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Publié le :
1/7/25

Construire et optimiser une procédure de relance

Quand un client oublie de régler sa facture, ce n’est pas toujours de la mauvaise volonté. Mais si vous laissez traîner, c’est votre trésorerie qui trinque. Or, attendre passivement qu’un paiement arrive, c’est prendre le risque de déséquilibrer toute la gestion financière de votre entreprise. Une procédure de relance bien construite permet d’anticiper les retards, de dialoguer avec fermeté mais tact, et de récupérer ce qui vous est dû sans détériorer la relation commerciale. Dans cet article, on vous montre comment structurer chaque étape d’une relance client efficace.

Ugo Torre
Co-fondateur @Trezo
Schéma d'une procédure de relance client
Table des matières
heading 2

Les étapes d’une procédure de relance client

En 2024, seulement 48,7 % des entreprises respectent leurs engagements de paiement à l’échéance, un chiffre en recul depuis début 2023.
Etude d’Altarès

En matière de gestion du poste client, mieux vaut prévenir que guérir. Même avec un process de facturation bien huilé, il arrive que certaines créances traînent. Et une facture qui reste impayée fragilise votre trésorerie un peu plus chaque jour qui passe.

Mettre en place une procédure de relance aide à mieux gérer les impayés avant que les retards de paiement ne détériorent la santé financière de votre activité ou que vous soyiez contraint d’engager des actions contentieuses chronophages et coûteuses.

Concrètement, un procédure de relance client se compose de trois phases qui s’enchaînent chronologiquement, dans le but d’assurer le recouvrement amiable d’une facture impayée :

  1. Communication et conciliation avec le client, 
  2. Envoi de relances formelles,
  3. Envoi d’une mise en demeure.

Phase 1 : Communication et conciliation

Un client qui ne paie pas n’est pas forcément un mauvais payeur. Un impayé résulte souvent d’un oubli ou d’un embouteillage côté comptabilité.

C’est pourquoi, avant toute chose, il faut parler avec votre client. Plutôt que d’envoyer directement une relance écrite, favoriser le dialogue permet souvent de désamorcer la situation rapidement.

Ainsi, une simple relance téléphonique dans les jours qui suivent la date d’échéance permet de vérifier que la facture a bien été réceptionnée, qu’elle a été validée en interne et d’identifier rapidement l’origine du blocage éventuel.

Remarque
Si votre client fait face à des problèmes de trésorerie, vous pouvez convenir rapidement d’un échéancier de paiement afin de faciliter le recouvrement sans détériorer la relation commerciale.

Si vous ne parvenez pas à joindre votre client par téléphone ou si vous préférez garder une trace écrite de vos échanges, vous pouvez envoyer une relance courtoise par mail, par SMS ou en utilisant une messagerie instantanée (ex : Slack, Teams, Whatsapp etc…).

Relance courtoise

À ce stade de la procédure de recouvrement, il est important de faire preuve d’écoute et de bienveillance. Il ne s’agit pas de mettre en cause le client mais de chercher à comprendre et à résoudre la situation.

A condition d’être effectuée avec adresse, cette phase de conciliation est souvent suffisante pour obtenir le règlement d’une créance client en retard. Ce contact direct et informel vous donne même l’occasion de resserrer vos liens avec le client et/ou d’envisager une nouvelle commande.

Phase 2 : Relance(s) formelle(s)

Quand vos premiers échanges restent sans réponse et que la facture tarde toujours à être réglée, il est temps d’adopter une démarche plus formelle. Cette phase consiste à envoyer une ou plusieurs lettres de relance, à intervalles réguliers.

Rythme d’envoi des lettres de relance

La première relance peut être envoyée à J+5 après la date d’échéance. Il s’agit de rappeler les faits avec un ton resté neutre et professionnel. Mentionnez simplement la facture concernée et rappelez poliment que le règlement n’a pas encore été enregistré.

Sans réponse de la part du client, une deuxième relance peut suivre à J+15. Cette fois, le ton peut être plus direct : vous pouvez rappeler vos précédents messages, souligner le retard et proposer un délai supplémentaire raisonnable.

En cas de besoin, une troisième relance à J+30 permet de formaliser un dernier avertissement. Elle doit faire comprendre au client que vous êtes déterminé à obtenir le règlement.

Attention
Il est déconseillé d’envoyer trois fois le même message impersonnel car ce type de relance a le plus de chance d’être ignoré par le client. À l’inverse, une relance personnalisée a moins de chance de tomber dans l’oreille d’un sourd.

Contenu et portée juridique d’une lettre de relance

Chaque relance doit inclure un minimum d’informations :

  • l’objet de la créance, 
  • le montant dû,
  • la date d’échéance,
  • les coordonnées de règlement,
  • vos moyens de contact, 
  • une copie de la facture.

Même si une lettre de relance n’a pas de valeur juridique, elle prouve que vous avez tenté de résoudre le litige à l’amiable en ayant recours à des méthodes douces. En cas de contentieux, un juge peut en tenir compte.

Pour aller plus loin, consultez notre article contenant plusieurs modèles de relances pour facture impayée. 

Phase 3 : Envoi d’une mise en demeure

Lorsque vos relances successives restent sans effet, il est temps d’envoyer une mise en demeure de payer. Il s’agit d’une étape importante dans une procédure de relance car elle marque un changement de posture : vous ne demandez plus, vous exigez.

Une mise en demeure doit être envoyée par courrier recommandé avec accusé réception. Son contenu doit être rédigé dans des termes clairs, directs et suffisamment fermes pour être juridiquement qualifié d’interpellation suffisante.

Concrètement, une mise en demeure doit inclure :

  • les éléments de la créance (montant, référence, date d’échéance),
  • un résumé des relances précédentes,
  • un délai impératif pour régulariser la situation (généralement 8 à 15 jours),
  • votre intention de saisir la justice en cas de non-paiement.

Cette lettre a une portée juridique. Contrairement aux relances amiables, elle est un préalable obligatoire à un recouvrement judiciaire. 

Remarque
Une alternative consiste à faire appel à un commissaire de justice (ex-huissier de justice) pour signifier une sommation de payer. Ce type de mise en demeure est plus impressionnant mais il a un coût. Pour les petites créances, une mise en demeure émise par votre entreprise suffit généralement à déclencher une réaction chez le client.

Chez Trezo, nous accompagnons nos clients à chaque étape de la procédure de relance (en poursuivant jusqu’au recouvrement judiciaire, si besoin). Ainsi, nos chargés de recouvrement peuvent prendre en charge tous vos impayés. Afin de préserver vos relations commerciales, nous agissons en votre nom en prenant soin de respecter l’image et les valeurs de votre entreprise.

Arrêtez de courir après les impayés, concentrez vous sur votre activité !
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"La gestion des factures était une tâche particulièrement chronophage pour nous, et un encours important s'accumulait faute de temps pour effectuer les relances nécessaires. Grâce à Trezo, nous avons pu externaliser cette gestion, ce qui a considérablement réduit notre encours client et nous a permis de nous concentrer sur d'autres taches.
Nous bénéficions également d'indicateurs clés qui facilitent nos prises de décision, ainsi que de conseils pertinent pour nous aider à traiter les cas clients difficiles
."
Thibault BRILLET - Founder @Moonmoon

Quelles sont les procédures légales de recouvrement d’une créance ?

Lorsque la mise en demeure reste sans réponse et que le client ne manifeste aucune volonté de régulariser sa situation, la procédure de relance touche à sa fin. Vous êtes alors en droit d’entamer une procédure judiciaire de recouvrement afin d’obtenir un titre exécutoire destiné à contraindre le débiteur à payer ce qu’il vous doit.

Selon la nature du litige, le montant de la créance et le comportement du client, plusieurs options s’offrent à vous.

L’injonction de payer

Simple, rapide et peu coûteuse, l’injonction de payer consiste à déposer une requête au greffe du tribunal (tribunal judiciaire ou tribunal de commerce selon les cas), accompagnée des pièces justificatives.

Si le juge estime la demande fondée, il rend une ordonnance portant injonction de payer, sans convoquer le débiteur. Celui-ci dispose ensuite d’un délai pour faire opposition. S’il ne réagit pas, l’ordonnance devient exécutoire.

Cette procédure est particulièrement adaptée pour les factures impayées dont le montant est significatif, mais non litigieux.

La procédure simplifiée de recouvrement des petites créances

Depuis la loi Macron de 2016, une procédure accélérée permet de recouvrer les créances inférieures à 5 000 € TTC. Elle est mise en œuvre par un commissaire de justice, sans passer par le tribunal, sauf opposition du débiteur.

Cette solution a l’avantage d’être simple et rapide : elle repose sur une proposition amiable formulée par l’huissier. Si le débiteur ne répond pas dans un certain délai, l’accord devient exécutoire.

Le référé provision

Lorsqu’un besoin de trésorerie immédiat se fait sentir, le référé provision permet d’engager une procédure d’urgence, devant le juge des référés. Elle permet d’obtenir le paiement d’une partie ou de la totalité de la créance dans un délai d’un mois environ.

Le juge statue sur pièces, en audience rapide. S’il considère que la dette est évidente et non sérieusement contestable, il ordonne le versement d’une provision à votre bénéfice.

Cette solution est adaptée aux litiges simples mais nécessite d’avoir un dossier solide et bien documenté.

