaliser une augmentation de capital pour renforcer vos capitaux propres et restaurer votre capacité d’autofinancement,
  • Allonger la durée de remboursement d’un emprunt existant, pour transformer une dette à court terme en dette à long terme,
  • Céder des actifs immobilisés sous-utilisés, comme des machines ou des véhicules peu exploités,
  • Revoir votre politique tarifaire, en augmentant vos prix ou en supprimant les remises excessives,
  • Redéfinir votre stratégie commerciale pour viser une meilleure rentabilité globale.

Réduire le besoin en fonds de roulement

Diminuer le BFR est un autre levier envisageable pour améliorer la trésorerie nette de votre entreprise.

Plusieurs actions concrètes peuvent être mises en place pour y parvenir :

  • Réduire les stocks disponibles en ajustant les approvisionnements à la réalité du carnet de commandes,
  • Accélérer les encaissements, en facturant plus tôt et en incitant les clients à payer plus vite (par exemple via un escompte pour paiement anticipé),
  • Renégocier les conditions de paiement accordées aux clients afin de diminuer le DSO,
  • Négocier un allongement des délais de paiement avec vos fournisseurs,
  • Recourir à l’affacturage afin de récupérer immédiatement une partie du montant de vos factures,
  • Recourir à des solutions de financement court terme (découvert autorisé, facilité de caisse, ligne de crédit), à condition que le besoin soit ponctuel.

Chez Trezo, nous améliorons la trésorerie nette de nos clients en les aidant à recouvrer rapidement leurs impayés, à optimiser la gestion de leur poste client et à suivre l’évolution des indicateurs financiers les plus importants, comme l’évolution de leur trésorerie nette !

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Comprendre et résoudre les problèmes de trésorerie d’une entreprise

D’où viennent les problèmes de trésorerie ?

Un problème de trésorerie survient lorsqu’une entreprise ne dispose plus assez de liquidité pour régler ses dépenses courantes : salaires, loyers, fournisseurs, charges sociales, etc. 

Au cœur du problème se trouve le décalage entre les encaissements et les décaissements. Si votre argent sort plus vite qu’il ne rentre, la trésorerie se tend, puis se dégrade.

Les problèmes de trésorerie peuvent découler de plusieurs raisons (souvent imbriquées) :

  1. Des créances clients en retard de paiement
  2. Le manque de rentabilité de l’activité
  3. Un investissement trop lourd
  4. Une mauvaise gestion des stocks
  5. Une croissance trop forte
  6. Des imprévus économiques

1. Créances en retard de paiement

En France, moins d’une entreprise sur deux paie ses fournisseurs à l’heure 
Les Echos

Une mauvaise gestion du poste client est la principale cause des problèmes de trésorerie. Lorsque vous livrez un produit ou réalisez une prestation, vous attendez que le client règle votre facture. Tant que le délai de paiement court, vous devez patienter tout en assumant vos propres charges.

Si la créance client devient un impayé, l’attente se prolonge et peut rapidement mettre en tension votre trésorerie.

Remarque
Dans le pire des cas, la créance devient irrécouvrable, ce qui peut avoir un effet désastreux sur la trésorerie si votre entreprise ne peut pas assumer cette perte sèche.

La gestion des impayés est une tâche énergivore qui implique un certain savoir-faire. Avec Trezo, vous bénéficiez d’un accompagnement sur-mesure, à la fois au niveau stratégique et opérationnel.

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"La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres tâches.
Nous bénéficions également d'indicateurs clés qui facilitent nos prises de décision, ainsi que de conseils pertinent pour nous aider à traiter les cas clients difficiles."

Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon

2. Manque de rentabilité de l’activité

Si vos marges sont faibles ou si votre activité est déficitaire, ce que vous vendez ne suffit pas à couvrir ce que vous dépensez. Dans ce cas, même en encaissant vos factures à l’heure, la trésorerie diminue et la santé financière de votre entreprise se détériore.

3. Investissement trop lourd

Une entreprise qui finance un investissement long avec des ressources à court terme augmente significativement son risque de défaut de paiement.
Bpi France

L’achat d’une machine ou le lancement d’un nouveau projet puise dans la trésorerie sans pour autant générer de recettes. Si vous investissez en anticipant la croissance de l'activité mais que celle-ci met plus de temps que prévu à décoller, vous pourriez faire face à des problèmes de cash si votre trésorerie ne peut pas supporter cet investissement suffisamment longtemps.

4. Mauvaise gestion des stocks

Un stock mal maîtrisé agit comme une pompe à trésorerie car la marchandise dort sans générer du cash. Pire : elle se déprécie avec le temps. Plus le stock est important, plus votre BFR (Besoin en Fonds de Roulement) augmente et plus votre trésorerie se tend.

Remarque
Ce phénomène est encore plus marqué dans les secteurs où les produits ont une durée de vie courte (restauration, prêt-à-porter etc…).

5. Croissance trop rapide

Quand votre entreprise se développe vite, vous devez embaucher ou commander davantage de matériel à vos fournisseurs afin de soutenir cette croissance.  Ainsi, le BFR augmente, ce qui peut générer des problèmes de trésorerie, surtout si un client s’avère être un mauvais payeur.

6. Imprévus économiques

Le soutien public aux entreprises pendant la crise économique liée à la pandémie de Covid-19 a permis d'éviter une vague de faillites.
Ministère de l’économie

Même les entreprises les mieux gérées peuvent être frappées par des aléas extérieurs. Hausse des coûts de l’énergie, inflation des matières premières, perte d’un client stratégique, pandémie mondiale ou instabilité géopolitique… Ces imprévus peuvent réduire vos recettes ou augmenter brutalement vos charges.

Les solutions pour pallier un problème de trésorerie

Pour régler un problème de trésorerie, vous pouvez :

  1. Diminuer le délai de paiement de vos clients (DSO)
  2. Recourir à une source de financement externe
  3. Recourir à un mandat ad hoc ou à la conciliation

Diminuer le DSO (Days Sales Outstanding)

Le DSO mesure le nombre moyen de jours que mettent vos clients à vous payer. Plus ce chiffre est élevé, plus votre trésorerie est sollicitée. Ainsi, diminuer le DSO permet d’encaisser plus vite vos créances et de préserver votre trésorerie.

Concrètement, pour encaisser plus vite, plusieurs solutions existent :

  1. Automatiser l’émission des factures dès la fin d’une prestation ou d’une livraison, pour éviter les délais internes qui repoussent le paiement. Moins vous attendez pour facturer, plus vite vous encaissez.
  2. Vérifier systématiquement les mentions obligatoires sur vos factures (adresse, dénomination, conditions de règlement, numéro de commande client, etc.) afin d’éviter les litiges et les blocages de paiement souvent liés à des erreurs évitables.
  3. Négocier des conditions de paiement plus favorables avec vos clients : versement d'un acompte à la commande, réduction des délais de paiements, ou pénalité en cas de retard.
  4. Mettre en place une procédure de relance proactive, avec des rappels avant échéance, une relance téléphonique dès le premier jour de retard et une montée en intensité progressive, allant de la lettre de relance courtoise à la mise en demeure de payer.
  5. Segmenter vos clients selon leur historique de paiement : un scoring de solvabilité permet de protéger votre trésorerie en ajustant vos conditions de paiement ou vos actions de recouvrement en fonction du risque client.

Faites appel à Trezo pour externaliser et professionnaliser la gestion de votre poste client et la relance des factures. Du devis à l’encaissement, notre équipe vous aide à gagner du temps… et de l’argent !

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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
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Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Les sources de financement externes de la trésorerie

Quand votre trésorerie montre des signes de faiblesse, il peut être judicieux de chercher des financements externes pour maintenir votre activité à flot. Vous pouvez ainsi financer votre trésorerie en recourant à :

  • un crédit bancaire
  • l’affacturage
  • la cession Dailly
  • la cession-bail
  • les aides et subventions publiques

Le crédit bancaire : découvert ou facilité de caisse

C’est la solution de court terme la plus répandue pour gérer des décalages de trésorerie. Votre banque peut vous accorder un découvert autorisé, vous permettant de maintenir un solde négatif dans une certaine limite, pendant une durée convenue. Vous pouvez également négocier une facilité de caisse, c’est-à-dire une avance ponctuelle, généralement limitée à quelques jours par mois.

Remarque
Les frais bancaires peuvent vite s’accumuler si le recours devient systématique. Pour accorder ce type de crédit, la banque attend de vous une visibilité claire sur votre capacité à redresser la situation.

La cession Dailly : une alternative bancaire plus souple

La cession Dailly vous permet de céder une ou plusieurs créances professionnelles à votre banque, qui vous en avance les fonds. Cette solution est simple, rapide et souvent peu coûteuse.

Elle nécessite toutefois une relation de confiance avec votre banquier. Et comme pour toute opération de financement, votre banque analysera vos comptes avant d’accepter la cession. Si vous êtes déjà à découvert ou si votre trésorerie est trop dégradée, elle peut refuser.

L’affacturage : transformer ses créances en liquidités

Avec l’affacturage, vous vendez vos factures à un organisme spécialisé (le factor), qui vous en avance le montant, moyennant des frais. Vous obtenez ainsi rapidement du cash, sans attendre que le client paie. Le factor se charge ensuite du recouvrement.

C’est une option efficace si vous avez des clients fiables et des volumes réguliers. Mais le coût global (commissions + frais de gestion) peut peser sur vos marges. Il faut aussi être attentif à la manière dont vos clients perçoivent ce changement de créancier : un factor qui a recours à des actions de recouvrement trop invasives peut entacher la relation commerciale que vous avez avec vos clients.

Lorsque l’équipe de Trezo engage des actions de recouvrement, nous avons à cœur de préserver l’image et la relation commerciale que nos clients ont tissées avec leurs partenaires commerciaux. Aujourd’hui, nous proposons une solution d’affacturage en ligne qui vous permet de financer vos factures en seulement 48h.

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La cession-bail (lease-back) : transformer un actif en cash

Si votre entreprise détient du matériel ou des équipements de valeur, vous pouvez envisager la cession-bail. Le principe est simple : vous vendez un actif (véhicule, machine, etc.) à une société de leasing, qui vous le loue aussitôt en retour. Vous récupérez du cash immédiatement, tout en continuant à utiliser le bien.

Cette solution est utile pour générer rapidement de la trésorerie sans altérer votre capacité de production. Mais elle vous engage sur une période de location, avec un coût global supérieur à une simple vente. À réserver aux besoins urgents et bien calculés.

Les aides et subventions publiques

En 2024, Bpifrance en région Île-de-France a soutenu près de 13 000 entreprises à hauteur de 8 Milliards d’euros
Bpifrance

Certaines structures publiques (État, Régions, Bpifrance) proposent des aides au financement de trésorerie, notamment pour les PME en difficulté passagère ou les entreprises en rebond. Cela peut prendre la forme de prêts à taux préférentiel, de subventions directes ou d’un accompagnement personnalisé.