L’assignation en paiement

C’est la procédure contentieuse classique. Elle consiste à faire assigner votre client devant le tribunal compétent, par l’intermédiaire d’un commissaire de justice. Elle est nécessaire en cas de créance contestée, de litige complexe ou lorsque les autres voies ont échoué.

L’assignation donne lieu à un débat contradictoire, avec échange d’arguments et pièces justificatives. Le juge tranche ensuite le litige au fond, par jugement.

Cette démarche est plus longue et plus coûteuse mais elle s’avère incontournable dès lors que le débiteur refuse de reconnaître la dette ou soulève des contestations sérieuses.

L’exécution par un commissaire de justice

Une fois la décision de justice obtenue (ordonnance, jugement, titre exécutoire), il revient à un commissaire de justice de la faire appliquer. 

Selon la situation, plusieurs mesures d’exécution peuvent être engagées :

  • Saisie bancaire, 
  • Saisie-vente, 
  • Saisie sur rémunérations,
  • Hypothèque judiciaire.

3 conseils pour optimiser une procédure de relance

Personnalisez la séquence en fonction du client

Une procédure appliquée mécaniquement à tous vos clients risque de nuire à la relation commerciale ou de manquer de fermeté là où il en faudrait.

Une procédure de relance efficace doit donc être adaptée au profil du client, à son historique de paiement et au montant de la créance concernée. Autrement dit : la relance client ne s’applique pas de façon uniforme. Elle se pilote.

Adapter les actions de recouvrement en fonction de différents scénarios

Tout d’abord, élaborer des scénarios de relance est un moyen simple d’affiner votre procédure de relance. Pour chaque type d’impayé (retard ponctuel, difficulté de trésorerie, litige commercial, silence persistant…), vous pouvez définir une séquence d’actions claire et progressive.

Remarque
Pour schématiser votre procédure de relance, vous pouvez la présenter sous la forme d’un arbre de décision.

Mettre en place un score de solvabilité

Pour aller plus loin, attribuez à chaque client un score de solvabilité. Cet indicateur, construit à partir de données internes (délais de paiement observés, volume d’affaires, nombre d’impayés) ou externes (informations financières disponibles, notation crédit), vous permet de mieux choisir le type de relance approprié.

Par exemple, si le score du client est faible, la relance devra être rapide, structurée et documentée. À l’inverse, un client loyal et solide financièrement peut bénéficier d’une relance plus souple, moins formelle.

Remarque
Le score de solvabilité permet également d’adapter vos conditions de paiement. Par exemple, exiger un acompte ou réduire le délai de règlement peut être une mesure de précaution judicieuse face à certains profils de client.

Appuyez-vous sur des outils et des données fiables

Une bonne procédure de relance repose autant sur l’organisation que sur la qualité de l’information à disposition du chargé de recouvrement.

En effet, pour savoir qui relancer, quand et comment, vous devez pouvoir vous appuyer sur des données à jour et des outils adaptés.

Mettre en place une balance âgée

Premier réflexe à adopter : tenir une balance âgée rigoureusement à jour. Cet outil de pilotage classe les créances selon leur ancienneté (à l’échéance, à J+30, à J+60, etc.). En visualisant d’un coup d’œil les retards les plus critiques, vous pouvez prioriser vos actions de recouvrement et éviter de gaspiller du temps ou de l’énergie inutilement (comme relancer un client qui a déjà payé).

Calculer régulièrement le DSO

Le DSO (Days Sales Outstanding), ou délai moyen de paiement client, mesure le nombre de jours nécessaires à l’encaissement de vos créances après facturation. Calculer le DSO régulièrement aide à évaluer l’efficacité de votre procédure de relance (et son impact sur votre trésorerie).

Conserver des données fiables implique une comptabilité rigoureuse et une base client bien tenues. Pour faciliter l’accès et la mise à jour des données, il est judicieux de vous équiper d’un logiciel de facturation performant capable de centraliser les informations clés (factures émises, paiements reçus, relances envoyées) et d’automatiser certaines tâches répétitives.

Attention
Un logiciel de facturation aide seulement s’il est bien configuré et utilisé de manière cohérente par les différents services (comptabilité, recouvrement, commercial).

Formez et responsabilisez vos équipes

Une procédure de relance repose aussi sur la coordination et la montée en compétence des équipes qui la mettent en œuvre. Dès lors que plusieurs services sont impliqués  (comptabilité, recouvrement, commercial…), il est indispensable de définir clairement qui fait quoi, quand et comment.

Le chargé de recouvrement, par exemple, doit savoir jusqu’où il peut aller dans la négociation avec un client et dans quel cas il doit faire appel à un autre service. 

Par exemple, si la facture est bloquée à cause d’une livraison incomplète ou d’un produit non conforme, ce n’est pas une relance qui réglera le problème. C’est le rôle de l’équipe logistique ou du responsable qualité de débloquer la situation.

Par ailleurs, l’équipe commerciale a également un rôle à jouer pour optimiser la procédure de relance car elle est familière avec le profil de chaque client, son historique, ses préférences ou ses contraintes internes. Cette connaissance terrain est précieuse pour les chargés du recouvrement car elle permet d’ajuster le ton et le rythme de la procédure de relance.

Ainsi, la formation des collaborateurs est clé. Il ne suffit pas de leur transmettre un schéma de la procédure sur papier : ils doivent en comprendre les enjeux, adopter les bons réflexes et savoir interpréter les indicateurs clés.

Remarque
Responsabiliser vos équipes, c’est aussi la meilleure façon de prévenir les tensions internes et d’éviter que le sujet des relances ne devienne une patate chaude que se renvoient les services.

Dans cette optique, Trezo vous accompagne à deux niveaux :

  • Stratégique, en co-construisant un tableau de bord financier adapté à votre activité, regroupant les indicateurs essentiels pour piloter le poste client (DSO, balance âgée, cash conversion cycle, taux de recouvrement, etc.) ;‍
  • Opérationnel, en prenant en charge le recouvrement des créances puis en formant les équipes à la procédure de relance la plus efficace.
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"Nous sommes très satisfaits de notre collaboration avec la société Trezo. Candice est à l’écoute et disponible pour nous aider à atteindre nos objectifs business et finance."
Marine Larnicol - Entrepreneurs.com

Pourquoi mettre en place une procédure de relance bien pensée ?

Mettre en place une procédure de relance claire et rigoureuse est une nécessité pour toute entreprise confrontée à des factures impayées. Ce processus structuré permet de limiter les retards de paiement, de sécuriser les encaissements et de préserver la relation avec vos clients, tout en préparant le terrain à une éventuelle procédure judiciaire si le recouvrement amiable échoue.

Voici les principaux avantages d’une relance de facture impayée bien menée :

Réduire les retards de paiement et sécuriser la trésorerie

Chaque facture impayée fragilise votre trésorerie. Grâce à une relance de facture structurée, envoyée au bon moment (idéalement quelques jours après la date d’échéance), vous augmentez les chances de paiement rapide et réduisez les tensions financières. La répétition des retards de paiement n’est pas une fatalité si la procédure de relance est bien définie.

Structurer le suivi des factures et des paiements

Une bonne procédure de recouvrement permet de suivre chaque facture selon son montant, son client, sa date d’échéance, et le délai de paiement contractuel. Vous savez quand envoyer une relance, à qui, et sous quelle forme : courrier, mail, lettre de relance, ou même en recommandé avec accusé de réception. Cette organisation rigoureuse limite les oublis et évite d’envoyer une relance inappropriée.

Améliorer la relation client, même en cas d’impayé

Une relance courtoise, envoyée dans le cadre d’un recouvrement amiable, montre que vous suivez vos factures impayées avec sérieux sans pour autant rompre la confiance. En effet, une facture impayée ne signifie pas nécessairement qu’un client est de mauvaise foi. Une lettre de relance bien formulée ou un échange téléphonique peut souvent suffire à débloquer la situation. Cela permet de préserver, voire de renforcer, le lien commercial.

Préparer sereinement une procédure judiciaire en cas d’échec de la phase amiable

Si le client ne donne pas suite à vos relances, il faudra alors passer à l’envoi d’une mise en demeure, généralement sous forme de lettre de mise en demeure adressée en recommandé avec accusé de réception. Cette mise en demeure est une étape décisive avant toute action devant le juge. Elle ouvre la voie, si nécessaire, à des voies judiciaires comme l’injonction de payer, le référé provision ou encore l’assignation en paiement (voir plus haut). Une lettre de mise en demeure bien rédigée, appuyée sur une procédure de relance sérieuse, renforcera votre dossier si le recouvrement judiciaire devient inévitable.

Accélérer les délais de paiement

Une procédure de relance pour facture impayée bien calibrée permet de réduire le délai moyen de règlement des créances. Moins vous laissez traîner une facture impayée, plus vous renforcez la culture du paiement à l’échéance auprès de vos clients. Cela favorise un cercle vertueux dans votre gestion du poste client, tout en améliorant vos indicateurs financiers.

Consolider l’image de votre entreprise

Une entreprise qui suit sérieusement ses factures et envoie ses relances avec rigueur inspire davantage de respect à ses partenaires commerciaux. Cela crée un climat de confiance, limite les abus et valorise l’image de marque, que vous soyez une PME, une TPE, un auto-entrepreneur ou une grande entreprise.

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Définition et importance du processus order to cash

Le processus order to cash (O2C), que l’on traduit en français par “de la commande à l’encaissement”, désigne l’ensemble des étapes permettant de transformer une commande client en revenu pour l’entreprise. 

Concrètement, il s'agit de tout ce qui se passe entre le moment où un client passe une commande et celui où l'argent correspondant arrive sur le compte bancaire de l’entreprise. Essentiel à une bonne gestion du poste client, le processus O2C englobe la prise de commande, la facturation, le suivi des paiements et, en cas de besoin, le recouvrement amiable ou contentieux des créances.

Remarque
Le processus quote to cash inclut également les étapes liées à l’élaboration d’un devis.

Le cycle O2C est important car il impacte directement la trésorerie de votre entreprise et la satisfaction de vos clients. Plus le processus est fluide, plus rapidement votre entreprise encaisse et moins elle rencontre de litiges ou de retards de paiement. À l’inverse, un O2C mal maîtrisé peut entraîner des erreurs coûteuses, qui peuvent mener à des délais de paiement plus longs et/ou à une détérioration de la relation client.

Pour évaluer l’efficacité globale d’un processus O2C, il faut prendre en compte :

  1. Le délai d’encaissement : un cycle de paiement rapide permet à votre entreprise financer sa trésorerie et la croissance dans son activité.
  2. Le coût du processus O2C : chaque étape du processus, de la saisie de commande à la gestion des impayés, a un coût : ressources humaines, outils logiciels, frais financiers etc...
  3. La qualité du processus : moins il y a de problème qui retarde l’O2C, mieux c’est. Une commande mal saisie, une facture incomplète ou une relance mal adressée peuvent non seulement retarder le paiement mais aussi nuire à l'image de l'entreprise.

En faisant appel à Trezo, vous bénéficiez d’un accompagnement stratégique et opérationnel afin de renforcer votre processus order to cash. Prenez rendez-vous avec notre équipe pour en savoir plus sur notre méthodologie !

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"L'équipe de Trezo est hyper disponible pour répondre à nos questions et pousser les choses plus loin si besoin. Important pour nous également, ils prennent le temps de s'adapter à chacun de nos clients pour ne pas affecter leur expérience avec notre agence. Et ça fait la différence, il y a vraiment eu un avant et un après depuis qu'on bosse avec eux. Petit bonus : quel kiff de ne plus gérer les relances clients et de recevoir leurs updates sympas. On recommande sans hésiter Trezo à tous ceux qui veulent booster leur gestion financière en douceur 😉"
David VOGE - Fondateur @Petit Hack

Les étapes du du cycle O2C

Le processus order to cash se décline en plusieurs étapes qui s’enchaînent de manière chronologique :

  1. Réception et traitement d’une commande
  2. Analyse de la solvabilité client et négociation du prix
  3. Exécution et livraison de la commande
  4. Facturation
  5. Encaissement et gestion des impayés
  6. Analyse et reporting

1. Réception et traitement d’une commande

Le processus Order-to-Cash commence dès que vous recevez une commande, que ce soit via votre site web, par téléphone ou en boutique. À ce stade, il faut enregistrer les informations clés de la commande dans votre CRM (produits commandés, quantités, prix, coordonnées du client, adresse de facturation et de livraison). Une saisie rigoureuse permet d'éviter les litiges et d'accélérer l'ensemble du processus.

L'intégration des données dans un ERP est également importante. Elle permet par exemple de vérifier rapidement la disponibilité des stocks et d’ajuster les délais de livraison en conséquence. Un ERP connecté optimise le flux d'informations et limite les risques d’erreurs humaines.

Remarque
L'usage d’outil comme l’EDI (Échange de Données Informatisé) permet d’enregistrer directement dans votre système (ou d’envoyer à vos fournisseurs) les détails des commandes sans intervention manuelle. Cela réduit le risque d’erreur et le temps de traitement.

Enfin, la traçabilité et la transparence sont également importantes : informer vos clients en temps réel de l’avancement de leur commande renforce leur confiance et réduit les sollicitations inutiles.

2. Analyse de la solvabilité client et négociation du prix

Avant de valider une commande, il est judicieux d’évaluer la solvabilité du client, en effectuant des recherches ou en analysant son historique de paiements afin de déterminer un plafond de crédit adapté. Par exemple, utiliser un système de scoring de solvabilité permet d'anticiper les risques d'impayés et de prendre des décisions éclairées rapidement.

Si le client présente un risque faible, vous pouvez proposer des avantages commerciaux, comme des remises ou des conditions de paiement plus flexibles. Cependant, une remise doit être précisément calculée afin de ne pas compromettre la rentabilité de la commande. Là encore, des outils digitaux permettent de simuler rapidement plusieurs scénarios, de proposer des tarifs cohérents et d'éviter les erreurs manuelles.

Remarque
En disposant d’informations sur la solvabilité du client et son historique de paiement, vous êtes mieux armé pour négocier un prix ou des conditions de paiement adaptés à la situation.

3. Exécution et livraison de la commande

Une fois la commande validée, il faut maintenant l’exécuter rapidement et efficacement. Cela commence par l’émission d’un bon de commande détaillant les produits ou services commandés, les quantités, les prix et les délais de livraison.

Conseil
Informer immédiatement le client du statut de sa commande permet de limiter les appels au service client tout en renforçant sa confiance et sa satisfaction.

La phase logistique est l'étape suivante : sélection des articles en stock, emballage et étiquetage. Dans certains cas, il faut également préparer l’installation ou la configuration des produits livrés. Une bonne communication entre les différentes équipes prenant part à l’O2C est donc déterminante.

Enfin, en assurant un bon suivi de la livraison, vous pouvez informer vos clients de l'avancement de leur commande et anticiper les éventuels retards.

4. Facturation

Une fois la commande livrée, l'étape suivante du processus order to cash consiste à émettre rapidement une facture en bonne et due forme. Plus vite cette étape est réalisée, mieux c’est car en général, le délai de paiement commence à courir à la date de réception de la facture. C'est pourquoi il est essentiel de l’envoyer rapidement et de s’assurer qu’elle a bien été reçue par le client. Une facturation tardive peut allonger inutilement le cycle O2C et impacter négativement votre trésorerie

Pour être conforme, une facture doit inclure a minima : 

  1. les coordonnées du client, 
  2. le détail des produits ou services fournis, 
  3. les prix unitaires, 
  4. les taxes applicables,
  5. les conditions de paiement. 

L'utilisation d'un logiciel de facturation permet d’automatiser l’émission et l’envoi des factures mais aussi de gagner un temps précieux en éliminant les tâches répétitives. Par exemple, un logiciel bien configuré peut générer une facture au format PDF avec un lien de paiement intégré, facilitant ainsi le règlement par voie électronique pour le client.

Automatiser l'envoi des factures permet également d'améliorer le suivi des paiements. Grâce à des alertes, vous pouvez informer vos clients de l'échéance à venir ou d'un éventuel retard de paiement. Cette proactivité limite les risques d’impayés et améliore le taux de recouvrement.

5. Encaissement et gestion des impayés

Idéalement, le règlement d’une facture est effectué dans les délais, par virement ou par carte bancaire, via un lien sécurisé.

Un suivi rigoureux des paiements est essentiel pour détecter immédiatement les retards. Centraliser les informations et mettre à jour un CRM ou un ERP permet d'identifier les créances échues et de mettre à jour la comptabilité en temps réel. Automatiser le lettrage des factures payées facilite également la gestion des comptes clients.

En cas de retard de paiement, il faut agir vite et enclencher une procédure de relance efficace et personnalisée. Cela peut se traduire par une relance téléphonique ou l’envoi d’une lettre de rappel de paiement, selon le profil du client et le montant dû. Un premier rappel courtois, suivi d'une relance plus ferme en cas d'absence de réponse, permet souvent de gérer les impayés rapidement, sans recourir à des procédures contentieuses.

Si le client rencontre des difficultés financières, envisagez des facilités de paiement comme un échéancier de paiement. En règle générale, adopter une démarche bienveillante pour relancer une facture permet de préserver la relation commerciale tout en augmentant vos chances de recouvrer les sommes dues.

Remarque
Centraliser les créances en attente dans un outil dédié, comme une balance âgée, permet d'avoir une vue d'ensemble des factures impayées et de prioriser les actions de recouvrement. Cet outil vous aide à identifier rapidement les factures les plus anciennes et les montants les plus élevés, afin de concentrer vos efforts de recouvrement là où ils sont le plus nécessaires.

6. Analyse et reporting

L’analyse et le reporting sont les dernières étapes du processus Order-to-Cash, mais elles sont tout aussi importantes que les précédentes. Analyser le déroulement de chaque étape permet d’identifier les points forts de l’O2C et les axes d'amélioration.

Pour ce faire, voici quelques exemples d’indicateurs clés (KPI) qui reflètent la santé du cycle O2C :

  • Le DSO (Days Sales Outstanding) : il mesure le délai moyen entre la facturation et le paiement. Un DSO élevé est souvent synonyme de BFR (Besoin en Fonds de Roulement) élevé.
  • Le Cash conversion cycle : il mesure le temps dont une entreprise a besoin pour convertir ses stock en vente puis en argent.
  • Le taux de recouvrement : proportion des créances récupérées par rapport aux factures émises.
  • Le taux de litige : proportion de factures contestées par les clients. Un taux élevé peut signaler un manque de rigueur dans la facturation (par exemple).