Ces dispositifs évoluent régulièrement. Ils nécessitent souvent un dossier complet, un plan de redressement crédible et une situation encore maîtrisable. En revanche, si vous êtes éligible, cela peut représenter une véritable bouffée d’oxygène.

Le mandat ad hoc et la conciliation

Le mandat ad hoc : une négociation sous protection

Le mandat ad hoc est une procédure confidentielle que vous pouvez solliciter auprès du Président du Tribunal de commerce dès les premiers signes de difficulté (même sans être en cessation de paiements). 

L’objectif est simple : désigner un mandataire ad hoc, souvent un professionnel en restructuration, chargé de vous aider à trouver des solutions adaptées à vos problèmes de trésorerie en quelques mois.

Remarque
Le mandat ad hoc peut être demandé par toute entreprise connaissant des difficultés qu’elle ne parvient pas à surmonter seule, sans condition de chiffre d’affaires ou d’effectif.

La conciliation : négocier un accord avant la défaillance

Si vous êtes en difficulté avérée mais pas encore en cessation de paiements depuis plus de 45 jours, vous pouvez demander une procédure de conciliation. Elle fonctionne sur le même principe que le mandat ad hoc, mais avec une mission plus formalisée : trouver un accord amiable avec vos créanciers, dans un délai maximum de 5 mois.

Là encore, la procédure est confidentielle. Elle vous permet de suspendre provisoirement certaines actions de recouvrement et de geler des créances pendant la négociation. L’accord issu de la conciliation peut ensuite être homologué par le tribunal pour lui donner une valeur exécutoire.

La conciliation est souvent utilisée pour restructurer une dette bancaire, lisser des dettes fiscales ou sociales, ou réorganiser un passif fournisseurs. Elle est aussi un signal fort envoyé à vos partenaires : vous prenez vos responsabilités et vous agissez pour sortir proprement de la zone de turbulences.

L’importance d’anticiper les problèmes de trésorerie

“Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte”
Emile de Girardin

Face à un problème de trésorerie naissant, il faut réagir vite. Plus vous attendez, plus vous vous exposez à un redressement judiciaire, voire à une liquidation de votre entreprise.

Pour pouvoir anticiper d’éventuels problèmes de trésorerie, il faut :

  • Calculer et suivre la trésorerie nette de votre entreprise,
  • Calculer précisément votre BFR et suivre son évolution chaque mois,
  • Calculer le DSO (délai moyen de paiement des clients) et le réduire grâce à une procédure de relance efficace et maîtrisée par votre équipe

Malheureusement, beaucoup de dirigeants attendent le dernier moment, pensant que les encaissements finiront par tomber. Or, quand la trésorerie ne suit plus, ce n’est pas seulement le compte en banque qui souffre, c’est tout le processus de l’order to cash qui s’enraye.

En effet, les problèmes de trésorerie peuvent déclencher un effet domino : un client qui ne paie pas vous empêche de régler vos propres fournisseurs. Ceux-ci, inquiets, restreignent leurs livraisons ou exigent un acompte que vous ne pouvez pas honorer. L’image de votre entreprise se dégrade et vos collaborateurs s’épuisent à gérer les urgences plutôt qu’à développer l’activité.

Remarque
Parallèlement, vous passez à côté d’opportunités intéressantes. Par exemple, à cause d’un manque de trésorerie, vous pouvez devoir refuser une commande, reporter un recrutement stratégique ou renoncer à un investissement pourtant rentable. Le manque de trésorerie vous prive donc de croissance.

En fin de compte, plus vous agissez tôt, plus vous conservez de la marge de manœuvre. Passé un certain seuil d’urgence, vous subissez plus que vous ne pilotez. Alors, tant qu’il est encore temps, élaborez un tableau de bord financier, suivez vos créances à l’aide d’une balance âgée, relancez vos factures impayés, négociez un échéancier de paiement avec vos créanciers qui rencontrent des difficultés financières, obtenez un crédit bancaire ou sollicitez l’aide auprès de professionnels.

Chez Trezo, nous sommes convaincus qu’une bonne gestion du poste client permet d’éviter de nombreux problèmes de trésorerie. En faisant appel à nos services, nous mettons à votre service nos outils, notre méthodologie et notre équipe pour recouvrer un maximum de créances et augmenter rapidement (et durablement) votre trésorerie.

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Gestion de la trésorerie
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Comment financer un besoin de trésorerie ?

Qu’est ce qu’un besoin de trésorerie ?

Un besoin de trésorerie vient du décalage entre les encaissements et les décaissements. En d’autres termes, c’est le moment où votre entreprise doit payer (salaires, fournisseurs, loyers…) alors que l’argent n’est pas encore rentré. Cette tension n’est pas nécessairement le signe d’un problème structurel mais elle peut mettre en péril une activité si elle persiste ou s’intensifie.

Toutes les entreprises, y compris les plus solides, traversent à un moment ou un autre une période où la trésorerie vient à manquer. Par exemple, une entreprise en pleine croissance voit son chiffre d’affaires augmenter mais la trésorerie fond car avant de pouvoir encaisser ses factures, il faut recruter, augmenter les stocks, investir dans des outils etc... 

À l’inverse, certaines entreprises rencontrent un besoin de trésorerie en raison d’un contexte difficile : chute du chiffre d’affaires, hausse soudaine des coûts, retards de paiement clients… C’est ce qu’on a vu pendant la pandémie de Covid-19 : les entreprises ont continué à payer leurs charges fixes alors que leur activité était à l’arrêt ou fortement ralentie.

En somme, il existe une multitude de causes à l’origine d’un besoin de trésorerie. Certaines relèvent du développement naturel de l’activité. D’autres, plus conjoncturelles, imposent une réponse rapide sous peine de fragiliser durablement l’entreprise. L’important est de calculer et de suivre votre trésorerie nette afin de pouvoir anticiper un problème de trésorerie et de mobiliser rapidement les bons leviers pour le résoudre.

Remarque
Il est important de distinguer le besoin ponctuel du déséquilibre structurel. Un besoin ponctuel peut se résoudre avec un financement à court-terme ou une optimisation du cycle de facturation. Un déséquilibre structurel implique quant à lui une refonte du modèle économique.

Pour faire face à un besoin de trésorerie ponctuel, deux stratégies sont envisageables :

  1. Améliorer l’efficacité de la gestion du poste client afin d’augmenter la trésorerie en réduisant le délai qui sépare une commande de son encaissement.
  2. Utiliser des solutions de financements externes (crédit, affacturage, subventions etc…)

Optimiser le poste client : une solution de financement interne

Pour financer votre trésorerie, optimiser la gestion du poste client est souvent un bon point de départ. La logique est simple : encaisser plus vite, c’est récupérer du cash sans emprunter. Parfois, quelques jours de gagnés sur vos délais de paiement est plus intéressant qu’un crédit court terme.

Réduire le délai moyen de paiement des clients (DSO)

Le DSO (Days Sales Outstanding) mesure le délai moyen de paiement de vos clients. Plus il est long, plus votre trésorerie est mobilisée. Réduire ce DSO, ne serait-ce que de quelques jours, peut représenter des milliers d’euros en plus dans votre trésorerie.

A titre d'exemple
Une entreprise réalisant 150 000 euros de chiffre d’affaires mensuel et encaissant ses règlements à 60 jours peut récupérer environ 10 000 € de trésorerie pour chaque jour de DSO gagné.

Pour faire baisser le DSO, une solution simple consiste à renégocier les conditions de paiement : raccourcir le délai de paiement, demander un acompte à la commande ou proposer une remise en cas de paiement anticipé.

Vous pouvez également financer votre besoin de trésorerie, voire même générer du free cash flow, en payant vos fournisseurs plus tard. Attention cependant car si cela n’est pas fait d’un commun accord, cela peut affecter la relation commerciale.

Cependant un détail souvent sous-estimé : le timing d’émission de vos factures. En général, la date d’échéance est fixée au moment où votre client reçoit sa facture. Par conséquent, plus vous tardez à envoyer vos factures, plus vous repoussez leur encaissement. Or, dans de nombreuses entreprises, la facturation n’est pas automatisée et dépend d’un traitement manuel (parfois relégué en fin de semaine ou en fin de mois).

Ainsi, automatiser l’émission et l’envoi de vos factures peut permettre de transformer plus rapidement une vente en argent comptant et donc de financer votre besoin de trésorerie.

Suivre et relancer les factures de manière proactive

Renégocier les conditions de paiement, c’est une chose. Mais encore faut-il que les clients respectent l’échéance.

Beaucoup d’entreprises se contentent d’attendre le dépassement de la date d’échéance pour réagir alors qu’avec un suivi proactif, vous pouvez anticiper les risques d’impayés et relancer au bon moment.

Une bonne gestion des factures, commence par la mise en place d’une balance âgée des créances clients. Cet outil vous offre une vision claire de toutes les factures en cours, classées par tranches d’échéance (non échues, en retard de 30 jours, de 60 jours, de plus de 90 jours etc…).

Remarque
Associez cela à un système de scoring pour repérer les mauvais payeurs ou les clients à risque. Vous pouvez alors adapter votre manière de gérer les impayés : relancer plus tôt ou plus fréquemment, facturer des pénalités de retard ou renforcer vos conditions contractuelles en fonction de chaque client.

Pour être efficace, la relance d’une facture impayée doit être personnalisée et envoyée via un canal de communication efficace. Par exemple, une relance téléphonique permet d'obtenir immédiatement des explications sur le retard de paiement et de proposer une facilité de paiement (comme un échéancier de paiement) si votre client rencontre des difficultés financières. Sans réponse ou réaction de la part du client après un premier rappel, une lettre de relance courtoise peut être envoyée quelques jours plus tard afin de le rappeler à ses obligations.

Former les équipes à la gestion du poste client

Pour piloter le poste client avec efficacité, les équipes doivent être bien formées, bien outillées et bien coordonnées. Dans les petites structures, la gestion des créances repose souvent sur une seule personne. Dans les plus grandes, c’est un sujet parfois cloisonné entre le service comptabilité et les commerciaux.

Pour optimiser le poste client, il faut que les équipes soient responsabilisées et qu’elles maîtrisent les outils nécessaires au bon déroulement d’une vente, de la signature du devis au paiement. Par exemple, un commercial doit comprendre que son rôle ne s’arrête pas à la signature du devis. La direction doit disposer d’un tableau de bord financier contenant les  indicateurs qui permettent d’évaluer la santé financière de l’entreprise et d’anticiper les besoins de trésorerie.

Chez Trezo, nous aidons nos clients à structurer et à gérer leur poste client. Nous intervenons à la fois au niveau stratégique (calcul du DSO, cartographie des risques, diagnostic du processus Order to Cash) et au niveau opérationnel (procédure de relance, outils de suivi, coaching d’équipe). Notre objectif est simple : vous aider à augmenter votre trésorerie en encaissant mieux, plus vite et plus sereinement.

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"Trezo a été d’une aide précieuse pour la gestion du recouvrement pendant la forte croissance de bricks. Les rapports & dashboards personnalisés nous ont permis de suivre de près les performances de notre poste client et de prendre des décisions informées."
Victor Leboda - Fondateur Bricks collective

Les solutions de financement externes

Pour financer la trésorerie d’une entreprise, 6 options sont possibles :

  1. Le crédit bancaire
  2. L’affacturage ou la cession Dailly
  3. Le crédit inter-entreprises
  4. La cession-bail (Lease-back)
  5. Les aides et subventions auxquelles vous êtes éligibles
  6. Le financement participatif

Le crédit de trésorerie bancaire : découvert, facilités et crédits court terme

De nombreuses entreprises confrontées à un creux de liquidités ont recours au crédit bancaire pour absorber un décalage client, constituer un stock ou financer une activité saisonnière.

1️⃣La facilité de caisse est une autorisation temporaire de solde débiteur accordée par votre banque, généralement pour quelques jours par mois. Simple à mettre en œuvre et souple à utiliser, elle permet de couvrir un besoin court et ponctuel, sans démarche répétée. Vous ne payez des agios que sur la somme réellement utilisée. En revanche, son coût reste élevé (jusqu’à 10-15 % par an) et l’accord est révocable à tout moment.

2️⃣Le découvert autorisé, plus structuré, offre une ligne de trésorerie à court terme (jusqu’à 90 jours ou plus) avec un plafond prédéfini. Il est adapté aux entreprises dont le besoin de financement est récurrent. Là encore, les intérêts s’appliquent uniquement aux montants tirés. Ce type de crédit exige une gestion rigoureuse car dépasser le plafond de crédit expose à des pénalités et à des incidents bancaires.

Remarque
La différence entre facilité de caisse et découvert tient à la durée (quelques jours contre plusieurs semaines ou mois) et au formalisme (le découvert fait l’objet d’un contrat, la facilité de caisse est plus souple).

3️⃣Autre option pour financer un besoin de trésorerie : le crédit saisonnier, aussi appelé crédit de campagne. Il permet de financer une période d’activité spécifique (récolte, saison touristique, rentrée scolaire...) avec remboursement en une fois à la fin de la saison. Cela permet d’aligner le financement de la trésorerie sur le cycle économique de l’entreprise. Le coût est souvent inférieur à celui d’un découvert mais il nécessite un bon prévisionnel. En cas de retard d’encaissement ou de baisse d’activité, le remboursement peut devenir problématique.

La cession Dailly et l’affacturage

Pour financer une trésorerie tendue, deux mécanismes permettent de transformer rapidement des factures en liquidités : la cession Dailly et l’affacturage.

La cession Dailly consiste à céder ses créances professionnelles à une banque en contrepartie d’un financement immédiat. Une fois la créance transmise, c’est la banque qui devient créancière. La procédure est simple et rapide : il suffit de remplir un bordereau de cession. La créance peut être cédée avec ou sans information du débiteur.

  • Avantage : c’est une solution souple, accessible aux entreprises avec une bonne relation bancaire. 
  • Inconvénient : elle ne couvre pas le risque d’impayé.

L’affacturage, quant à lui, repose sur un contrat entre l’entreprise et un factor. Vous cédez vos factures à ce tiers, qui vous en avance immédiatement une grande partie et prend en charge leur recouvrement. L’affacturage peut inclure une assurance contre les impayés et des services annexes (relance, comptabilité client, analyse de solvabilité).

  • Avantage : vous sécurisez vos encaissements et externalisez la gestion du recouvrement. L’affacturage est particulièrement utile aux entreprises en croissance rapide car cela permet de réduire rapidement le DSO et de rassurer les banques. 
  • Inconvénient : si la stratégie de recouvrement du factor est trop intrusive ou trop agressive, cela peut porter atteinte aux relations commerciales.

Trezo, en partenariat avec Karmen, propose une solution d’affacturage en ligne qui permet de financer vos factures en 48 heures. Aucun engagement de volume, pas de frais cachés, et une gestion 100 % dématérialisée. Une alternative simple et sécurisée pour financer votre trésorerie rapidement.

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Crédit inter-entreprises

Le crédit inter-entreprises désigne les délais de paiement accordés entre professionnels. Lorsqu’un fournisseur vous accorde 30, 45 ou 60 jours pour régler une facture, il vous accorde un crédit de trésorerie. Ce mécanisme, aussi banal qu’indispensable, représente la première source de financement des entreprises françaises, bien avant les banques.

Négocier des délais de paiement plus longs avec vos fournisseurs permet de conserver du cash en caisse plus longtemps mais cette stratégie a ses limites. Elle peut fragiliser la trésorerie de vos fournisseurs, générer des tensions commerciales, voire nuire à votre image si elle est perçue comme une pression abusive. Le crédit inter-entreprises repose sur la confiance mutuelle et l’équilibre de la relation commerciale.

Cela dit, il existe une solution intermédiaire : le reverse factoring (ou affacturage inversé). Dans ce schéma, c’est vous, en tant que client, qui initiez la solution de financement : un factor paie vos fournisseurs comptant, tandis que vous le remboursez selon un calendrier prédéfini. Vos fournisseurs sont payés sans délai et vous conservez votre trésorerie.

Le reverse factoring est un système gagnant-gagnant mais cette solution reste encore peu démocratisée chez les TPE/PME, souvent faute de connaissances ou d’accès à un factor. Elle nécessite également une bonne organisation interne et un volume de factures suffisant pour justifier le dispositif.

La cession-bail (Lease-back)

La cession-bail, ou lease-back, consiste à vendre un actif immobilisé de l’entreprise (comme un bâtiment, un véhicule ou une machine) à un organisme financier, puis à le reprendre immédiatement en location via un contrat de crédit-bail. Autrement dit, vous transformez un bien que vous possédez en liquidités tout en conservant son usage opérationnel.

Ce mécanisme permet de financer un besoin de trésorerie sans interrompre l’exploitation. C’est une solution particulièrement intéressante pour financer un projet de développement ou rééquilibrer votre BFR.

Avantages : 

  • Cette opération ne dégrade pas votre endettement au sens strict, car elle repose sur la cession d’un actif existant,
  • Les loyers sont fiscalement déductibles, ce qui améliore votre résultat imposable, à la différence d’un remboursement classique de prêt.

Cependant, le coût global (intérêts, frais de dossier, loyer) peut être supérieur à un financement classique. Enfin, en cas de défaut de paiement des loyers, vous risquez de perdre l’usage de l’actif. Le lease-back est donc à manier avec prudence.

Les aides et subventions publiques

L’État et les collectivités territoriales proposent plusieurs dispositifs pour aider les entreprises à financer leur trésorerie. Ces aides prennent la forme de prêts à taux préférentiels, d’avances remboursables, de subventions, de reports de charges ou de garanties. Leur accès dépend souvent de la taille de l'entreprise, de son secteur et de sa situation financière.

1️⃣Parmi les dispositifs les plus mobilisés, on trouve les prêts garantis par l’État (PGE), déployés massivement pendant la crise du Covid-19. Ces prêts, accordés par les banques et garantis en partie par l’État, ont permis à de nombreuses entreprises de sécuriser leur trésorerie à court terme.

Remarque
Depuis 2023, ces prêts ne sont plus systématiquement ouverts mais certains prêts peuvent encore être mobilisés dans certains cas. Par exemple, le PGE Résilience est ouvert aux entreprises affectées par le conflit en Ukraine.

2️⃣ La Bpifrance propose également des financements pour répondre à des besoins ponctuels de trésorerie. Parmi eux :

  • Le Prêt Atout, destiné aux entreprises confrontées à des difficultés passagères.
    Le Prêt Rebond, cofinancé par les Régions, avec des conditions avantageuses (zéro garantie, taux bas).
  • Des avances remboursables, notamment pour les jeunes entreprises innovantes.

Avantages : taux souvent inférieurs à ceux du marché, absence de garantie personnelle, délai de mise en œuvre rapide en cas de dossier solide.

Inconvénients : ces aides restent conditionnées à l’acceptation du dossier par la BPI, la Région ou la collectivité. Il faut souvent monter un dossier complet et les critères peuvent exclure certaines entreprises en difficulté.

Le saviez-vous ?
En 2024, Bpifrance a injecté 60 milliards d’euros dans l’économie française sous forme de prêts, garanties et investissements (source : https://www.bpifrance.fr).

3️⃣Les régions et collectivités locales proposent également des aides ciblées pour soutenir la trésorerie. Par exemple, certaines régions peuvent accorder des subventions ou prêts à taux zéro pour permettre aux entreprises locales de faire face à une baisse d’activité, à des retards de paiement ou à un choc externe (hausse des prix de l’énergie, intempéries, etc.). 

  • Avantages : souplesse, proximité avec les réalités locales, appui individualisé.
  • Inconvénients : faible visibilité de ces aides, accès parfois limité à certains territoires ou types de structures.

4️⃣ Enfin, l’URSSAF ou les services des impôts peuvent accorder des reports d’échéances, des plans de règlement ou des remises gracieuses, en cas de difficultés avérées. Ces reports ne sont pas de véritables financements mais permettent de préserver temporairement la trésorerie, notamment sur les cotisations sociales ou la TVA.

Le financement participatif

Le financement participatif, ou crowdfunding, permet de lever des fonds directement auprès d’un grand nombre de contributeurs. C’est une alternative souple pour financer sa trésorerie sans passer par les circuits traditionnels.

Il existe deux grandes formes de financement participatif pertinentes pour la trésorerie :

  • Le crowdlending, ou prêt participatif, où des particuliers ou investisseurs prêtent directement à une entreprise via une plateforme, en échange d’un remboursement avec intérêts.
  • Le crowdfunding en don avec contrepartie, souvent utilisé par des TPE, des indépendants ou des commerçants lançant un nouveau produit, avec une livraison ou un service offert en échange.

Le crowdlending est la formule la plus adaptée pour financer la trésorerie d’une entreprise. Les montants levés peuvent aller de quelques milliers à plusieurs centaines de milliers d’euros. Le remboursement se fait en général sur 12 à 60 mois, avec des taux d’intérêt compris entre 5 % et 9 % selon le niveau de risque.

Avantages : rapidité de mise en place, peu de formalités, absence de garanties personnelles. Le financement peut aussi renforcer l’image de l’entreprise auprès de ses clients ou partenaires, en montrant qu’elle fédère une communauté autour de ses projets.

Inconvénients : des plafonds parfois limités selon la maturité de l’entreprise.