Par ailleurs, l’utilisation d’outils de datavisualisation et de BI (Business Intelligence), comme Power BI ou Tableau, permettent de créer des tableaux de bord financiers dynamiques et collaboratifs facilitant le suivi de ces indicateurs. De bons outils de reporting offrent une vue d’ensemble claire à toutes les parties prenantes à l’O2C et les aident à décider de manière éclairée.

Remarque
L’analyse proactive des données permet aussi d’anticiper les problèmes et de corriger le tir rapidement. Par exemple, si votre taux de recouvrement diminue, il est peut-être temps de renforcer les procédures de relance ou d’envisager des actions de recouvrement plus fermes.

Grâce à une analyse de vos données, des conseils adaptés et une intervention au niveau opérationnel, Trezo vous accompagne dans l’amélioration de votre cycle order to cash, de A à Z. Confiez-nous la gestion de votre poste client afin d’améliorer les performances de votre entreprise tout en gagnant du temps et de l’énergie !

De la commande au paiement : optimisez chaque étape avec Trezo
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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli

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Un bon process O2C permet d’entretenir de bonnes relations client

Un processus order to cash fluide assure une expérience client sans accroc, de la commande au paiement. Par exemple, des commandes traitées rapidement, des livraisons effectuées dans les délais et des factures claires montrent votre professionnalisme et renforcent la confiance et la fidélisation des clients.

L’un des leviers pour améliorer l’expérience client est de miser sur la transparence et la communication. Informer vos clients de l'avancement de leur commande, des délais de livraison et des modalités de paiement contribue à réduire les inquiétudes et les sollicitations inutiles du service client. Les systèmes CRM connectés aux ERP facilitent cette transparence en centralisant les informations et en permettant de les partager facilement avec vos clients.

La personnalisation des relances en cas de retard de paiement est aussi un atout. Une relance courtoise et adaptée au profil du client aura plus d’effet qu’une relance standardisée. Le cas échéant, proposer un paiement échelonné montre que vous comprenez les difficultés du client tout en maintenant la fermeté nécessaire au recouvrement.

Remarque
Le scoring client, basé sur l’analyse de l’historique des paiements et des comportements d'achat, permet d’anticiper les risques et d'adapter les conditions de paiement en conséquence. En identifiant rapidement les clients potentiellement à risque, vous pouvez ajuster vos actions (comme exiger un acompte) tout en maintenant une relation commerciale saine.

Par ailleurs, l’adoption de solutions digitales comme la signature électronique simplifie également le parcours client. Plutôt que de demander à votre client d’imprimer, de signer, de scanner et de renvoyer un devis, un processus 100 % digital permet de valider une commande en quelques clics seulement. Ce gain de temps est apprécié par les clients et permet d'accélérer significativement le cycle O2C… et si vous gagnez du temps, vous gagnez de l’argent !

Un bon process O2C permet de  gagner du temps…et de l’argent

Le processus order to cash implique l’intervention de plusieurs acteurs appartenant à des services différents au sein d’une entreprise. En automatisant les tâches répétitives et manuelles comme la saisie des commandes ou l'émission des factures, vous limitez les risques d’erreurs tout en libérant du temps pour vos équipes. 

Ce gain de temps permet à vos collaborateurs de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée, comme le suivi personnalisé des clients ou le développement commercial.

L’automatisation du processus O2C présente également l'avantage de réduire les délais d’encaissement. Par exemple, en automatisant l'envoi des factures dès la livraison, vous augmentez significativement vos chances d'être réglé plus vite. Les entreprises ayant automatisé leur facturation constatent généralement une diminution de leur DSO, ce qui se traduit directement par une augmentation du cash-flow.

Remarque
Pour les grandes entreprises, réduire le DSO de quelques jours peut se traduire par des dizaines de milliers d’euros de trésorerie disponible chaque mois.

Par ailleurs, élaborer un tableau de bord financier permet de surveiller en temps réel les indicateurs clés de l’O2C afin de détecter rapidement les anomalies et de prendre les décisions nécessaires. Par exemple, si vous constatez une hausse du taux de litige, il est peut-être temps d’améliorer la communication avec les clients lors de la validation de la commande ou d’évaluer la clarté de vos factures.

Cependant, tout automatiser n'est pas forcément judicieux. Si l'automatisation de la facturation est pertinente, le recouvrement des impayés nécessite souvent une intervention humaine pour être efficace. Des relances personnalisées et des échanges directs avec le client s’avèrent souvent plus productifs que des courriels standardisés et automatisés.

La centralisation des données dans un CRM et un ERP permet également de gagner du temps et d’améliorer la coordination entre les équipes commerciales, financières et logistiques. Avoir accès à des informations clients à jour et accessibles en un clic évite les allers-retours incessants. Cela facilite la prise de décision et la collaboration entre les équipes prenant part à l’O2C. 

En résumé, un processus O2C optimisé permet non seulement de réduire les coûts et d'accélérer les paiements, mais aussi d'améliorer la productivité et la trésorerie de votre entreprise.

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"Trezo a été d’une aide précieuse pour la gestion du recouvrement pendant la forte croissance de bricks. Les rapports & dashboards personnalisés nous ont permis de suivre de près les performances de notre poste client et de prendre des décisions informées."
Victor Leboda - Fondateur Bricks collective

Comment améliorer l’efficacité de votre processus order to cash ?

Améliorer le processus Order-to-Cash repose sur l'automatisation des tâches répétitives, l'utilisation d'outils digitaux adaptés et le suivi rigoureux des indicateurs de performance. L'objectif est de raccourcir le cycle entre la commande et l'encaissement tout en minimisant les risques d'erreurs et d'impayés.

Utiliser des outils numériques pour automatiser le traitement des commandes

L'automatisation est l'un des piliers d'un processus O2C optimisé. En utilisant des solutions digitales comme Esker, vous pouvez fluidifier le traitement des commandes et éliminer les tâches manuelles répétitives. Par exemple, des commandes reçues par email peuvent être automatiquement saisies et enregistrées dans votre ERP sans intervention humaine.

L'EDI (Échange de Données Informatisé) est également un levier puissant. Il permet de transmettre automatiquement les commandes, factures et avis d’expédition entre votre entreprise et vos partenaires commerciaux. Cela garantit des échanges plus rapides et plus fiables, limitant les risques d'erreurs et les délais inutiles.

Un bon logiciel de facturation permet également d’émettre et d’envoyer automatiquement une facture dès la livraison du produit ou du service. Calculez votre DSO et vous verrez que cette fonctionnalité peut réduire significativement le délai moyen de paiement de vos créances clients.

Centraliser les données clients pour une gestion simplifiée

La centralisation des données clients dans un CRM aide à garantir la cohérence et l’efficacité du processus O2C. Un CRM permet de regrouper toutes les informations clés : historique des commandes, comportement de paiement, conditions tarifaires négociées, etc. Cela facilite non seulement le traitement des commandes, mais aussi la gestion des relances et le suivi des paiements.

Un CRM connecté à votre ERP permet d'éviter les doublons et les erreurs de saisie. Par exemple, dès qu'une commande est passée, toutes les informations peuvent automatiquement être mises à jour dans l’ERP : disponibilité des stocks, préparation logistique, émission de la facture. Sans outil adapté, ces tâches incombent aux employés (qui peuvent faire des erreurs ou prendre du retard).

Enfin, la visibilité sur les données en temps réel permet également d'identifier rapidement les clients à risque et d'adapter les conditions de paiement en conséquence. Par exemple, une centralisation des données clients permet d’identifier rapidement un mauvais payeur et de lui proposer le versement d’un acompte à la commande afin de limiter les risques d'impayés.

Utiliser des outils collaboratifs pour fluidifier la communication entre services

Le processus O2C implique plusieurs services : commercial, logistique, finance, recouvrement etc... Utiliser des outils collaboratifs comme Slack ou Microsoft Teams permet d'améliorer la communication et la productivité des équipes. Par exemple, un canal dédié sur Teams peut permettre à l'équipe commerciale d'informer en temps réel les équipes logistiques d'une commande urgente.

Les outils de gestion de projet comme Trello ou Asana facilitent aussi le suivi de projet et le respect des échéances. Chaque équipe peut visualiser l'avancement du traitement des commandes, des expéditions et des encaissements.

Dématérialiser les documents et favoriser les paiements électroniques

La dématérialisation des documents (devis, factures, bons de commande) permet d'accélérer le processus O2C en supprimant les délais liés au papier. Un logiciel de facturation électronique comme Esker ou Zeendoc permet d’émettre des factures conformes et de les transmettre par email dès que cela est possible.

Les paiements électroniques sont également un levier d'amélioration important. En proposant des solutions de paiement en ligne sécurisées, vous simplifiez le règlement pour vos clients et réduisez les délais d’encaissement.

Suivre les indicateurs financiers avec des tableaux de bord dédiés

Le suivi des indicateurs financiers est indispensable pour piloter efficacement le processus O2C. Rappel des KPIs clés à surveiller en priorité :

  • Le DSO
  • Le Cash conversion cycle
  • Le taux de recouvrement
  • Le taux de litige

L'utilisation d'outils de Business Intelligence comme Power BI, Tableau software ou Looker Studio permet de créer des tableaux de bord dynamiques et intuitifs. Ces outils offrent une vue d'ensemble précise et aident à détecter rapidement les anomalies pour ajuster le processus O2C en conséquence.

Faire appel à Trezo pour un accompagnement personnalisé

Optimiser le processus O2C demande du temps et des compétences spécifiques. Faire appel à Trezo vous permet de bénéficier d'un accompagnement sur-mesure, comprenant :

  • L’analyse des performances actuelles du processus O2C.
  • La mise en place d’outils adaptés pour automatiser les tâches répétitives (comme la facturation).
  • L’intervention d’une équipe opérationnelle chargée du recouvrement des impayés.
  • La formation de vos équipes pour garantir l’adhésion et la maîtrise de chaque étape du processus order to cash.

Nous proposons également des audits réguliers pour identifier les axes d’amélioration et ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus. Cet accompagnement personnalisé permet d’optimiser durablement le processus order to cash tout en vous permettant de rester concentré sur votre cœur de métier.

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“Nous avons choisi Trezo afin de leur confier la gestion de notre poste client pour notre offre B2B. Nous sommes vraiment très satisfaits des résultats obtenus et de l’accompagnement proposé. Nous les recommandons sans hésiter !“
Marie Taquet - CEO @Iconoclass
Financement trésorerie
Gestion de la trésorerie

Comment financer un besoin de trésorerie ?

Qu’est ce qu’un besoin de trésorerie ?

Un besoin de trésorerie vient du décalage entre les encaissements et les décaissements. En d’autres termes, c’est le moment où votre entreprise doit payer (salaires, fournisseurs, loyers…) alors que l’argent n’est pas encore rentré. Cette tension n’est pas nécessairement le signe d’un problème structurel mais elle peut mettre en péril une activité si elle persiste ou s’intensifie.

Toutes les entreprises, y compris les plus solides, traversent à un moment ou un autre une période où la trésorerie vient à manquer. Par exemple, une entreprise en pleine croissance voit son chiffre d’affaires augmenter mais la trésorerie fond car avant de pouvoir encaisser ses factures, il faut recruter, augmenter les stocks, investir dans des outils etc... 

À l’inverse, certaines entreprises rencontrent un besoin de trésorerie en raison d’un contexte difficile : chute du chiffre d’affaires, hausse soudaine des coûts, retards de paiement clients… C’est ce qu’on a vu pendant la pandémie de Covid-19 : les entreprises ont continué à payer leurs charges fixes alors que leur activité était à l’arrêt ou fortement ralentie.

En somme, il existe une multitude de causes à l’origine d’un besoin de trésorerie. Certaines relèvent du développement naturel de l’activité. D’autres, plus conjoncturelles, imposent une réponse rapide sous peine de fragiliser durablement l’entreprise. L’important est de calculer et de suivre votre trésorerie nette afin de pouvoir anticiper un problème de trésorerie et de mobiliser rapidement les bons leviers pour le résoudre.

Remarque
Il est important de distinguer le besoin ponctuel du déséquilibre structurel. Un besoin ponctuel peut se résoudre avec un financement à court-terme ou une optimisation du cycle de facturation. Un déséquilibre structurel implique quant à lui une refonte du modèle économique.

Pour faire face à un besoin de trésorerie ponctuel, deux stratégies sont envisageables :

  1. Améliorer l’efficacité de la gestion du poste client afin d’augmenter la trésorerie en réduisant le délai qui sépare une commande de son encaissement.
  2. Utiliser des solutions de financements externes (crédit, affacturage, subventions etc…)

Optimiser le poste client : une solution de financement interne

Pour financer votre trésorerie, optimiser la gestion du poste client est souvent un bon point de départ. La logique est simple : encaisser plus vite, c’est récupérer du cash sans emprunter. Parfois, quelques jours de gagnés sur vos délais de paiement est plus intéressant qu’un crédit court terme.

Réduire le délai moyen de paiement des clients (DSO)

Le DSO (Days Sales Outstanding) mesure le délai moyen de paiement de vos clients. Plus il est long, plus votre trésorerie est mobilisée. Réduire ce DSO, ne serait-ce que de quelques jours, peut représenter des milliers d’euros en plus dans votre trésorerie.

A titre d'exemple
Une entreprise réalisant 150 000 euros de chiffre d’affaires mensuel et encaissant ses règlements à 60 jours peut récupérer environ 10 000 € de trésorerie pour chaque jour de DSO gagné.

Pour faire baisser le DSO, une solution simple consiste à renégocier les conditions de paiement : raccourcir le délai de paiement, demander un acompte à la commande ou proposer une remise en cas de paiement anticipé.

Vous pouvez également financer votre besoin de trésorerie, voire même générer du free cash flow, en payant vos fournisseurs plus tard. Attention cependant car si cela n’est pas fait d’un commun accord, cela peut affecter la relation commerciale.

Cependant un détail souvent sous-estimé : le timing d’émission de vos factures. En général, la date d’échéance est fixée au moment où votre client reçoit sa facture. Par conséquent, plus vous tardez à envoyer vos factures, plus vous repoussez leur encaissement. Or, dans de nombreuses entreprises, la facturation n’est pas automatisée et dépend d’un traitement manuel (parfois relégué en fin de semaine ou en fin de mois).

Ainsi, automatiser l’émission et l’envoi de vos factures peut permettre de transformer plus rapidement une vente en argent comptant et donc de financer votre besoin de trésorerie.

Suivre et relancer les factures de manière proactive

Renégocier les conditions de paiement, c’est une chose. Mais encore faut-il que les clients respectent l’échéance.

Beaucoup d’entreprises se contentent d’attendre le dépassement de la date d’échéance pour réagir alors qu’avec un suivi proactif, vous pouvez anticiper les risques d’impayés et relancer au bon moment.

Une bonne gestion des factures, commence par la mise en place d’une balance âgée des créances clients. Cet outil vous offre une vision claire de toutes les factures en cours, classées par tranches d’échéance (non échues, en retard de 30 jours, de 60 jours, de plus de 90 jours etc…).

Remarque
Associez cela à un système de scoring pour repérer les mauvais payeurs ou les clients à risque. Vous pouvez alors adapter votre manière de gérer les impayés : relancer plus tôt ou plus fréquemment, facturer des pénalités de retard ou renforcer vos conditions contractuelles en fonction de chaque client.

Pour être efficace, la relance d’une facture impayée doit être personnalisée et envoyée via un canal de communication efficace. Par exemple, une relance téléphonique permet d'obtenir immédiatement des explications sur le retard de paiement et de proposer une facilité de paiement (comme un échéancier de paiement) si votre client rencontre des difficultés financières. Sans réponse ou réaction de la part du client après un premier rappel, une lettre de relance courtoise peut être envoyée quelques jours plus tard afin de le rappeler à ses obligations.

Former les équipes à la gestion du poste client

Pour piloter le poste client avec efficacité, les équipes doivent être bien formées, bien outillées et bien coordonnées. Dans les petites structures, la gestion des créances repose souvent sur une seule personne. Dans les plus grandes, c’est un sujet parfois cloisonné entre le service comptabilité et les commerciaux.

Pour optimiser le poste client, il faut que les équipes soient responsabilisées et qu’elles maîtrisent les outils nécessaires au bon déroulement d’une vente, de la signature du devis au paiement. Par exemple, un commercial doit comprendre que son rôle ne s’arrête pas à la signature du devis. La direction doit disposer d’un tableau de bord financier contenant les  indicateurs qui permettent d’évaluer la santé financière de l’entreprise et d’anticiper les besoins de trésorerie.

Chez Trezo, nous aidons nos clients à structurer et à gérer leur poste client. Nous intervenons à la fois au niveau stratégique (calcul du DSO, cartographie des risques, diagnostic du processus Order to Cash) et au niveau opérationnel (procédure de relance, outils de suivi, coaching d’équipe). Notre objectif est simple : vous aider à augmenter votre trésorerie en encaissant mieux, plus vite et plus sereinement.

Arrêtez de courir après les impayés, concentrez vous sur votre activité !
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Les solutions de financement externes

Pour financer la trésorerie d’une entreprise, 6 options sont possibles :

  1. Le crédit bancaire
  2. L’affacturage ou la cession Dailly
  3. Le crédit inter-entreprises
  4. La cession-bail (Lease-back)
  5. Les aides et subventions auxquelles vous êtes éligibles
  6. Le financement participatif

Le crédit de trésorerie bancaire : découvert, facilités et crédits court terme

De nombreuses entreprises confrontées à un creux de liquidités ont recours au crédit bancaire pour absorber un décalage client, constituer un stock ou financer une activité saisonnière.

1️⃣La facilité de caisse est une autorisation temporaire de solde débiteur accordée par votre banque, généralement pour quelques jours par mois. Simple à mettre en œuvre et souple à utiliser, elle permet de couvrir un besoin court et ponctuel, sans démarche répétée. Vous ne payez des agios que sur la somme réellement utilisée. En revanche, son coût reste élevé (jusqu’à 10-15 % par an) et l’accord est révocable à tout moment.

2️⃣Le découvert autorisé, plus structuré, offre une ligne de trésorerie à court terme (jusqu’à 90 jours ou plus) avec un plafond prédéfini. Il est adapté aux entreprises dont le besoin de financement est récurrent. Là encore, les intérêts s’appliquent uniquement aux montants tirés. Ce type de crédit exige une gestion rigoureuse car dépasser le plafond de crédit expose à des pénalités et à des incidents bancaires.