Attention
Le succès d’une campagne de financement participatif repose sur une communication bien rodée et un projet clairement formulé.
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Comprendre et optimiser le processus Order-to-Cash

Définition et importance du processus order to cash

Le processus order to cash (O2C), que l’on traduit en français par “de la commande à l’encaissement”, désigne l’ensemble des étapes permettant de transformer une commande client en revenu pour l’entreprise. 

Concrètement, il s'agit de tout ce qui se passe entre le moment où un client passe une commande et celui où l'argent correspondant arrive sur le compte bancaire de l’entreprise. Essentiel à une bonne gestion du poste client, le processus O2C englobe la prise de commande, la facturation, le suivi des paiements et, en cas de besoin, le recouvrement amiable ou contentieux des créances.

Remarque
Le processus quote to cash inclut également les étapes liées à l’élaboration d’un devis.

Le cycle O2C est important car il impacte directement la trésorerie de votre entreprise et la satisfaction de vos clients. Plus le processus est fluide, plus rapidement votre entreprise encaisse et moins elle rencontre de litiges ou de retards de paiement. À l’inverse, un O2C mal maîtrisé peut entraîner des erreurs coûteuses, qui peuvent mener à des délais de paiement plus longs et/ou à une détérioration de la relation client.

Pour évaluer l’efficacité globale d’un processus O2C, il faut prendre en compte :

  1. Le délai d’encaissement : un cycle de paiement rapide permet à votre entreprise financer sa trésorerie et la croissance dans son activité.
  2. Le coût du processus O2C : chaque étape du processus, de la saisie de commande à la gestion des impayés, a un coût : ressources humaines, outils logiciels, frais financiers etc...
  3. La qualité du processus : moins il y a de problème qui retarde l’O2C, mieux c’est. Une commande mal saisie, une facture incomplète ou une relance mal adressée peuvent non seulement retarder le paiement mais aussi nuire à l'image de l'entreprise.

En faisant appel à Trezo, vous bénéficiez d’un accompagnement stratégique et opérationnel afin de renforcer votre processus order to cash. Prenez rendez-vous avec notre équipe pour en savoir plus sur notre méthodologie !

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"L'équipe de Trezo est hyper disponible pour répondre à nos questions et pousser les choses plus loin si besoin. Important pour nous également, ils prennent le temps de s'adapter à chacun de nos clients pour ne pas affecter leur expérience avec notre agence. Et ça fait la différence, il y a vraiment eu un avant et un après depuis qu'on bosse avec eux. Petit bonus : quel kiff de ne plus gérer les relances clients et de recevoir leurs updates sympas. On recommande sans hésiter Trezo à tous ceux qui veulent booster leur gestion financière en douceur 😉"
David VOGE - Fondateur @Petit Hack

Les étapes du du cycle O2C

Le processus order to cash se décline en plusieurs étapes qui s’enchaînent de manière chronologique :

  1. Réception et traitement d’une commande
  2. Analyse de la solvabilité client et négociation du prix
  3. Exécution et livraison de la commande
  4. Facturation
  5. Encaissement et gestion des impayés
  6. Analyse et reporting

1. Réception et traitement d’une commande

Le processus Order-to-Cash commence dès que vous recevez une commande, que ce soit via votre site web, par téléphone ou en boutique. À ce stade, il faut enregistrer les informations clés de la commande dans votre CRM (produits commandés, quantités, prix, coordonnées du client, adresse de facturation et de livraison). Une saisie rigoureuse permet d'éviter les litiges et d'accélérer l'ensemble du processus.

L'intégration des données dans un ERP est également importante. Elle permet par exemple de vérifier rapidement la disponibilité des stocks et d’ajuster les délais de livraison en conséquence. Un ERP connecté optimise le flux d'informations et limite les risques d’erreurs humaines.

Remarque
L'usage d’outil comme l’EDI (Échange de Données Informatisé) permet d’enregistrer directement dans votre système (ou d’envoyer à vos fournisseurs) les détails des commandes sans intervention manuelle. Cela réduit le risque d’erreur et le temps de traitement.

Enfin, la traçabilité et la transparence sont également importantes : informer vos clients en temps réel de l’avancement de leur commande renforce leur confiance et réduit les sollicitations inutiles.

2. Analyse de la solvabilité client et négociation du prix

Avant de valider une commande, il est judicieux d’évaluer la solvabilité du client, en effectuant des recherches ou en analysant son historique de paiements afin de déterminer un plafond de crédit adapté. Par exemple, utiliser un système de scoring de solvabilité permet d'anticiper les risques d'impayés et de prendre des décisions éclairées rapidement.

Si le client présente un risque faible, vous pouvez proposer des avantages commerciaux, comme des remises ou des conditions de paiement plus flexibles. Cependant, une remise doit être précisément calculée afin de ne pas compromettre la rentabilité de la commande. Là encore, des outils digitaux permettent de simuler rapidement plusieurs scénarios, de proposer des tarifs cohérents et d'éviter les erreurs manuelles.

Remarque
En disposant d’informations sur la solvabilité du client et son historique de paiement, vous êtes mieux armé pour négocier un prix ou des conditions de paiement adaptés à la situation.

3. Exécution et livraison de la commande

Une fois la commande validée, il faut maintenant l’exécuter rapidement et efficacement. Cela commence par l’émission d’un bon de commande détaillant les produits ou services commandés, les quantités, les prix et les délais de livraison.

Conseil
Informer immédiatement le client du statut de sa commande permet de limiter les appels au service client tout en renforçant sa confiance et sa satisfaction.

La phase logistique est l'étape suivante : sélection des articles en stock, emballage et étiquetage. Dans certains cas, il faut également préparer l’installation ou la configuration des produits livrés. Une bonne communication entre les différentes équipes prenant part à l’O2C est donc déterminante.

Enfin, en assurant un bon suivi de la livraison, vous pouvez informer vos clients de l'avancement de leur commande et anticiper les éventuels retards.

4. Facturation

Une fois la commande livrée, l'étape suivante du processus order to cash consiste à émettre rapidement une facture en bonne et due forme. Plus vite cette étape est réalisée, mieux c’est car en général, le délai de paiement commence à courir à la date de réception de la facture. C'est pourquoi il est essentiel de l’envoyer rapidement et de s’assurer qu’elle a bien été reçue par le client. Une facturation tardive peut allonger inutilement le cycle O2C et impacter négativement votre trésorerie

Pour être conforme, une facture doit inclure a minima : 

  1. les coordonnées du client, 
  2. le détail des produits ou services fournis, 
  3. les prix unitaires, 
  4. les taxes applicables,
  5. les conditions de paiement. 

L'utilisation d'un logiciel de facturation permet d’automatiser l’émission et l’envoi des factures mais aussi de gagner un temps précieux en éliminant les tâches répétitives. Par exemple, un logiciel bien configuré peut générer une facture au format PDF avec un lien de paiement intégré, facilitant ainsi le règlement par voie électronique pour le client.

Automatiser l'envoi des factures permet également d'améliorer le suivi des paiements. Grâce à des alertes, vous pouvez informer vos clients de l'échéance à venir ou d'un éventuel retard de paiement. Cette proactivité limite les risques d’impayés et améliore le taux de recouvrement.

5. Encaissement et gestion des impayés

Idéalement, le règlement d’une facture est effectué dans les délais, par virement ou par carte bancaire, via un lien sécurisé.

Un suivi rigoureux des paiements est essentiel pour détecter immédiatement les retards. Centraliser les informations et mettre à jour un CRM ou un ERP permet d'identifier les créances échues et de mettre à jour la comptabilité en temps réel. Automatiser le lettrage des factures payées facilite également la gestion des comptes clients.

En cas de retard de paiement, il faut agir vite et enclencher une procédure de relance efficace et personnalisée. Cela peut se traduire par une relance téléphonique ou l’envoi d’une lettre de rappel de paiement, selon le profil du client et le montant dû. Un premier rappel courtois, suivi d'une relance plus ferme en cas d'absence de réponse, permet souvent de gérer les impayés rapidement, sans recourir à des procédures contentieuses.

Si le client rencontre des difficultés financières, envisagez des facilités de paiement comme un échéancier de paiement. En règle générale, adopter une démarche bienveillante pour relancer une facture permet de préserver la relation commerciale tout en augmentant vos chances de recouvrer les sommes dues.

Remarque
Centraliser les créances en attente dans un outil dédié, comme une balance âgée, permet d'avoir une vue d'ensemble des factures impayées et de prioriser les actions de recouvrement. Cet outil vous aide à identifier rapidement les factures les plus anciennes et les montants les plus élevés, afin de concentrer vos efforts de recouvrement là où ils sont le plus nécessaires.

6. Analyse et reporting

L’analyse et le reporting sont les dernières étapes du processus Order-to-Cash, mais elles sont tout aussi importantes que les précédentes. Analyser le déroulement de chaque étape permet d’identifier les points forts de l’O2C et les axes d'amélioration.

Pour ce faire, voici quelques exemples d’indicateurs clés (KPI) qui reflètent la santé du cycle O2C :

  • Le DSO (Days Sales Outstanding) : il mesure le délai moyen entre la facturation et le paiement. Un DSO élevé est souvent synonyme de BFR (Besoin en Fonds de Roulement) élevé.
  • Le Cash conversion cycle : il mesure le temps dont une entreprise a besoin pour convertir ses stock en vente puis en argent.
  • Le taux de recouvrement : proportion des créances récupérées par rapport aux factures émises.
  • Le taux de litige : proportion de factures contestées par les clients. Un taux élevé peut signaler un manque de rigueur dans la facturation (par exemple).

Par ailleurs, l’utilisation d’outils de datavisualisation et de BI (Business Intelligence), comme Power BI ou Tableau, permettent de créer des tableaux de bord financiers dynamiques et collaboratifs facilitant le suivi de ces indicateurs. De bons outils de reporting offrent une vue d’ensemble claire à toutes les parties prenantes à l’O2C et les aident à décider de manière éclairée.

Remarque
L’analyse proactive des données permet aussi d’anticiper les problèmes et de corriger le tir rapidement. Par exemple, si votre taux de recouvrement diminue, il est peut-être temps de renforcer les procédures de relance ou d’envisager des actions de recouvrement plus fermes.

Grâce à une analyse de vos données, des conseils adaptés et une intervention au niveau opérationnel, Trezo vous accompagne dans l’amélioration de votre cycle order to cash, de A à Z. Confiez-nous la gestion de votre poste client afin d’améliorer les performances de votre entreprise tout en gagnant du temps et de l’énergie !

De la commande au paiement : optimisez chaque étape avec Trezo
N'attendez pas : le temps c'est de l'argent
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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Pourquoi optimiser le processus order to cash

Un bon process O2C permet d’entretenir de bonnes relations client

Un processus order to cash fluide assure une expérience client sans accroc, de la commande au paiement. Par exemple, des commandes traitées rapidement, des livraisons effectuées dans les délais et des factures claires montrent votre professionnalisme et renforcent la confiance et la fidélisation des clients.