Remarque
La différence entre facilité de caisse et découvert tient à la durée (quelques jours contre plusieurs semaines ou mois) et au formalisme (le découvert fait l’objet d’un contrat, la facilité de caisse est plus souple).

3️⃣Autre option pour financer un besoin de trésorerie : le crédit saisonnier, aussi appelé crédit de campagne. Il permet de financer une période d’activité spécifique (récolte, saison touristique, rentrée scolaire...) avec remboursement en une fois à la fin de la saison. Cela permet d’aligner le financement de la trésorerie sur le cycle économique de l’entreprise. Le coût est souvent inférieur à celui d’un découvert mais il nécessite un bon prévisionnel. En cas de retard d’encaissement ou de baisse d’activité, le remboursement peut devenir problématique.

La cession Dailly et l’affacturage

Pour financer une trésorerie tendue, deux mécanismes permettent de transformer rapidement des factures en liquidités : la cession Dailly et l’affacturage.

La cession Dailly consiste à céder ses créances professionnelles à une banque en contrepartie d’un financement immédiat. Une fois la créance transmise, c’est la banque qui devient créancière. La procédure est simple et rapide : il suffit de remplir un bordereau de cession. La créance peut être cédée avec ou sans information du débiteur.

  • Avantage : c’est une solution souple, accessible aux entreprises avec une bonne relation bancaire. 
  • Inconvénient : elle ne couvre pas le risque d’impayé.

L’affacturage, quant à lui, repose sur un contrat entre l’entreprise et un factor. Vous cédez vos factures à ce tiers, qui vous en avance immédiatement une grande partie et prend en charge leur recouvrement. L’affacturage peut inclure une assurance contre les impayés et des services annexes (relance, comptabilité client, analyse de solvabilité).

  • Avantage : vous sécurisez vos encaissements et externalisez la gestion du recouvrement. L’affacturage est particulièrement utile aux entreprises en croissance rapide car cela permet de réduire rapidement le DSO et de rassurer les banques. 
  • Inconvénient : si la stratégie de recouvrement du factor est trop intrusive ou trop agressive, cela peut porter atteinte aux relations commerciales.

Trezo, en partenariat avec Karmen, propose une solution d’affacturage en ligne qui permet de financer vos factures en 48 heures. Aucun engagement de volume, pas de frais cachés, et une gestion 100 % dématérialisée. Une alternative simple et sécurisée pour financer votre trésorerie rapidement.

Je teste mon éligibilité à l'affacturage

Crédit inter-entreprises

Le crédit inter-entreprises désigne les délais de paiement accordés entre professionnels. Lorsqu’un fournisseur vous accorde 30, 45 ou 60 jours pour régler une facture, il vous accorde un crédit de trésorerie. Ce mécanisme, aussi banal qu’indispensable, représente la première source de financement des entreprises françaises, bien avant les banques.

Négocier des délais de paiement plus longs avec vos fournisseurs permet de conserver du cash en caisse plus longtemps mais cette stratégie a ses limites. Elle peut fragiliser la trésorerie de vos fournisseurs, générer des tensions commerciales, voire nuire à votre image si elle est perçue comme une pression abusive. Le crédit inter-entreprises repose sur la confiance mutuelle et l’équilibre de la relation commerciale.

Cela dit, il existe une solution intermédiaire : le reverse factoring (ou affacturage inversé). Dans ce schéma, c’est vous, en tant que client, qui initiez la solution de financement : un factor paie vos fournisseurs comptant, tandis que vous le remboursez selon un calendrier prédéfini. Vos fournisseurs sont payés sans délai et vous conservez votre trésorerie.

Le reverse factoring est un système gagnant-gagnant mais cette solution reste encore peu démocratisée chez les TPE/PME, souvent faute de connaissances ou d’accès à un factor. Elle nécessite également une bonne organisation interne et un volume de factures suffisant pour justifier le dispositif.

La cession-bail (Lease-back)

La cession-bail, ou lease-back, consiste à vendre un actif immobilisé de l’entreprise (comme un bâtiment, un véhicule ou une machine) à un organisme financier, puis à le reprendre immédiatement en location via un contrat de crédit-bail. Autrement dit, vous transformez un bien que vous possédez en liquidités tout en conservant son usage opérationnel.

Ce mécanisme permet de financer un besoin de trésorerie sans interrompre l’exploitation. C’est une solution particulièrement intéressante pour financer un projet de développement ou rééquilibrer votre BFR.

Avantages : 

  • Cette opération ne dégrade pas votre endettement au sens strict, car elle repose sur la cession d’un actif existant,
  • Les loyers sont fiscalement déductibles, ce qui améliore votre résultat imposable, à la différence d’un remboursement classique de prêt.

Cependant, le coût global (intérêts, frais de dossier, loyer) peut être supérieur à un financement classique. Enfin, en cas de défaut de paiement des loyers, vous risquez de perdre l’usage de l’actif. Le lease-back est donc à manier avec prudence.

Les aides et subventions publiques

L’État et les collectivités territoriales proposent plusieurs dispositifs pour aider les entreprises à financer leur trésorerie. Ces aides prennent la forme de prêts à taux préférentiels, d’avances remboursables, de subventions, de reports de charges ou de garanties. Leur accès dépend souvent de la taille de l'entreprise, de son secteur et de sa situation financière.

1️⃣Parmi les dispositifs les plus mobilisés, on trouve les prêts garantis par l’État (PGE), déployés massivement pendant la crise du Covid-19. Ces prêts, accordés par les banques et garantis en partie par l’État, ont permis à de nombreuses entreprises de sécuriser leur trésorerie à court terme.

Remarque
Depuis 2023, ces prêts ne sont plus systématiquement ouverts mais certains prêts peuvent encore être mobilisés dans certains cas. Par exemple, le PGE Résilience est ouvert aux entreprises affectées par le conflit en Ukraine.

2️⃣ La Bpifrance propose également des financements pour répondre à des besoins ponctuels de trésorerie. Parmi eux :

  • Le Prêt Atout, destiné aux entreprises confrontées à des difficultés passagères.
    Le Prêt Rebond, cofinancé par les Régions, avec des conditions avantageuses (zéro garantie, taux bas).
  • Des avances remboursables, notamment pour les jeunes entreprises innovantes.

Avantages : taux souvent inférieurs à ceux du marché, absence de garantie personnelle, délai de mise en œuvre rapide en cas de dossier solide.

Inconvénients : ces aides restent conditionnées à l’acceptation du dossier par la BPI, la Région ou la collectivité. Il faut souvent monter un dossier complet et les critères peuvent exclure certaines entreprises en difficulté.

Le saviez-vous ?
En 2024, Bpifrance a injecté 60 milliards d’euros dans l’économie française sous forme de prêts, garanties et investissements (source : https://www.bpifrance.fr).

3️⃣Les régions et collectivités locales proposent également des aides ciblées pour soutenir la trésorerie. Par exemple, certaines régions peuvent accorder des subventions ou prêts à taux zéro pour permettre aux entreprises locales de faire face à une baisse d’activité, à des retards de paiement ou à un choc externe (hausse des prix de l’énergie, intempéries, etc.). 

  • Avantages : souplesse, proximité avec les réalités locales, appui individualisé.
  • Inconvénients : faible visibilité de ces aides, accès parfois limité à certains territoires ou types de structures.

4️⃣ Enfin, l’URSSAF ou les services des impôts peuvent accorder des reports d’échéances, des plans de règlement ou des remises gracieuses, en cas de difficultés avérées. Ces reports ne sont pas de véritables financements mais permettent de préserver temporairement la trésorerie, notamment sur les cotisations sociales ou la TVA.

Le financement participatif

Le financement participatif, ou crowdfunding, permet de lever des fonds directement auprès d’un grand nombre de contributeurs. C’est une alternative souple pour financer sa trésorerie sans passer par les circuits traditionnels.

Il existe deux grandes formes de financement participatif pertinentes pour la trésorerie :

  • Le crowdlending, ou prêt participatif, où des particuliers ou investisseurs prêtent directement à une entreprise via une plateforme, en échange d’un remboursement avec intérêts.
  • Le crowdfunding en don avec contrepartie, souvent utilisé par des TPE, des indépendants ou des commerçants lançant un nouveau produit, avec une livraison ou un service offert en échange.

Le crowdlending est la formule la plus adaptée pour financer la trésorerie d’une entreprise. Les montants levés peuvent aller de quelques milliers à plusieurs centaines de milliers d’euros. Le remboursement se fait en général sur 12 à 60 mois, avec des taux d’intérêt compris entre 5 % et 9 % selon le niveau de risque.

Avantages : rapidité de mise en place, peu de formalités, absence de garanties personnelles. Le financement peut aussi renforcer l’image de l’entreprise auprès de ses clients ou partenaires, en montrant qu’elle fédère une communauté autour de ses projets.

Inconvénients : des plafonds parfois limités selon la maturité de l’entreprise.

Attention
Le succès d’une campagne de financement participatif repose sur une communication bien rodée et un projet clairement formulé.
free cash flow
Gestion de la trésorerie

Comment calculer, interpréter et optimiser le free cash flow d’une entreprise ?

Free cash flow d’une entreprise

Qu’est ce que c’est ?

“Le free cash flow mesure ce qui reste quand on a tout payé — et ce que vous pouvez enfin décider d’utiliser librement” 
Investopedia

Le free cash flow, ou flux de trésorerie disponible, désigne le montant des liquidités qu’une entreprise génère grâce à son activité, une fois qu’elle a couvert ses dépenses de fonctionnement et financé ses investissements en capital. 

Autrement dit, il s’agit du cash qu’il reste dans les caisses pour rembourser un prêt, verser des dividendes aux actionnaires ou simplement renforcer sa trésorerie. En somme, le free cash flow correspond donc à la trésorerie que l’entreprise peut utiliser librement, sans mettre en péril son cycle d’exploitation ou sa croissance.

Remarque
Là où le bénéfice comptable peut être gonflé par des écritures non décaissées (amortissements, provisions, etc.), le free cash flow représente le cash réellement disponible, une fois l’activité financée et les investissements réalisés.

Prenons un exemple : imaginons une entreprise nommée Alpha et spécialisée dans la fabrication de mobilier professionnel. À la fin de l’exercice, son cash flow opérationnel, c’est-à-dire l’argent dégagé par son activité après paiement des charges courantes et impôts, s’élève à 500 000 €. La même année, elle investit 300 000 € pour acheter de nouvelles machines et elle ne revend aucun actif.

Le free cash flow de l’entreprise Alpha est donc de : 500 000 € - 300 000 € = 200 000 €.

En aidant à évaluer la santé financière d’une entreprise et à prendre des décisions d’investissement de manière éclairée, le free cash flow est un indicateur particulièrement suivi par les dirigeants, les DAF, les banquiers et les investisseurs.

Analyse du free cash flow

Différence entre free cash flow et trésorerie

Le free cash flow est un flux alors que la trésorerie est un stock. Le free cash flow mesure l’argent réellement généré par l’entreprise sur une période, après avoir payé ses charges et financé ses investissements. La trésorerie, elle, représente l’argent disponible en caisse ou en banque à un instant donné.

Ainsi, un free cash flow positif signifie que votre activité génère de l’argent. Une trésorerie positive signifie simplement que vous avez encore de l’argent. Vous pouvez donc avoir une trésorerie positive tout en consommant du cash (free cash flow négatif).

Différence entre free cash flow et cash flow

Le terme cash flow désigne globalement les flux de trésorerie générés par l’entreprise, sans préciser leur usage ni leur destination. On distingue notamment le cash flow opérationnel (issu de l’exploitation), le cash flow d’investissement et le cash flow de financement.

Le free cash flow, lui, affine l’analyse. Il part du cash flow opérationnel et en déduit les dépenses d’investissement. Là où le cash flow montre ce qui entre et sort, le free cash flow révèle ce qu’il reste à la fin pour investir, rembourser ou distribuer.

Méthodes de calcul du free cash flow

Calcul du free cash flow par le tableau de flux de trésorerie

La formule de calcul du free cash flow est composée de deux données :

  1. Le cash flow opérationnel, c’est-à-dire la trésorerie générée par l’exploitation courante de votre entreprise : encaissement des ventes, paiement des charges, variation du BFR, règlement des impôts,‍
  2. Les dépenses d’investissement, souvent appelées CapEx (pour Capital Expenditures), englobent les achats d’immobilisations corporelles ou incorporelles : machines, véhicules, outils numériques, logiciels, brevets etc…
Formule de calcul par le tableau de flux de trésorerie
Free cash flow = Cash flow opérationnel – Dépenses d’investissement (CapEx)

Dans cette formule, on parle bien de dépenses réelles, donc de flux de trésorerie décaissés. Les amortissements ne sont pas pris en compte car ils ne sortent pas de votre compte bancaire.

Ce calcul est souvent réalisé à partir du tableau de flux financier, contenant des données déjà retraitées. Toutefois, on peut également calculer le free cash flow d’une entreprise à partir de son compte de résultat et de son bilan.

Calcul du free cash flow par le bilan et le compte de résultat

Cette méthode de calcul du free cash flow est composée : 

  1. de l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE), c’est-à-dire le résultat d’exploitation avant amortissements, provisions, charges financières et impôts.
  2. du montant de l’Impôt sur les Sociétés (IS),
  3. de la variation du BFR (Besoin en Fonds de Roulement), correspondant aux ajustements liés au cycle d’exploitation : créances clients, dettes fournisseurs, variation de stocks.
  4. des investissements nets, correspondants aux CapEx décaissés sur la période, diminués des éventuelles cessions d’actifs.
Formule pour calculer le free cash flow à partir du bilan comptable et du compte de résultat
Free cash flow = EBE – Impôt sur les sociétés – Variation du BFR – Investissements nets

Le free cash flow reconstitué à partir de l’EBE est une excellente base de pilotage mensuel ou trimestriel. Il vous donne une vision concrète de votre cash disponible, en intégrant les dynamiques d’exploitation, d’investissement et de BFR.

Cela dit, il existe deux variantes du free cash flow :

  • Le free cash flow to firm, qui correspond au flux disponible pour l’ensemble des financeurs (actionnaires et créanciers). Il est calculé avant service de la dette.
  • Le free cash flow to equity, qui reflète le flux réellement disponible pour les actionnaires, après remboursement de la dette et paiement des intérêts.
Remarque
Dans la majorité des cas, lorsqu’on parle de free cash flow sans préciser, on fait référence au free cash flow to firm, car c’est le flux qui permet de juger de la capacité globale de l’entreprise à créer de la valeur.

Où trouver les données nécessaires pour faire ce calcul ?

  • L’EBE se trouve dans le compte de résultat.
  • L’impôt sur les sociétés figure en bas du compte de résultat.
  • La variation du BFR s’obtient en comparant les postes clients, fournisseurs et stocks entre deux bilans successifs.
  • Les investissements et cessions d’actifs apparaissent dans les immobilisations du bilan.

Exemple de calcul du free cash flow

Reprenons notre entreprise fictive, Alpha, spécialisée dans la fabrication de mobilier professionnel. 

Sur l’année N-1, elle enregistre :

  • EBE : 600 000 €
  • Impôt sur les sociétés : 150 000 €
  • Investissements nets : 300 000 €
  • Variation du BFR : 10 000 € 

Free cash flow N–1 = 600 000 – 150 000 – 10 000 – 300 000 = 140 000 €

Cette année-là, le BFR est stable, la croissance est faible. L’entreprise génère 140 000 € de trésorerie disponible.

Imaginons que durant l’année N, Alpha a vu son chiffre d’affaires bondir. Pour répondre à la demande, elle embauche, accumule les créances clients (qui ne sont pas encore arrivées à échéance) et se constitue davantage de stocks. 

Par conséquent, son BFR augmente de 100 000 € :

  • EBE : 720 000 € (+20 % grâce à la hausse des ventes)
  • Impôt sur les sociétés : 180 000 €
  • Investissements nets : 400 000 €
  • Variation du BFR : 100 000 € (hausse des créances clients et des stocks)

Free cash flow N = 720 000 – 180 000 – 100 000 – 400 000 = 40 000 €

Sur le papier, Alpha a mieux travaillé : plus de chiffre d’affaires, un EBE en hausse. Pourtant, son free cash flow a fondu comme neige au soleil, passant de 140 000 à 40 000 €.

Remarque
Le free cash flow d’Alpha a fortement diminué cette année car l’augmentation du chiffre d’affaires n’a pas encore été convertie en argent encaissé.

C’est ici que le pilotage du BFR prend toute son importance. Une part significative de l’augmentation du BFR d’Alpha provient de ses créances clients. Elle attend toujours le paiement d’une partie de ses ventes. Si Alpha avait encaissé plus vite, en facturant plus rapidement ou en optimisant la gestion de ses impayés, elle aurait pu limiter l’augmentation de son BFR et préserver un free cash flow plus élevé.

Chez Trezo, nous pouvons justement vous aider à réduire le délai moyen de paiement de vos clients. En améliorant le processus Order-to-Cash, en priorisant les impayés à relancer et en anticipant les situations d’impayés, nous parvenons à réduire votre DSO (Days Sales Outstanding). 

Résultat : vous encaissez plus vite, votre BFR diminue et votre free cash flow s’améliore durablement.

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N'attendez pas : le temps c'est de l'argent
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"L'équipe de Trezo est hyper disponible pour répondre à nos questions et pousser les choses plus loin si besoin. Important pour nous également, ils prennent le temps de s'adapter à chacun de nos clients pour ne pas affecter leur expérience avec notre agence. Et ça fait la différence, il y a vraiment eu un avant et un après depuis qu'on bosse avec eux. Petit bonus : quel kiff de ne plus gérer les relances clients et de recevoir leurs updates sympas. On recommande sans hésiter Trezo à tous ceux qui veulent booster leur gestion financière en douceur 😉"
David VOGE - Fondateur @Petit Hack

Pourquoi calculer le free cash flow ?

Calculer le free cash flow permet :

  • d’évaluer la santé financière d’une entreprise,
  • de prendre des décisions stratégiques de manière éclairée,
  • d’inspirer confiance à ses partenaires financiers (investisseurs, banques etc.)

Évaluer la santé financière d’une entreprise

Contrairement à des indicateurs comptables parfois déconnectés du réel, le free cash flow montre ce que l’entreprise génère en cash après avoir financé son activité et ses investissements. C’est donc un outil redoutablement efficace pour évaluer sa santé financière.

Un free cash flow positif signifie que votre entreprise crée de la trésorerie nette, année après année. Vous avez de quoi rembourser vos dettes, autofinancer vos projets ou renforcer votre trésorerie sans dépendre systématiquement de la banque. Autrement dit, vous êtes en capacité de respirer financièrement.