L’un des leviers pour améliorer l’expérience client est de miser sur la transparence et la communication. Informer vos clients de l'avancement de leur commande, des délais de livraison et des modalités de paiement contribue à réduire les inquiétudes et les sollicitations inutiles du service client. Les systèmes CRM connectés aux ERP facilitent cette transparence en centralisant les informations et en permettant de les partager facilement avec vos clients.

La personnalisation des relances en cas de retard de paiement est aussi un atout. Une relance courtoise et adaptée au profil du client aura plus d’effet qu’une relance standardisée. Le cas échéant, proposer un paiement échelonné montre que vous comprenez les difficultés du client tout en maintenant la fermeté nécessaire au recouvrement.

Remarque
Le scoring client, basé sur l’analyse de l’historique des paiements et des comportements d'achat, permet d’anticiper les risques et d'adapter les conditions de paiement en conséquence. En identifiant rapidement les clients potentiellement à risque, vous pouvez ajuster vos actions (comme exiger un acompte) tout en maintenant une relation commerciale saine.

Par ailleurs, l’adoption de solutions digitales comme la signature électronique simplifie également le parcours client. Plutôt que de demander à votre client d’imprimer, de signer, de scanner et de renvoyer un devis, un processus 100 % digital permet de valider une commande en quelques clics seulement. Ce gain de temps est apprécié par les clients et permet d'accélérer significativement le cycle O2C… et si vous gagnez du temps, vous gagnez de l’argent !

Un bon process O2C permet de  gagner du temps…et de l’argent

Le processus order to cash implique l’intervention de plusieurs acteurs appartenant à des services différents au sein d’une entreprise. En automatisant les tâches répétitives et manuelles comme la saisie des commandes ou l'émission des factures, vous limitez les risques d’erreurs tout en libérant du temps pour vos équipes. 

Ce gain de temps permet à vos collaborateurs de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée, comme le suivi personnalisé des clients ou le développement commercial.

L’automatisation du processus O2C présente également l'avantage de réduire les délais d’encaissement. Par exemple, en automatisant l'envoi des factures dès la livraison, vous augmentez significativement vos chances d'être réglé plus vite. Les entreprises ayant automatisé leur facturation constatent généralement une diminution de leur DSO, ce qui se traduit directement par une augmentation du cash-flow.

Remarque
Pour les grandes entreprises, réduire le DSO de quelques jours peut se traduire par des dizaines de milliers d’euros de trésorerie disponible chaque mois.

Par ailleurs, élaborer un tableau de bord financier permet de surveiller en temps réel les indicateurs clés de l’O2C afin de détecter rapidement les anomalies et de prendre les décisions nécessaires. Par exemple, si vous constatez une hausse du taux de litige, il est peut-être temps d’améliorer la communication avec les clients lors de la validation de la commande ou d’évaluer la clarté de vos factures.

Cependant, tout automatiser n'est pas forcément judicieux. Si l'automatisation de la facturation est pertinente, le recouvrement des impayés nécessite souvent une intervention humaine pour être efficace. Des relances personnalisées et des échanges directs avec le client s’avèrent souvent plus productifs que des courriels standardisés et automatisés.

La centralisation des données dans un CRM et un ERP permet également de gagner du temps et d’améliorer la coordination entre les équipes commerciales, financières et logistiques. Avoir accès à des informations clients à jour et accessibles en un clic évite les allers-retours incessants. Cela facilite la prise de décision et la collaboration entre les équipes prenant part à l’O2C. 

En résumé, un processus O2C optimisé permet non seulement de réduire les coûts et d'accélérer les paiements, mais aussi d'améliorer la productivité et la trésorerie de votre entreprise.

Automatisez, sécurisez et encaissez plus vite avec Trezo.
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"Trezo a été d’une aide précieuse pour la gestion du recouvrement pendant la forte croissance de bricks. Les rapports & dashboards personnalisés nous ont permis de suivre de près les performances de notre poste client et de prendre des décisions informées."
Victor Leboda - Fondateur Bricks collective

Comment améliorer l’efficacité de votre processus order to cash ?

Améliorer le processus Order-to-Cash repose sur l'automatisation des tâches répétitives, l'utilisation d'outils digitaux adaptés et le suivi rigoureux des indicateurs de performance. L'objectif est de raccourcir le cycle entre la commande et l'encaissement tout en minimisant les risques d'erreurs et d'impayés.

Utiliser des outils numériques pour automatiser le traitement des commandes

L'automatisation est l'un des piliers d'un processus O2C optimisé. En utilisant des solutions digitales comme Esker, vous pouvez fluidifier le traitement des commandes et éliminer les tâches manuelles répétitives. Par exemple, des commandes reçues par email peuvent être automatiquement saisies et enregistrées dans votre ERP sans intervention humaine.

L'EDI (Échange de Données Informatisé) est également un levier puissant. Il permet de transmettre automatiquement les commandes, factures et avis d’expédition entre votre entreprise et vos partenaires commerciaux. Cela garantit des échanges plus rapides et plus fiables, limitant les risques d'erreurs et les délais inutiles.

Un bon logiciel de facturation permet également d’émettre et d’envoyer automatiquement une facture dès la livraison du produit ou du service. Calculez votre DSO et vous verrez que cette fonctionnalité peut réduire significativement le délai moyen de paiement de vos créances clients.

Centraliser les données clients pour une gestion simplifiée

La centralisation des données clients dans un CRM aide à garantir la cohérence et l’efficacité du processus O2C. Un CRM permet de regrouper toutes les informations clés : historique des commandes, comportement de paiement, conditions tarifaires négociées, etc. Cela facilite non seulement le traitement des commandes, mais aussi la gestion des relances et le suivi des paiements.

Un CRM connecté à votre ERP permet d'éviter les doublons et les erreurs de saisie. Par exemple, dès qu'une commande est passée, toutes les informations peuvent automatiquement être mises à jour dans l’ERP : disponibilité des stocks, préparation logistique, émission de la facture. Sans outil adapté, ces tâches incombent aux employés (qui peuvent faire des erreurs ou prendre du retard).

Enfin, la visibilité sur les données en temps réel permet également d'identifier rapidement les clients à risque et d'adapter les conditions de paiement en conséquence. Par exemple, une centralisation des données clients permet d’identifier rapidement un mauvais payeur et de lui proposer le versement d’un acompte à la commande afin de limiter les risques d'impayés.

Utiliser des outils collaboratifs pour fluidifier la communication entre services

Le processus O2C implique plusieurs services : commercial, logistique, finance, recouvrement etc... Utiliser des outils collaboratifs comme Slack ou Microsoft Teams permet d'améliorer la communication et la productivité des équipes. Par exemple, un canal dédié sur Teams peut permettre à l'équipe commerciale d'informer en temps réel les équipes logistiques d'une commande urgente.

Les outils de gestion de projet comme Trello ou Asana facilitent aussi le suivi de projet et le respect des échéances. Chaque équipe peut visualiser l'avancement du traitement des commandes, des expéditions et des encaissements.

Dématérialiser les documents et favoriser les paiements électroniques

La dématérialisation des documents (devis, factures, bons de commande) permet d'accélérer le processus O2C en supprimant les délais liés au papier. Un logiciel de facturation électronique comme Esker ou Zeendoc permet d’émettre des factures conformes et de les transmettre par email dès que cela est possible.

Les paiements électroniques sont également un levier d'amélioration important. En proposant des solutions de paiement en ligne sécurisées, vous simplifiez le règlement pour vos clients et réduisez les délais d’encaissement.

Suivre les indicateurs financiers avec des tableaux de bord dédiés

Le suivi des indicateurs financiers est indispensable pour piloter efficacement le processus O2C. Rappel des KPIs clés à surveiller en priorité :

  • Le DSO
  • Le Cash conversion cycle
  • Le taux de recouvrement
  • Le taux de litige

L'utilisation d'outils de Business Intelligence comme Power BI, Tableau software ou Looker Studio permet de créer des tableaux de bord dynamiques et intuitifs. Ces outils offrent une vue d'ensemble précise et aident à détecter rapidement les anomalies pour ajuster le processus O2C en conséquence.

Faire appel à Trezo pour un accompagnement personnalisé

Optimiser le processus O2C demande du temps et des compétences spécifiques. Faire appel à Trezo vous permet de bénéficier d'un accompagnement sur-mesure, comprenant :

  • L’analyse des performances actuelles du processus O2C.
  • La mise en place d’outils adaptés pour automatiser les tâches répétitives (comme la facturation).
  • L’intervention d’une équipe opérationnelle chargée du recouvrement des impayés.
  • La formation de vos équipes pour garantir l’adhésion et la maîtrise de chaque étape du processus order to cash.

Nous proposons également des audits réguliers pour identifier les axes d’amélioration et ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus. Cet accompagnement personnalisé permet d’optimiser durablement le processus order to cash tout en vous permettant de rester concentré sur votre cœur de métier.

Moins d’erreurs, plus de cash-flow : fiabilisez votre process OTC avec Trezo
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“Nous avons choisi Trezo afin de leur confier la gestion de notre poste client pour notre offre B2B. Nous sommes vraiment très satisfaits des résultats obtenus et de l’accompagnement proposé. Nous les recommandons sans hésiter !“
Marie Taquet - CEO @Iconoclass
DSO (Days Sales Outstanding)
Gestion de la trésorerie
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Comprendre, suivre et optimiser le DSO de votre entreprise

Comprendre le DSO (Days Sales Outstanding)

90 % des entreprises françaises ont vu leur DSO se dégrader à cause de la pandémie de Covid-19
Baromètre Atradius

Signification du DSO

Le DSO (Days Sales Outstanding) est un indicateur qui mesure le nombre de jours qu’il faut, en moyenne, pour encaisser des factures sur une période donnée.

Par exemple, si vous avez un DSO de 45 jours sur un trimestre, cela signifie que sur cette période, vous avez encaissé vos factures en moyenne 45 jours après leur émission.

Également appelé Délai Moyen de Paiement (DMP) ou Nombre de Jours de Crédit Clients (NJC) en français, cet indicateur de performance est incontournable pour comprendre la santé financière d’une entreprise et évaluer l’efficacité de sa gestion du poste client.

Plus concrètement, le DSO a vocation à refléter la performance de votre processus de facturation et de recouvrement. Plus le DSO est faible, plus vite vous percevez le fruit de vos ventes.

Au contraire, si le DSO de votre entreprise s’allonge, cela indique :

  • que vous accordez des délais de paiement de plus en plus importants à vos clients,
  • et/ou que votre processus de gestion des impayés peut gagner en efficacité.

Vous manquez de temps ou de main d’œuvre pour recouvrer vos factures ou vos impayés ? Faites appel à Trezo ! Grâce à une méthodologie rodée et un accompagnement sur-mesure (et sans engagement), nous collectons votre encours client et nous vous délivrons des outils pour suivre et améliorer la santé financière de votre entreprise.

Arrêtez de courir après les impayés, concentrez vous sur votre activité !

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"La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres taches. Nous bénéficions également d'indicateurs clés qui facilitent nos prises de décision, ainsi que de conseils pertinent pour nous aider à traiter les cas clients difficiles."
Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon

Calcul du DSO

La méthode de calcul du DSO la plus couramment utilisée s’appuie sur la formule suivante :

DSO = (Encours clients / Chiffre d’affaires total) × Nombre de jours

  • Encours clients : montant total des factures qui n’ont pas encore été réglées par vos clients à la date de calcul.
  • Chiffre d’affaires total : somme des ventes sur la période analysée.‍
  • Nombre de jours : 30 jours, 90 jours, 365 jours… La période analysée peut varier en fonction des spécificités de votre activité.

Remarque

Le DSO ne porte pas systématiquement sur le chiffre d’affaires global de votre entreprise car une grosse facture impayée peut artificiellement gonfler la moyenne de vos délais de paiement. Par exemple, le “DSO litige” s’intéresse uniquement aux factures qui font l’objet d’un litige avec un client (par exemple, en cas de désaccord sur le montant facturé ou la qualité d’une prestation ou d’un produit). Dans ce cas, calculer le DSO litige permet de mesurer votre capacité à recouvrer vos créances litigieuses.

Utilisez le calculateur ci-dessous pour mesurer votre DSO annuel et découvrir l’impact qu’une diminution de DSO a sur votre trésorerie :

Différences entre DSO et DPO

Le DSO (Days Sales Outstanding) et le DPO (Days Payable Outstanding) sont deux indicateurs financiers qui permettent de piloter la trésorerie d’une entreprise. Bien qu’ils s’attachent tous deux à mesurer des délais de paiement, le DPO indique le délai moyen que vous prenez pour régler les factures envoyées par vos fournisseurs.

La santé financière d’une entreprise s’apprécie souvent en regardant à la fois le DSO et le DPO. Dans l’idéal, vous cherchez à avoir un DSO le plus petit possible (vos clients vous paient rapidement) et un DPO relativement long (vous payez vos fournisseurs un peu plus tard) afin de disposer de suffisamment de trésorerie pour votre exploitation et vos projets de développement.

Attention

Dans la pratique, beaucoup d’entreprises compensent l’allongement du DSO en allongeant à leur tour leur DPO. Cette stratégie permet effectivement de soulager votre trésorerie mais elle peut aussi détériorer vos relations avec vos fournisseurs. Si vous payez trop tard vos partenaires, ceux-ci peuvent vous imposer des pénalités de retard ou revoir les avantages commerciaux qu’ils vous ont accordés. Il faut donc trouver un juste équilibre entre DSO et DPO, afin de préserver votre trésorerie tout en respectant vos engagements contractuels.

En fin de compte, la meilleure stratégie est d’anticiper les risques clients avant qu’il ne soit trop tard. Avec une bonne maîtrise du processus de l’order to cash, c’est-à-dire une bonne gestion des factures, une stratégie de recouvrement amiable efficace et un suivi rigoureux des indicateurs financiers importants, vous pouvez durablement optimiser votre DSO, générer du free cash flow et maintenir de bonnes relations avec vos fournisseurs ou vos employés.

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“Nous avons choisi Trezo afin de leur confier la gestion de notre poste client pour notre offre B2B. Nous sommes vraiment très satisfaits des résultats obtenus et de l’accompagnement proposé. Nous les recommandons sans hésiter !“
Marie Taquet - CEO @Iconoclass

Pourquoi suivre votre DSO ?

Influence du DSO sur le BFR de votre entreprise

Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) est un indicateur-clé qui mesure la trésorerie dont vous avez besoin pour financer votre activité courante (achats de matières premières, paiement des salaires etc...) en prenant en compte le décalage des flux de trésorerie résultant du temps qui sépare les décaissements des encaissements.

Par conséquent, plus vos clients mettent du temps à payer (DSO élevé), plus votre BFR augmente. Si votre BFR est trop élevé, vous risquez de rencontrer des difficultés pour régler vos fournisseurs ou pour investir dans de nouveaux projets. À l’inverse, un BFR maîtrisé vous garantit une certaine marge de manœuvre et une meilleure résilience financière en cas d’imprévu.

Remarque

Une réduction du DSO de quelques jours peut générer un apport considérable de cash, qui se chiffre en milliers d’euros (voire en dizaines de milliers d’euros), en fonction de la taille d’une entreprise

Concrètement, le calcul du BFR s’effectue par la formule suivante :

BFR = Stocks + Créances clients - Dettes fournisseurs

  • Stocks : valeur des produits que vous avez achetés ou fabriqués et qui n’ont pas encore été vendus.
  • Créances clients : montant des factures envoyées à vos clients mais qui n’ont pas encore réglées.
  • Dettes fournisseurs : montant des factures que vous devez à vos fournisseurs et que vous n’avez pas encore payées.

Le DSO est directement lié à la composante créances clients du BFR. Lorsqu’il augmente, cela signifie que vous mettez davantage de temps à encaisser vos factures, ce qui augmente le montant de vos créances clients et par conséquent, votre besoin de trésorerie sur la période augmente également.

Qu’est ce que le DSO permet d’apprendre ou de faire ?

Tout d’abord, le DSO reflète la solidité financière de votre entreprise. Si le délai moyen de paiement de vos clients est stable (et raisonnablement bas), votre entreprise est en bonne santé. En revanche, un DSO qui s’allonge de mois en mois doit vous alerter car un allongement des délais de règlement chez vos clients risque de provoquer des tensions de trésorerie.

Par exemple, si votre DSO passe de 45 à 60 jours en l’espace d’un trimestre, vous risquez de devoir puiser dans vos réserves pour couvrir vos charges courantes et si cela est insuffisant, vous risquez de devoir vous tourner vers d’autres solutions (parfois coûteuses) pour financer votre trésorerie (ex : affacturage, crédit bancaire etc…). Suivre le DSO permet ainsi d’anticiper d’éventuels problèmes de trésorerie et vous donne du temps pour réagir afin d’éviter de devoir vous endetter pour financer votre BFR.

Par ailleurs, un DSO bas prouve l’efficacité de votre processus de facturation et de recouvrement. Autrement dit, votre entreprise envoie rapidement ses factures, elle réagit vite en cas de factures impayées, vous relancez vos impayés sans tarder et si besoin, vous mettez en place des facilités de paiement qui permettent un recouvrement rapide des créances en retard de paiement.

Remarque

À l’inverse, un DSO qui stagne à un niveau élevé est souvent le symptôme d’un manque de rigueur dans votre suivi de facturation ou d’un processus de relance inadapté.

Enfin, un suivi rigoureux du DSO facilite la gestion du risque client et la priorisation des actions de recouvrement. En effet, toutes les factures ne se valent pas : certaines créances représentent un montant élevé ou proviennent de clients stratégiques.

Par exemple, si vous constatez que le DSO d’un de vos plus gros clients augmente progressivement depuis plusieurs mois, cela peut vous amener à enquêter afin de vérifier la solvabilité de ce client. Si vos doutes se confirment, le suivi du DSO vous aura permis d’avoir de prendre assez tôt les bonnes décisions afin de limiter les risques auxquels vous expose ce client. Cela peut se traduire par la mise en place d’une procédure de relance plus ferme ou de conditions de paiement plus strictes (ex : versement d’un acompte à la commande).

Contrairement à une société de recouvrement traditionnelle qui se concentre surtout sur les impayés déjà existants, Trezo propose une approche globale. Notre ambition est d’endosser un véritable rôle de copilote financier. Pour cela, nous mettons à votre disposition plusieurs outils de reporting, comme :

  • Un outil de suivi du DSO  et un accompagnement pour réduire le délai moyen de paiement de vos factures.
  • Une balance âgée pour suivre vos créances et de mieux prioriser vos actions de recouvrement.
  • Un classement des clients selon leur fiabilité afin d’identifier les bons ou les mauvais payeurs et d’anticiper les risques de retard de paiement.

En confiant la gestion de votre poste client à Trezo, vous gagnez un temps précieux, vous renforcez votre trésorerie et vous optimisez vos performances financières.

Arrêtez de courir après les impayés, concentrez vous sur votre activité !

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"L'équipe de Trezo est hyper disponible pour répondre à nos questions et pousser les choses plus loin si besoin. Important pour nous également, ils prennent le temps de s'adapter à chacun de nos clients pour ne pas affecter leur expérience avec notre agence. Et ça fait la différence, il y a vraiment eu un avant et un après depuis qu'on bosse avec eux. Petit bonus : quel kiff de ne plus gérer les relances clients et de recevoir leurs updates sympas. On recommande sans hésiter Trezo à tous ceux qui veulent booster leur gestion financière en douceur 😉"
David VOGE - Fondateur @Petit Hack

Comment avoir un bon DSO ?

Pour avoir un DSO bas et stable, il faut :

  1. Présenter des conditions de paiement claires à vos clients,
  2. Envoyer rapidement vos factures,
  3. Privilégier les paiements électroniques,
  4. Tenir à jour votre balance âgée,
  5. Analyser les données de paiement et anticiper les risques clients
  6. Favoriser la résolution amiable des impayés

1. Présenter des conditions de paiement claires à vos clients

Pour commencer, il est essentiel qu’à la conclusion d’une vente, vos clients comprennent parfaitement :

  • Les délais de paiement qu’ils s’engagent à respecter,
  • Les conditions de règlement : virement bancaire, chèque, carte bancaire, prélèvement SEPA…
  • Les pénalités en cas de retard

Une communication limpide désamorce bien des litiges ultérieurs, notamment avec des clients qui pourraient prétendre “ne pas avoir été informés”.

Remarque

La formation des employés au processus de facturation peut avoir un impact positif sur le DSO d’une entreprise car une partie importante des retards de paiement sont dûs à des erreurs humaines (mauvaise communication, erreur sur la facture, oubli etc…).

2. Envoyer rapidement vos factures

La plupart du temps, le délai accordé pour régler une facture commence à courir à partir du jour de réception d’une facture pour le client. Par conséquent, plus tôt les factures sont émises et envoyées, plus vite elles sont encaissées !

A condition d’être bien paramétré et maintenu à jour, un bon logiciel de facturation peut automatiser l’envoi de vos factures et maximiser vos chances d’avoir un bon DSO. Vous pouvez également externaliser la facturation en faisant appel à une entreprise spécialisée, comme Trezo ! Nous pouvons prendre en charge la gestion globale de votre poste client, de la signature d’un devis à l’encaissement d’une facture.

Remarque

Si besoin, nous pouvons également accompagner vos collaborateurs afin de vous garantir qu’ils maîtrisent chaque étape de votre processus de facturation.