Mais attention, un FCF positif ne dit pas tout. Est-il le fruit d’une performance durable ou simplement d’un désinvestissement ponctuel, d’une baisse artificielle des stocks ou d’un gel des dépenses ? La question mérite toujours d’être posée.

À l’inverse, un free cash flow négatif n’est pas automatiquement un drapeau rouge. Il peut s’expliquer par un investissement stratégique important (ex : entrée dans un nouveau marché). Ce qui compte, c’est d’identifier si cette consommation de cash est contrôlée et créatrice de valeur ou si elle cache une mauvaise gestion du BFR ou de la trésorerie.

Remarque
Il peut être utile de comparer le free cash flow à la capacité d’autofinancement (CAF). Cet indicateur montre si votre entreprise dégage suffisamment de profits pour financer ses investissements. Mais attention : la CAF correspond au résultat net, retraité des éléments non décaissables (amortissements, provisions, etc.), elle ne prend pas en compte la variation du BFR.

Pour juger de la santé financière d’une entreprise, l’évolution du free cash flow est parfois considérée comme plus fiable que celle du résultat net. Il ne se contente pas de résumer un bilan comptable : il dit la vérité sur les flux réels d’argent. Ce que vous avez vraiment encaissé. Ce que vous avez vraiment dépensé. Ce qu’il vous reste, concrètement.

Prendre des décisions stratégiques

Le free cash flow est un indicateur qui permet d’évaluer votre marge de manœuvre financière réelle.

Un free cash flow élevé et stable traduit une structure solide, capable de se développer sans recourir au crédit. Vous pouvez :

  • investir dans de nouveaux outils,
  • recruter un nouveau profil,
  • rembourser vos dettes par anticipation,
  • distribuer des dividendes à vos actionnaires,
  • etc.

Calculer et suivre l’évolution du free cash flow permet de prioriser ou de temporiser les investissements en se fondant sur des données tangibles et non sur des intuitions. Cela dit, le FCF ne vous dit pas quoi faire mais il vous dit ce que vous pouvez vous permettre. Ce qui est déjà bien.

Le free cash flow permet aussi d’évaluer la rentabilité d’un projet. En établissant un tableau de flux prévisionnel, vous pouvez calculer le free cash flow année par année, puis son cumul dans le temps. Le projet devient rentable lorsque le free cash flow cumulé redevient positif.

Remarque
Un DAF envisage d’implanter une nouvelle unité de production. Il estime que cet investissement produira des FCF négatifs les deux premières années puis des FCF positifs dès la troisième. Si le FCF cumulé devient positif à l’année 4, cela signifie que l’investissement est amorti en quatre ans.

Enfin, suivre le free cash flow permet d’anticiper les problèmes de trésorerie et de moduler les investissements. Cela évite de devoir arbitrer dans l’urgence et à l’aveugle.

Rassurer ses partenaires financiers

Le free cash flow est un indicateur apprécié par les investisseurs, les banquiers et les partenaires financiers parce qu’il reflète la capacité réelle d’une entreprise à générer de l’argent par elle-même, sans dépendre de financements extérieurs.

Un free cash flow positif et régulier montre que l’entreprise peut financer son développement, honorer ses engagements et absorber des imprévus sans mettre en péril son équilibre financier. C’est un signal de confiance, car ce cash “libre” peut être utilisé pour rembourser un prêt, verser un dividende ou saisir une opportunité stratégique.

Inversement, un free cash flowfaible ou irrégulier peut susciter des doutes. Il ne signifie pas toujours que l’entreprise va mal, mais il indique que sa capacité à faire face aux besoins futurs est plus limitée.

Remarque
Le free cash flow est aussi un indicateur clé dans la valorisation d’une entreprise, notamment via la méthode des flux de trésorerie actualisés. Plus les FCF futurs sont élevés et prévisibles, plus la valeur de l’entreprise tend à augmenter.

Interprétation du free cash flow

L’analyse du free cash flow doit toujours être mise en contexte : secteur d’activité, stratégie d’investissement, saisonnalité etc. Pour en tirer des leçons intéressantes, il est important de suivre l’évolution du free cash flow sur plusieurs périodes (années ou trimestres) plutôt que de se focaliser sur un seul exercice.

Un FCF stable ou en hausse sur plusieurs années est généralement un bon signe. Cela signifie que l’entreprise renforce sa capacité à générer du cash tout en maintenant (ou en optimisant) son modèle opérationnel. À l’inverse, une tendance à la baisse peut révéler un déséquilibre : marges en recul, investissements mal maîtrisés, envolée du BFR ou simplement une croissance mal anticipée.

Cependant, l’interprétation du free cash flow n’est pas toujours aussi simple, pour plusieurs raisons :

  1. Le free cash flow peut être volatil d’un trimestre à l’autre, en particulier dans les secteurs saisonniers ou fortement cycliques. Par exemple, une entreprise de distribution peut afficher un FCF fortement négatif à l’automne (reconstitution des stocks avant les fêtes), puis très positif en fin d’année (fortes ventes et encaissements rapides). Dans ce cas, mieux vaut lisser l’analyse sur 12 mois glissants.
  2. Un free cash flow négatif ne signifie pas forcément que l’entreprise va mal. Ce qui compte, c’est de savoir si cette situation est choisie, maîtrisée et temporaire, ou au contraire subie et structurelle.
  3. Un free cash flow artificiellement élevé n’est pas forcément une bonne nouvelle si cela révèle un sous-investissement dangereux pour la compétitivité ou la qualité de service.

Enfin, le FCF doit être croisé avec d’autres indicateurs pour affiner le diagnostic. Il ne remplace pas une analyse financière complète mais il invite à se poser de bonnes questions.

Améliorer le free cash flow d’une entreprise

Améliorer l’efficacité opérationnelle (marges et coûts)

Le moyen le plus direct d’augmenter votre free cash flow consiste à améliorer la rentabilité de votre activité. Plus vos marges sont élevées et vos coûts maîtrisés, plus votre entreprise génère de cash. 

Voici quelques exemples de leviers que vous pouvez activer :

  • Augmenter les prix de vos produits ou services 
  • Réduire les charges peu rentables (campagnes marketing qui ne génèrent pas de leads, abonnements inutilisés, surconsommation énergétique…)‍
  • Mettre en place un suivi prévisionnel de trésorerie afin d’anticiper les pics d’activité, les décaissements lourds ou les périodes creuses et planifier intelligemment vos dépenses
Remarque
Un bon pilotage financier ne fait pas « apparaître » du cash mais il évite d’en perdre inutilement (intérêts de retard, agios, pénalités, achats de dernière minute). Et chaque euro économisé est un euro qui améliore votre free cash flow.

Mieux maîtriser les dépenses d’investissement

Garder le contrôle sur vos investissements est une bonne manière de préserver un free cash flow sain. Cela ne veut pas dire freiner votre développement mais faire des choix plus alignés avec votre capacité réelle à générer des liquidités. 

Vous pouvez par exemple :

  • Prioriser les investissements afin de favoriser ce qui garantit la continuité ou la croissance de l’activité et reporter les dépenses qui n’ont pas d’impact immédiat sur la productivité.
  • Prolonger la durée de vie des actifs afin de les utiliser plus longtemps, sans perte d’efficacité.
  • Désinvestir (si besoin) : céder un actif non stratégique (terrain, véhicule ou matériel inutilisé) permet de financer la trésorerie rapidement.

Optimiser le besoin en fonds de roulement (BFR)

Le besoin en fonds de roulement (BFR) est l’un des leviers d’amélioration du free cash flow les plus efficaces.

Voici plusieurs exemples d’actions concrètes pour réduire votre BFR :

  • Améliorer la gestion des stocks afin d’éviter d’immobiliser inutilement de la trésorerie dans des produits dormants ou à faible rotation.
  • Appliquer des conditions de règlement plus strictes dès le devis : acompte à la commande, réduction des délais de paiement accordés aux clients, facturation de pénalités en cas de retard...
  • Facturer plus vite afin de fixer une date d’échéance le plus tôt possible
  • Mettre en place une procédure de relance efficace : adaptez votre ton selon le profil du client, utilisez des relances téléphoniques, relancez systématiquement avant l’échéance etc…
  • Proposer un paiement échelonné (si nécessaire) : si un de vos clients est en difficulté, un échéancier de paiement bien structuré vaut mieux qu’une créance irrécouvrable.
  • Allonger (raisonnablement) vos délais fournisseurs afin de limiter le décalage entre vos sorties et vos rentrées d’argent. Ce levier doit cependant être utilisé avec prudence pour ne pas nuire à la relation commerciale.

Chez Trezo, nous aidons nos clients à réduire leur BFR en agissant sur l’ensemble du poste client : meilleure facturation, mise en place d’une balance âgée, relances personnalisées, suivi d’indicateurs clés, formation des collaborateurs etc...

Résultat : plus de cash disponible, moins d’impayés et un free cash flow qui remonte.

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"La collaboration avec Trezo nous a permis de réduire significativement notre encours client ainsi que nos délais de règlement. Nous avons pu structurer notre pôle finance en mettant en place les bons process. Ça a été un vrai gain d'efficacité, nécessaire pour atteindre nos objectifs de croissance."
Maxime Delmotte - Co-Fondateur Panopli
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