3. Privilégier les paiements électroniques

Contrairement au chèque, qui implique un temps d’envoi et de traitement plus long, voire des risques de perte ou de rejet, les paiements électroniques sont quasi instantanés. Encourager vos clients à utiliser des moyens de paiement électroniques peut diminuer leur délai de paiement de quelques jours, ce qui se traduit pour vous par une diminution du DSO et une augmentation de votre trésorerie.

Par exemple, à l’appui d’une facture ou d’une relance téléphonique, vous pouvez envoyer par mail un lien qui permet à votre client de régler sa facture en utilisant une carte bancaire. Une technique simple et efficace pour encaisser rapidement vos factures.

4. Tenir à jour votre balance âgée

La balance âgée est un document qui recense vos créances classées par date d’échéance ou par ancienneté (30 jours, 60 jours, 90 jours, etc.). Elle vous offre un panorama clair de l’ensemble de vos factures en cours et met en évidence celles qui sont en retard de paiement.

Le suivi régulier de votre balance âgée permet de repérer les clients qui ne respectent pas leur(s) échéance(s) de paiement et d'adapter vos actions de recouvrement.

5. Analyser les données de paiement afin d’anticiper les risques clients

Suivre les habitudes de paiements de vos clients est une bonne manière d’optimiser votre DSO car cela aide à :

  • Identifier les clients à risque : ceux qui allongent régulièrement leurs délais de paiement ou qui multiplient les litiges.
  • Adapter vos conditions de paiement : versement d’un acompte, d’un prélèvement automatique.‍
  • Adapter vos actions de recouvrement : envoi d’une lettre de relance courtoise ou d’une mise en demeure payer.

Exemple

Si vous remarquez qu’un client paie toujours avec 15 jours de retard, vous pouvez lui proposer une remise pour paiement anticipé et si cela ne fonctionne toujours pas, vous pouvez réduire le délai de paiement de ses factures.

6. Favoriser la résolution amiable des impayés

Pour préserver votre relation commerciale et votre DSO, il est toujours judicieux de privilégier la voie amiable pour recouvrer un impayé. Comme un grand nombre de retards de paiement sont dûs à des oublis, une simple lettre de rappel de paiement peut suffire à débloquer une situation d’impayé.

Si le retard est dû aux difficultés financières que rencontre votre client ou à un litige sur le produit ou la prestation délivrée, il est important de faire preuve d’écoute et de bienveillance. Une approche humaine dans la gestion des impayés permet de comprendre plus facilement la cause du retard et de trouver un compromis (ex : échéancier de paiement, remise commerciale etc…).

Remarque

Dans certains cas, une relance téléphonique bienveillante peut être l’occasion renforcer une relation commerciale. En plus de son impact positif sur le DSO, il n’est pas rare qu’une relance aboutisse à une vente ! En revanche, une mise en demeure n’a pas le même capital sympathie…

Arrêtez de courir après les impayés, concentrez vous sur votre activité !

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“Trezo a été d’une aide précieuse pour la gestion du recouvrement pendant la forte croissance de bricks. Les rapports & dashboards personnalisés nous ont permis de suivre de près les performances de notre poste client et de prendre des décisions informées.”
Victor Leboda - Fondateur Bricks collective

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Gestion de la trésorerie
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Comment calculer et optimiser le DSO (délai moyen de paiement des factures) ?

Pourquoi calculer le DSO d’une entreprise ?

Le DSO (Days Sales Outstanding) mesure le nombre de jours qu’il faut en moyenne à votre entreprise pour encaisser ses factures après leur émission. Calculer cet indicateur clé permet de mesurer la vitesse à laquelle vous transformez vos créances clients en trésorerie disponible.

Autrement dit, le calcul du DSO donne une idée de la manière dont votre entreprise gère son poste client. Plus votre processus de facturation et la gestion de vos impayés sont efficaces, plus vos clients vous paient rapidement et plus votre DSO est bas. Or, un DSO bas (et stable) reflète la bonne santé financière d’une entreprise.

En effet, le DSO a une influence importante sur le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) d’une entreprise, c’est-à-dire la trésorerie nécessaire pour financer le décalage entre les décaissements (ex : dépenses liées à la fabrication et à la livraison d’un produit) et les encaissements (paiement d’une facture).

Concrètement, un DSO élevé, synonyme de créances clients qui tardent à être encaissées, augmente mécaniquement le BFR. À l’inverse, en diminuant votre DSO, vous encaissez plus vite et vous augmentez la quantité de cash disponible pour financer l’activité et la croissance de votre entreprise.

Remarque

Pour les grandes entreprises, raccourcir de quelques jours le délai de paiement moyen de ses encours client peut se traduire par une augmentation de la trésorerie de plusieurs dizaines de milliers d’euros (voire plus). Or, avec plus d’argent en banque, une entreprise est plus résiliente financièrement, plus attractive aux yeux d’investisseurs potentiels et en meilleure posture pour investir dans de nouveaux projets.

Par ailleurs, calculer le DSO permet également de prendre des décisions éclairées en matière de gestion des impayés et du risque-client. En suivant l’évolution du délai de paiement moyen de vos factures, vous pouvez mieux anticiper les risques d’impayés et les périodes où la trésorerie sera sous tension. Par exemple, si vous remarquez un allongement inhabituel du DSO chez un (ou plusieurs) client(s) importants, vous pouvez adapter vos conditions de paiement et votre procédure de relance afin de générer du free cash flow sur le long terme.

Remarque

Calculer régulièrement votre DSO aide également à planifier un investissement (ex : recrutement d’un nouveau salarié) et à déterminer le bon moment pour passer commande auprès de vos fournisseurs.

En faisant appel à Trezo, vous bénéficiez d’un accompagnement opérationnel au niveau de la facturation et du recouvrement amiable (ou contentieux) de vos créances. Au niveau stratégique, notre vocation est de devenir votre copilote financier : en parallèle de la collecte de vos encours clients, nous vous partageons régulièrement des rapports qui vous permettent de suivre les indicateurs de performances importants, comme l’évolution de votre DSO.

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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

Les deux méthodes de calcul du DSO

Il existe deux méthodes de calcul du DSO :

  1. La méthode comptable, simple et rapide
  2. La méthode par épuisement, plus complexe mais plus précise

Méthode comptable

La méthode comptable est sans doute la méthode de calcul du DSO la plus utilisée. Son principe est simple : diviser le montant des factures en attente de règlement par le volume global des ventes sur une période donnée, le tout multiplié par le nombre de jours de la période analysée.

Formule de calcul du DSO par la méthode comptable

DSO (en jours) = (Créances Clients / Chiffre d'Affaires TTC) × Nombre de jours de la période

Dans cette formule :

  • Les créances clients correspondent à l’ensemble des factures émises qui n’ont pas encore été réglées par vos clients,
  • Le chiffre d’affaires TTC (Toutes Taxes Comprises) correspond à la somme des encaissements sur la période analysée,

Par exemple, imaginons que vous souhaitiez calculer le DSO pour le mois de janvier et qu’à la fin du mois :

  • vos créances clients s’élèvent à 75 000 €.
  • votre CA TTC est de 50 000 €.

Puisque le mois de janvier est composé de 31 jours, calculer le DSO revient à appliquer la formule suivante : (150 000 € / 100 000 €) X 31 = 46,5 jours.

Vous obtenez un DSO 46,5 jours, ce qui signifie qu’en moyenne, vous devez patienter 46,5 jours pour encaisser vos créances après émission de vos factures.

A vous de jouer ! Calculer votre DSO et découvrez l’impact que Trezo peut avoir sur votre trésorerie !

Avantages de la méthode de calcul comptable du DSO

  1. Simplicité : Cette méthode repose sur des données financières que vous avez déjà l’habitude de suivre (montant des factures en cours et chiffre d’affaires).
  2. Rapidité de mise en œuvre : vous pouvez rapidement calculer votre DSO pour n’importe quelle période (mensuelle, trimestrielle, annuelle).

Inconvénients de la méthode de calcul comptable du DSO

  1. Inadapté aux effets de saisonnalité : la formule ne prend pas en compte certaines variations importantes résultant d’un effet de saisonnalité. Si une grande partie de votre CA se concentre sur quelques mois, le DSO calculé sur une base mensuelle ou trimestrielle risque d’être peu représentatif de la réalité.
  2. Imprécision : Le DSO comptable offre une vision globale, sans prendre en compte l’ancienneté des créances ou la durée réelle du crédit.

Méthode par épuisement du chiffre d’affaires (ou count back)

La méthode de calcul du DSO par épuisement est une méthode plus précise qui consiste à soustraire le chiffre d’affaires TTC de chaque mois du total des créances clients, puis d’additionner le nombre de jours des mois concernés jusqu’à ce que l’encours soit totalement épuisé.

Formule de calcul du DSO par la méthode de l’épuisement

DSO (à fin de mois) = Créances Client TTC - Chiffre d'Affaires TTC du mois M - Chiffre d'Affaires TTC du mois M-1... jusqu'à épuisement des créances client

Imaginons que vous souhaitiez calculer le DSO au 1er avril et que vos créances clients à cette date s’élèvent à 200 000 €. Supposons ensuite que votre entreprise a réalisé un chiffre d’affaires TTC de 120 000 € en Mars et de 110 000 € en Février.

  1. Vous commencez par soustraire le CA du mois de mars au montant de vos créances clients, soit : 200 000 €- 120 000 € = il reste encore 80 000 € de créances clients.
  2. Comme le CA du mois de février est supérieur à 80 000 €, cela signifie que vous avez “épuisé” la totalité de vos créances clients durant le mois de février.
  3. Pour connaître le nombre exact de jours que vous devez ajouter à votre DSO (en plus de ceux du mois de mars), vous pouvez appliquer la formule suivante : (80 000/110 000) X 28 (le nombre de jours du mois de février) = 20,3 jours
  4. Pour terminer, il suffit donc d’additionner les jours nécessaires pour épuiser vos créances clients : 31 (nombre de jours du mois de mars) + 20,3 (nombre de jours du mois de février) = 51,3 jours.

Ainsi, par la méthode de calcul par épuisement, votre DSO au 1er Avril est de 51,3 jours.

Avantages de la méthode de calcul du DSO par épuisement

  • Approche plus précise : Plutôt que de s’appuyer sur une formule fixe en fin de période, cette méthode prend en compte la variation de votre chiffre d'affaires sur la période analysée.
  • Meilleure appréciation de la saisonnalité : si un mois a été exceptionnel (ventes très élevées ou très faibles), le calcul du DSO le prend en compte. Cette méthode de calcule aide à expliquer les raisons d’une hausse soudaine ou d’une stagnation du DSO.
  • Suivi du DSO en temps réel : cette méthode vous dispense d’attendre la fin de la période pour calculer votre DSO. Or, un suivi en temps réel du DSO permet de prendre des décisions plus rapidement.

Inconvénients de la méthode de calcul du DSO par épuisement

  • Calcul plus complexe : par rapport à la méthode comptable traditionnelle, cette méthode de calcul est plus compliquée.
  • Dépendance à la bonne tenue des comptes : vous devez vous assurer d’avoir un des comptable fiables et à jour, sans quoi votre DSO pourrait être biaisé.

Faites appel à Trezo afin d'externaliser la facturation et de consolider la santé financière de votre entreprise en douceur.

Arrêtez de courir après les impayés, concentrez vous sur votre activité !

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“L'équipe de Trezo est hyper disponible pour répondre à nos questions et pousser les choses plus loin si besoin. Important pour nous également, ils prennent le temps de s'adapter à chacun de nos clients pour ne pas affecter leur expérience avec notre agence. Et ça fait la différence, il y a vraiment eu un avant et un après depuis qu'on bosse avec eux. Petit bonus : quel kiff de ne plus gérer les relances clients et de recevoir leurs updates sympas. On recommande sans hésiter Trezo à tous ceux qui veulent booster leur gestion financière en douceur 😉"
David VOGE - Fondateur @Petit Hack

Comment optimiser votre DSO ?

Pour diminuer davantage votre DSO, plusieurs solutions s’offrent à vous :

  1. Négocier des délais de paiement plus courts
  2. Exiger le versement d’un acompte à la commande
  3. Accorder une remise en contrepartie d’un paiement anticipé
  4. Relancer pro-activement vos clients
  5. Utiliser des solutions de financement alternatives (affacturage, assurance-crédit)

1. Négocier des délais de paiement courts

Des retards de paiement peuvent arriver en raison de délais trop longs accordés à la signature du devis (rappel : beaucoup d'impayés sont simplement dus à des oublis).

Pour diminuer votre DSO, il peut être utile de renégocier vos conditions de paiement avec vos clients actuels ou d'imposer un délai de paiement plus court à tous les nouveaux clients. Par exemple, si vous accordez habituellement 60 jours pour régler une facture, vous pouvez tenter de passer à 45 jours ou 30 jours.

Ainsi, réduire le délai de paiement de vos factures réduit mécaniquement votre DSO et diminue le risque d’impayé dû à un oubli de la part de votre client. Cependant, ce changement impact la trésorerie de vos clients, il est donc important que ce changement soit négocié et argumenté (et non imposé) à vos clients actuels afin de maintenir de bonnes relations commerciales.

Remarque

Si vous avez des doutes sur la solvabilité d’un client (nouveau ou ancien), il est d’autant plus important d’ajuster vos conditions de paiement afin de protéger la trésorerie de votre entreprise.

2. Exiger le versement d’un acompte à la commande

L’acompte est un bon moyen de sécuriser un engagement financier de la part de votre client. Il présente plusieurs avantages :

  • Trésorerie immédiate : vous encaissez une partie du montant de la commande avant même de démarrer la prestation ou de livrer le produit.
  • Incitation à respecter les délais : un client ayant déjà versé un acompte aura moins tendance à reporter le règlement du solde, puisqu’il s’est déjà engagé financièrement.
  • Réduction des risques : si par la suite, le client conteste ou s’il se trouve en difficulté, vous avez au moins collecté une partie de votre créance.

3. Accorder une remise en contrepartie d’un paiement anticipé

Pour encourager un règlement plus rapide, vous pouvez offrir un avantage commerciale à vos clients qui respectent la date d’échéance de leur facture.

Par exemple, cet avantage peut prendre la forme :

  • d’une remise sur le montant de la facture si le règlement est effectué sous un certain délai (par ex. 10 jours),
  • d’une remise sur une prochaine commande, pour remercier le client de respecter le délai de règlement convenu.

Bien que cette pratique diminue votre marge, elle permet de diminuer votre DSO et de sécuriser un flux de trésorerie régulier et plus prévisible (ce qui facilite la prise de décision).

4. Relancer proactivement vos clients

Un bon calendrier de relance permet de préserver (voire de diminuer) votre DSO tout en conservant de bonnes relations avec vos clients. Cette gestion proactive de vos créances montre votre professionnalisme et incite vos débiteurs à prioriser le règlement de vos factures.

Concrètement, ce calendrier doit commencer avant la date d’échéance de la facture. Un rappel bienveillant envoyé quelques jours avant l’échéance permet de vous assurer que :

  1. la facture a bien été reçue,
  2. la facture est en bonne et due forme (pas d’erreur sur le montant etc…),
  3. le client se souvient de son obligation de payer.

Une fois la date d’échéance dépassée, il est important de relancer vos factures impayées sans tarder et en suivant une stratégie adaptée au profil du client. Par exemple, vous pouvez relancer plusieurs fois un nouveau client à 5, 15 et 30 jours après l’échéance. Sans réponse après 30 jours, le temps est venu de durcir le ton en envoyant une mise en demeure de payer (en recommandé avec accusé-réception). En revanche, si le client est régulièrement en retard, il peut être préférable de durcir le ton plus vite (en restant poli, évidemment) ou d’envoyer une mise en demeure après la première relance.

Remarque

Lorsque c’est possible, favoriser les relances téléphoniques. Elles permettent plus facilement d’identifier la cause d’un retard de paiement et si besoin, de négocier un compromis, comme la mise en place d’un échéancier de paiement.

5. Utiliser des solutions de financement alternatives

Lorsque vous avez besoin de financer votre trésorerie rapidement et que courir après les impayés n’est plus une option acceptable, il peut être pertinent de vous tourner vers des solutions de financement adaptée, comme :

  • Une assurance-crédit : en cas d’impayé, ce contrat d’assurance prend en charge tout ou partie de la somme due.‍
  • L’affacturage : vous cédez vos factures impayées à un organisme (le factor), qui vous verse immédiatement une partie du montant.

Remarque

Bien qu’elles permettent de financer rapidement votre trésorerie, ces solutions ont un coût.

En partenariat avec Karmen, Trezo propose désormais une solution d’affacturage qui permet de recouvrer le montant d’une facture en 48h. Une solution intéressante pour éviter une augmentation de votre DSO.

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Questions fréquentes

Vous avez d’autres questions ? N’hésitez pas à nous contacter, nous revenons vers vous rapidement !

On discute ?
Pourquoi la bonne gestion du poste client est essentielle pour chaque entreprise ?

Cet aspect est crucial pour maintenir la santé financière de toute entreprise. En effet, une bonne gestion du poste client permet d'avoir des flux de trésorerie réguliers, permettant ainsi de couvrir les coûts et les charges, mais aussi d'investir dans le développement de l'entreprise et prévenir les problèmes de liquidité.

Sans une gestion efficace de son poste client, les retards de paiement et les impayés peuvent rapidement s'accumuler. Avec, pour conséquence, des décalages de trésorerie qui peuvent mettre en péril la stabilité financière de l'entreprise.

👉 C'est pourquoi une gestion proactive du poste client permet de réduire les délais de paiement et d'améliorer les relations avec les clients, tout en sécurisant ses encaissements et donc sa trésorerie.

Comment bien gérer son poste client ?

Pour optimiser la gestion de son poste client, il est essentiel d’avoir un suivi de l’ensemble de son cycle de facturation. Cela implique de suivre les factures dès leur émission tout cela en adoptant des relances proactives et personnalisées.

L’objectif est de déceler un éventuel problème en amont de l’échéance pour anticiper et maximiser le recouvrement des créances.

💡Déléguez ces tâches administratives grâce à une solution comme Trezo est un moyen efficace de gagner en temps et en efficacité.

Quels sont les avantages de Trezo par rapport à un logiciel de gestion du poste client classique ?

En tant que co-pilote financier, Trezo gère l'ensemble du processus, de la signature du devis à la réception du paiement. Notre solution permet aussi d'anticiper les retards de paiement et les impayés en mettant en place des stratégies adaptées. Nous intervenons également pour recouvrer vos créances par la voie juridique si nécessaire.

De plus, grâce à un tableau de bord, vous pouvez suivre en un coup d'œil l'état des paiements et visualiser l'évolution de vos créances et l’impact de nos actions.

Nos expertises :

Réduction des délais de paiement : avec notre solution complète de suivi de facturation, vos délais de paiement sont réduits de 36% en moyenne. Avec Trezo, vous pouvez ainsi mieux suivre vos devis, factures et encaissements.
Nous réalisons même des rappels de paiement personnalisés et optimisons votre process de facturation pour limiter le risque d’impayé… Rien de mieux pour accélérer vos encaissements !

Gestion des relances en cas d’impayé : en cas de facture impayée, nous effectuons pour vous des relances clients à l'amiable personnalisées pour préserver votre relation comerciale : choix du ton, du timing, du bon canal : email, SMS, appel téléphonique et courrier postal (lettre de relance simple ou lettre RAR).

Recouvrement juridique de créance : si cette procédure ne suffit pas, nous vous aidons à récupérer vos créances en lançant une procédure de recouvrement complète en choisissant la stratégie la plus adaptée grâce à nos partenaires juridiques (avocats, huissiers..). Nous menons ensuite cette procédure pour vous de bout en bout jusqu’à la collecte des fonds.

👉 Rien de mieux que Trezo pour gérer l'ensemble des étapes ! En nous déléguant votre gestion du poste client vous pouvez ainsi gagner du temps sur votre gestion comptable et administrative, tout en réduisant vos délais de paiement !

Qu’est ce qui est compris dans l’abonnement mensuel à Trezo ?

L’intégralité de nos services à savoir : le suivi de la facturation, les relances et la gestion du contentieux si nécessaire. Cela inclut également la formation, la mise en place de l'outil et que l’accès au reporting personnalisé.

Faut-il déjà avoir des impayés pour faire appel à vous ?

Non ! Plusieurs de nos clients ont peu ou pas d’impayés mais souhaitent améliorer le délai de règlement moyen de leurs clients ou déléguer la gestion de ces tâches pour se concentrer sur leur activité.

Quelle est la différence entre Trezo et une agence de recouvrement ?

La principale différence est que Trezo gère l’intégralité du poste client de la signature du devis par vos commerciaux jusqu’à ce que le paiement arrive sur votre compte.

Nous n’attendons pas que l’impayé arrive pour nous mettre en action et basons notre stratégie sur 3 piliers : la prévention, l’amiable et la préservation de la relation commerciale.

Comment se déroule la formation ?

Il s’agit d’un créneau d’environ 60min durant lequel nous décortiquons ensemble votre gestion du poste client. Nous vous détaillons ensuite notre méthode et notre plan d'action pour obtenir les résultats les plus rapides possible.

Comment pouvons-nous suivre vos actions ?

Nous construisons un reporting sur-mesure où vous pouvez retrouver le détail de nos actions ainsi que des chiffres clés pour avoir une vue claire sur la santé financière de votre entreprise : balance âgée, délais de règlement par client, pourcentage du CA du mois déjà encaissé…

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